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«Pas de consensus au sein de la Troïka sur un éventuel remaniement»
Le CPR affirme son attachement à la Troïka
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 11 - 2012


...Souligne M. Abbou
Le secrétaire général du Congrès pour la République, Mohamed Abbou, précise que quatre ministères ont été proposés par le conseil national de son parti dans l'éventuel remaniement ministériel, les ministères de l'Intérieur et de la Justice n'en font pas partie...
Le CPR appelle à la révision du règlement intérieur de l'Assemblée nationale constituante en vue d'éviter le nomadisme parlementaire
Lors de sa conférence de presse, tenue hier, le Congrès pour la République a souligné son maintien au sein de la Troïka, suite à un vote auquel a procédé le conseil national du parti tenu à Gafsa les 10 et 11 novembre. Une annonce qui vient mettre fin aux tergiversations qui ont caractérisé les déclarations de certains de ses responsables lors de la tenue du conseil national du parti. Selon la déclaration finale de ce conseil, «le Congrès pour la République insiste sur son attachement à la coalition gouvernementale en place tout en mettant l'accent sur son souhait d'accélérer le rythme des réformes et d'aller droit dans la réalisation des objectifs de la révolution». Et comme l'a confirmé son secrétaire général, le CPR appelle à la consécration des réformes gouvernementales, notamment la mise à l'écart de tous ceux qui se sont compromis avec l'ancien régime, «ce qui est une condition sine qua non de la continuité efficace de l'alliance gouvernementale».
Réaffirmant la satisfaction de son parti du travail effectué jusque-là par ses représentants au sein du gouvernement, Abbou a critiqué un certain nombre de ministères, dont le rendement, selon lui, n'a pas atteint le niveau escompté, sans toutefois les préciser. Par contre, il a indiqué qu'ils sont au nombre de quatre et dont le ministère de l'Intérieur ne fait pas partie. Le travail de Ali Laârayedh à la tête de ce dernier a été loué par le conseil du CPR.
D'autre part, Abbou a nié que le ministère de la Justice soit dans cette liste. «En 2011, ce ministère avait un rendement lamentable puisqu'il avait choisi les dossiers les moins bien construits parmi tous les dossiers de corruption qui existaient après la révolution, alors qu'il était possible de découvrir les vrais corrompus à ce moment-là, entre autres, en comparant ce que certains responsables de l'Etat avaient comme fortune à ce qu'ils avaient comme revenus. Ce que je reproche à la justice c'est qu'il y a de nombreux dossiers importants de corruption qui doivent être traités en priorité ; ce qui n'est pas encore fait. Actuellement, ce nombre remonte à plus de onze mille dossiers. Il faut juste faire un ordre de priorité et accélérer les procédures légales», a-t-il enchaîné.
Conditions et priorités
La mise à l'écart des responsables corrompus sous le régime Ben Ali, l'ouverture des grands dossiers de corruption, l'adoption de réformes dans le secteur sécuritaire, l'application des lois pour tous, l'implication des trois partis composant la Troïka dans la prise de décision avec un esprit de consensus, notamment en matière de désignation des hauts responsables de l'administration, la création de nouveaux mécanismes de contrôle de l'administration afin de lutter contre la corruption, sont les conditions évoquées par Mohamed Abbou, ainsi que par les membres du bureau politique du CPR à l'instar de Hédi Ben Abbes, Tarek Lakhal et Chokri Yacoub, président du conseil national.
Ces conditions ont été énumérées et citées en tant que garantie de l'accélération du rythme du travail du gouvernement qui, selon Abbou, a dépassé le stade de la crise du 23 octobre et qui «doit passer à la vitesse supérieure pour rattraper le retard enregistré dans certains secteurs», a-t-il précisé.
Dans ce sens, Ben Abbes a affirmé que ce qui importe le plus, actuellement, c'est de «construire les organismes de l'Etat sur des bases démocratiques et constitutionnelles». Et d'ajouter : «Pour ce qui est du rendement du gouvernement, nous n'allons pas dire qu'il est exemplaire et c'est inhérent à tout travail d'un gouvernement démocratique dans le cadre d'une coalition. Désormais, ce travail a besoin d'un nouveau souffle et si ce souffle doit venir grâce à un remaniement ministériel, il faudra le faire». Pour sa part, Mohamed Abbou a estimé que les conditions que le CPR préconise ne sont pas une sorte de pression sur ses partenaires de la Troïka, précisant que son parti n'a aucune proposition ou promesse pour une éventuelle coalition pour la période à venir.
Les responsables du CPR ont souligné que l'éventuel remaniement serait «un renfort au rendement du gouvernement».
Le secrétaire général du CPR a affirmé que le conseil national de son parti a formulé une recommandation dans ce sens, appelant à créer une commission d'étude de la désignation des hauts fonctionnaires de l'Etat, notamment à l'échelle régionale.
Par ailleurs, il a souligné que les dossiers de corruption concernant les hommes d'affaires sont délicats et qu'il faut appliquer la loi en cette phase transitionnelle, rappelant le danger que peut engendrer l'influence de certains hommes d'affaires sur les médias. «L'indépendance des médias et de la justice, a-t-il indiqué, est une garantie pour notre démocratie naissante. Et il ne faut pas avoir peur des réactions face à l'application des lois. Les dossiers de corruption sont ouverts dans la majorité des ministères, mais il faut avoir des priorités à l'instar des secteurs bancaire et pétrolier», a-t-il ajouté.
Ton conciliant
La ministre des Affaires de la femme, Sihem Badi, a souligné, pour sa part, le mécontentement de la base du parti, notamment dans les régions, pour le rôle jugé par cette dernière comme insuffisant au sein de la Troïka. Elle a estimé que le CPR dispose d'une bonne position au sein du gouvernement dans lequel il a son poids, tout en estimant que pour l'intérêt du pays, des concessions devront être faites...
Rebondissant sur le poids du CPR au sein de la Troïka, Mohamed Abbou a indiqué que le parti est attaché à ses principes, notamment la lutte contre la corruption, et que son poids relève du militantisme pour des valeurs et des principes fondamentaux.
«Il nous importe peu qui détient le pouvoir d'un ministère, plutôt ce qui est important pour nous c'est l'efficacité du ministère. C'est dans ce sens que nos propositions sont faites et nous n'avons jamais proposé des militants du CPR pour des postes administratifs. Nous sommes satisfaits du rendement de notre groupe parlementaire et de nos ministres au sein de l'ANC et du gouvernement», a-t-il souligné, sur un ton modéré et conciliant vis-à-vis des partenaires du CPR au sein de la Troïka.


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