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Connaître les facteurs conduisant à l'infarctus pour mieux les maîtriser Association franco-tunisienne de cardiologie — Pour prévenir les accidents de santé inattendus
La Presse – Plusieurs facteurs peuvent mener à l'infarctus mortel malgré les soins prodigués et le traitement qui se fait à long terme. Même si les travaux du 10e congrès de l'Association franco-tunisienne de cardiologie, qui ont démarré hier à Gammarth pour se poursuivre jusqu'au 8 mai, ont été dominés par des thèmes de haut niveau scientifique, le message essentiel dégagé est : mieux connaître les risques des maladies du cœur pour réduire leur propagation et les traiter dans les meilleures conditions. Les aspects préventifs et curatifs doivent être pris en considération pour réduire les issues fatales. Dr Thomas Hovasse, dont la communication s'intitule "Comment réduire les risques agiographiques de thromboses coronaires ?", a relevé que la thrombose de stent est une catastrophe médicale car elle dépend, entre autres, de plusieurs facteurs. C'est un traitement qui est destiné aux cardiaques en phase de risque pour les sauver Les cardiaques et les insuffisants rénaux sont, entre autres, touchés. Une mauvaise réponse à un traitement peu conduire aussi à un résultat inespéré. L'arrêt du traitement est considéré comme un facteur de risque à éviter. Des essais très prometteurs Les stents actifs concernent, en plus des diabétiques, les patients aux lésions longues et ceux qui ont de petits vaisseaux. Des cas de mortalité ont été enregistrés suite aux stents actifs. Les spécialistes ont défini, cependant, les stents de dernière génération et du futur, les bio-resorbables dont les essais sur des sujets cardiaques (plus de 200) sont "très prometteurs". A la faveur du traitement, le stent disparaît entre six et neuf mois. Il s'agit donc d'identifier les lésions à risque et utiliser une technique de référence. Les patients à risques qui peuvent développer une thrombose coronaire doivent être identifiés et traiter pour prévenir toute complication. Dr Rachid Boujnah a axé son intervention sur "l'angioplastie au tronc commun gauche". C'est une maladie cardiaque redoutable et qui peut avoir des conséquences fâcheuses si elle n'est pas traitée à temps. L'orateur s'est référé à une étude élaborée sur 370.000 patients et il s'est avéré, d'après les coronaropathies effectuées, que 35% ont été affectés par la maladie qui a touché 79,3% des hommes. L'âge des patients est entre 11,1 et 69,8 ans. Dans certains cas (18,4% selon l'étude en question), l'angioplastie au tronc commun gauche peut affecter une artère et même deux artères (29,7% des cas). D'où l'importance de la méta-analyse qui a permis de constater en 2008 que sur 1.278 patients, 2,3% ont connu un décès intrahospitalier. L'orateur a relevé en plus qu'en Tunisie, 50% des diabétiques frôlent les maladies coronaires. La mortalité peut être prévue à certains stades de la maladie. L'étude Synttax présentée à un congrès européen important a d'ailleurs montré, sur la base de plusieurs dossiers de patients, une évolution et une complexité des lésions. L'infarctus est parfois l'issue fatale des maladies coronaires malgré la dilatation et la chirurgie comme solutions. Ces maladies mal traités – ou dont le traitement n'est pas bien accepté par le corps du patient – pourraient également aboutir à terme à des accidents cérébraux. La revascularisation à 12 mois peut avoir des effets bénéfiques. Chaque corps a ses spécificités et ne réagit pas forcément de la même façon aux différents traitements prodigués par le corps médical qui est pourtant bien outillé en matériel de dernière génération et des techniques de pointe. L'essentiel est de maîtriser les facteurs à risques, notamment pour les personnes qui sont prédisposées à des maladies coronaires comme les diabétiques et leurs enfants – même s'ils paraissent en bonne santé – pour éviter la maladie ou poursuivre le traitement.