Encore des points perdus à l'extérieur où le CSHL avait l'habitude de sortir indemne. Le club banlieusard a dû finalement concédé une défaite inattendue et pleine de conséquences fâcheuses pour la suite du championnat. Face à l'ESHS, cette absence de réussite est due en grande partie à la frilosité qui continue à marquer les «Verts» à chacune de leurs sorties en dépit du recrutement de trois attaquants, Hédi Boukhris, Lamjed Ameur et Mohamed Ali Ben Hammouda. En fait, joueurs, staff technique et même dirigeants sont soumis, depuis quelque temps déjà, à une forte pression de la part des supporters non contents de la marche peu conforme aux ambitions et à la dimension du club. On fait grief aussi aux joueurs pour leur inconstance dans l'effort, alors que leurs moyens leur permettent de faire mieux, comme on conteste certains choix technico-tactiques opérés par le staff technique et qui ont hypothéqué les chances de l'équipe face à l'ESHS. Bref, cette 14e défaite de la saison place le CSHL à trois longueurs d'avance sur la lanterne rouge (ESBK) et rend difficile sa lutte pour le maintien en Ligue 1. Certes, il reste cinq journées et le CSHL doit affronter respectivement l'EST, l'ASG, le ST, l'USM et l'ESZ. Laâbidi lâche prise ! Touché par cette défaite face à l'ESHS, l'entraîneur Fathi Laâbidi a démissionné en dépit de l'intervention du président du club Adel Daâdaâ pour le convaincre de renoncer à sa décision. Mais en vain ! Devant cette situation, les dirigeants hammamlifois sont entrés en contacts très avancés avec Mejri. «Nous espérons arriver à un terrain d'entente dans les heures qui viennent pour que Dragan accepte de reprendre en main l'équipe banlieusarde», a souligné Talel Ben Mustapha, porte-parole du CSHL. Haddad : quote-part profitable pour le CSHL Les «Verts» sont aux anges après le transfert de Maher Haddad au Club Africain. La quote-part du club hammamlifois pour le transfert de son ex-joueur va remplir la caisse du club des «Verts».