Pouvoir prédire une crise de migraine en fonction de la météo? C'est ce que soutiennent des chercheurs américains dans une étude inattendue. Douleurs lancinantes dans la tête associées à des nausées, voire des vomissements. Tels sont les symptômes que peuvent ressentir les migraineux à tout moment. Et s'il était possible de prévoir certaines de ces crises? Des chercheurs américains semblent avoir établi un lien entre les maux de tête et la foudre! 30% de crises en plus. C'est la première fois qu'un tel lien de cause à effet est révélé. Le professeur Vincent Martin, de l'Université de Cincinnati, a relevé avec son équipe la fréquence de maux de tête chez un groupe de volontaires tous les jours pendant trois à six mois. Il a ensuite comparé ces résultats avec la météo pendant ces périodes en particulier les tempêtes. Les chercheurs ont relevé aussi l'endroit où la foudre est tombée, sa distance par rapport aux maisons des participants ainsi que l'ampleur de la décharge électrique. Ils ont constaté que les maux de tête et migraines ont augmenté d'environ 30% les jours d'orages. Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue médicale Cephalalgia. La foudre en cause : "Nous avons utilisé des modèles mathématiques pour déterminer si la foudre elle-même était la cause de l'augmentation de la fréquence des crises ou si elle pouvait être attribuée à d'autres facteurs météorologiques rencontrés dans les orages. Nos résultats ont montré que le risque était accru de 19 % les jours de foudre en dehors des autres facteurs météorologiques. Cela suggère que la foudre a son propre effet". Les ondes électromagnétiques émises par la foudre pourraient être le facteur déclenchant des maux de tête, de même que la hausse du taux d'ozone dans l'air qu'elle produit. Mais les mécanismes exacts d'action restent encore à découvrir. Le tabac tue autant les femmes que les hommes C'est la fin d'une idée reçue : non, les hommes ne sont pas les seuls à mourir prématurément à cause du tabagisme! Deux nouvelles études montrent les méfaits du tabac chez les femmes. S'il est une égalité homme-femme dont on se serait peut-être bien passé, c'est bien celle-là: désormais, le tabac ne fait plus de distingo entre les sexes et tue autant les hommes que les femmes! Deux nouvelles études publiées dans le New England Journal of Medicine montrent que les risques de décès liés au tabac sont identiques chez les hommes et chez les femmes depuis une dizaine d'années. Pire : alors que dans les années 60, les hommes avaient cinq fois plus de risques de décéder d'un cancer du poumon dû au tabac, cette courbe est en train de s'inverser! Tabac : il double le risque d'infarctus !Les chercheurs canadiens avaient déjà alerté les fumeuses il y a quelques semaines en montrant que même chez les fumeuses modérées (1 à 14 cigarettes par jour) sans problème de santé particulier, le risque de mort subite dû à un problème cardiaque est deux fois plus grand que chez les non fumeuses . Un risque encore plus grand, bien sûr, chez les fumeuses impénitentes! De petites bouchées pour une minceur garantie Prendre son repas devant la télé nous fait manger plus sans nous en rendre compte. Pour limiter les quantités, pas besoin de fourchette vibrante. Une étude néerlandaise parue dans Plos One confirme l'efficacité d'une astuce simple : réduire son coup de fourchette (ou de cuillère). Les chercheurs ont pratiqué une expérience sur 53 personnes en bonne santé âgées de 18 à 35 ans. Elles ont bu de la soupe pendant qu'elles regardaient un film à la télé. Pendant plusieurs jours, les cuillerées ont été pré-mesurées, allant de la taille la plus petite (5 g) à la plus large (15 g). Le troisième jour, les participants ont bu la quantité qu'ils voulaient. Il s'est avéré que les personnes distraites par le film ont avalé plus de soupe que les autres. Néanmoins, la consommation de soupe était 30% plus faible quand elle était bue à petites gorgées, que les personnes soient distraites ou pas. Et chose étonnante, les volontaires qui ont bu à petites gorgées ont surestimé la quantité consommée alors que les autres ont eu tendance à sous-estimer leur consommation. Les chercheurs pensent que le nombre de gorgées et de bouchées avalées joue un rôle important dans la venue de la satiété. Or, diminuer ses bouchées augmente logiquement leur nombre, ce qui rassasie plus vite. "Cela peut prévenir les excès alimentaires, facteurs de surpoids et d'obésité", conclut l'étude. Pour avoir les yeux moins gros que le ventre, chacun sa méthode : on peut manger dans des assiettes plus petites ou s'habituer à bien mastiquer pour manger lentement ou encore se contenter d'aliments qui se piquent uniquement à la fourchette, suivant le principe du régime forking. Les rêves conservent leur mystère Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves une fois éveillés, alors que d'autres n'en gardent aucun souvenir? Une équipe de l'Inserm a tenté une nouvelle percée dans ce monde encore difficilement accessible : celui des rêves. Nombre de chercheurs se sont évertués à les comprendre, à les interpréter... Ils font aussi le délice des psys et autres voyant(e)s... Pourtant, malgré les progrès constants réalisés dans la connaissance des mécanismes cérébraux, bien des questions demeurent sans réponse. Petit état des lieux... Ne tournons pas autour du pot. Pour les chercheurs de l'unité 1028 (Centre de recherche en neuroscience de Lyon), «il est actuellement impossible avec les moyens dont disposent les chercheurs, de faire la distinction», entre ceux qui se souviennent de leurs rêves, et les autres. Fin de l'histoire? Pas du tout, au contraire... Les scientifiques français ont, en effet, mis au point un test qui permet d'analyser l'activité cérébrale des petits et des grands rêveurs. A l'aide d'électrodes, ils ont ainsi enregistré l'activité cérébrale de deux groupes de 18 volontaires. Avec d'un côté ceux qui se rappellent très souvent de leurs songes et, de l'autre, ceux qui n'en ont jamais aucun souvenir. Les participants ont également été exposés à différents sons, durant leur sommeil. Les résultats de ce travail suggèrent que les grands rêveurs se réveillent davantage la nuit, car ils seraient plus sensibles aux bruits environnants. «Se souvenir de ses rêves serait donc associé à des phases de micro-réveil», tentent les auteurs. Ainsi les «grands rêveurs» cumuleraient-ils en moyenne 15 minutes d'éveil au cours de la nuit, contre 5 minutes pour les «petits rêveurs». «Le cerveau des rêveurs serait donc plus “réactif " à l'environnement ou “distractible" que celui des petits rêveurs», concluent-ils. Cancer et téléphone : les recommandations pour moins de risques Le débat sur la dangerosité du téléphone portable reprend de plus belle! A ce jour, les experts n'arrivent toujours pas à s'accorder sur les risques ou non de l'utilisation du téléphone portable sur le cerveau. Mais l'Agence européenne pour l'environnement vient de livrer un rapport dans lequel elle recommande des mesures immédiates pour un usage plus raisonné du téléphone portable. Le principe de précaution doit prévaloir. Attention au téléphone en voiture. Sa principale préoccupation repose sur l'utilisation encore courante du téléphone mobile en voiture. Comme dans tout véhicule en mouvement (métro, train, etc.), l'usage d'un téléphone en voiture entraîne le passage d'une antenne à relais à une autre, ce qui augmente notablement les risques d'expositions aux ondes. Il faut donc éviter autant que possible d'utiliser son mobile en voiture explique l'Agence. Elle préconise également lors d'une conversation téléphonique d'utiliser les kits piétons plutôt que coller le téléphone directement à son oreille, de ne pas rester trop longtemps en ligne et de changer toutes les deux minutes d'oreille. D'autre part, il vaut mieux éviter de laisser les jeunes enfants utiliser un téléphone portable. Rappelons qu'en 2011, la Cour de cassation italienne a reconnu un rapport entre tumeur du cerveau et utilisation intensive du téléphone portable chez un salarié et que le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a déjà classé le portable comme potentiellement cancérogène pour l'homme...