• La direction reviendrait à Maya Jeribi Le processus d'unification de trois forces politiques autour du mouvement Ettajdid vient d'aboutir, le 2 avril, à une concrétisation sous la forme de la «Voie démocratique sociale» ou «Al Massar». Cette nouvelle formation, qui groupe donc Ettajdid, le Parti du travail tunisien (PTT) et les indépendants du défunt Pôle démocratique moderniste (PDM), s'est dotée de structures unitaires. Lors d'une conférence de presse organisée à El Teatro, à Tunis, la composition des structures de direction a été dévoilée, hier, mettant en évidence une rapide entrée en action de nouvelles têtes issues des trois composantes. Autour des quatre personnalités mises en avant lors de l'annonce le 2 avril, cinq autres responsables rejoignent le secrétariat de 9 membres qui comprend donc comme président Ahmed Brahim, en qualité de vice-président, Abdeljali Bédoui, Samir Taïeb, en tant que porte-parole, Riadh Ben Fadhli, coordinateur, avec trois membres chargés des structures et de la mobilisation (Jouneïdi Abdeljaoued, Mohamed Lamine Nasri et Latifa Bouslama) et deux chargés des négociations avec le second processus centriste d'unification autour du PDP (Boujemâa Remili et Faouzi Charfi). Quant au comité exécutif de 21 membres, il aurait fait l'objet d'âpres négociations entre les trois composantes pour aboutir à une diversité au niveau des tranches d'âge, de la formation, de l'expérience et de la sensibilité, à l'image de Fathia Saïdi, Slim Ben Arfa, Leïla Hamrouni, Jamel Tlili, Abdelaziz Messaoudi... Les dirigeants d'Al Massar ont fait état de l'avancement des négociations avec le groupe PDP-Afèk Tounès-Parti républicain, indiquant souhaiter voir les discussions aboutir rapidement pour être solennellement couronnées le 1er mai à l'occasion de la fête du Travail. La conférence de presse n'a cependant pas revélé les points de désaccord entre les deux processus. Ces points tournent, selon d'autres sources autour d'un désaccord à propos des quotas de représentation au sein des futures structures de direction du parti centriste de progrès projeté et de la majorité requise pour prendre les décisions importantes au sein de ces instances, sachant que la direction reviendrait, dans tous les cas, à Maya Jeribi.