Un Conseil ministériel s'est réuni hier pour faire le bilan de la campagne nationale exceptionnelle de propreté organisée du 13 au 15 juillet dans les différentes régions du pays. Le Conseil a fait état d'un bilan relativement positif concernant la collecte des déchets ménagers et moins bon concernant les déchets de construction. Le volume des déchets ménagers collectés est estimé à 27 mille tonnes, alors que les quantités de déchets de construction ramassés s'élèvent à 72 mille m3. Dans ce contexte, le Conseil a décidé de poursuivre la campagne exceptionnelle de propreté à raison d'un jour par semaine. Cette campagne va se poursuivre sous la supervision des membres du gouvernement, la finalité étant de réaliser les objectifs fixés et de soutenir les efforts des différents intervenants dans ce domaine. Par ailleurs, le Conseil a décidé d'apporter un soutien financier exceptionnel à certaines municipalités afin de leur permettre de fournir et d'entretenir les équipements de voirie. Il s'agit, notamment, d'acquérir 10 mille conteneurs à déchets qui seront distribués, en cas de besoin, dans les différentes municipalités. D'autre part, le Conseil a décidé la mise en place de commissions régionales et locales pour assurer le suivi de la campagne et favoriser la coordination entre les différentes parties intervenantes, y compris le secteur privé et les composantes de la société civile. La création de ces commissions s'inscrit dans le cadre de la coordination entre la cellule de crise créée au sein du Premier ministère et la commission nationale de propreté créée au ministère de l'Intérieur. Le Conseil ministériel a réaffirmé le rôle des médias dans la sensibilisation pour contribuer à l'embellissement des villes et préserver leur cachet architectural et touristique. Le Conseil a souligné la nécessité d'intensifier le contrôle et de dynamiser le rôle de la police municipale pour lutter contre l'accumulation anarchique des déchets. A cet égard, le Conseil a ordonné la révision des textes de loi y afférents pour imposer des sanctions plus lourdes contre les contrevenants.