On n'a de cesse de répéter que le moment était venu — largement — de trouver une solution à ce pont mobile qui relie Bizerte à Zarzouna. Non seulement, il freine l'essor économique de toute une région, mais il constitue un danger permanent pour les piétons et autres cyclistes et motocyclistes. Les plaintes permanentes des citoyens n'ont abouti à aucune décision jusque-là. Ce pont était conçu pour une durée de 25 ans. Aujourd'hui il les a dépassés d'au moins 5 ans. Le résultat est que du côté des deux rives, on suffoque et on souffre. Et ce qui devait arriver arriva ! Un motocycliste qui devait regagner Zarzouna samedi dernier vers 9h15, a été fauché par un semi-remorque qui l'a littéralement écrasé, selon des témoins oculaires. La circulation, à la suite de cette mort subite, était devenue infernale. Et, pourtant, ces poids lourds qui vont et viennent sur le pont quotidiennement sont interdits de passer par là. Quand on n'applique pas les règlements les plus élémentaires, il faut s'attendre à toutes les catastrophes. Et cette mort, en est une !