Les participants à la caravane d'aides humanitaires «Au secours de Gaza» (Marmara 2) observent, depuis trois jours, un sit-in au poste-frontière de Ras Jedir, du côté libyen, pour protester contre le refus des autorités libyennes de leur accorder l'accès à son territoire. Hager Metiri, une des participantes, a indiqué, hier, à l'agence TAP, que la caravane qui transporte des aides humanitaires pour Gaza et dont les membres représentent plusieurs nationalités est bloquée au poste-frontière de Ras Jedir, du côté libyen, depuis le 12 mars. «Les autorités libyennes exigent des visas d'entrée au territoire libyen», a-t-elle précisé. Dans un communiqué de presse, les participants à cette caravane demandent aux autorités libyennes de revoir leurs décisions et de prendre en considération leurs efforts. La caravane se compose de 25 participants et de 10 ambulances. Ils appellent, également, les autorités libyennes à leur permettre de franchir ses frontières pour rejoindre Gaza et contribuer ainsi à la levée de l'embargo qui lui est imposé. «Nous souffrons d'un manque de nourriture, d'eau et d'hygiène ainsi que des tempêtes de sable» ont déclaré les participants. La caravane de secours de Gaza «Marmara 2», acheminant des aides humanitaires pour les habitants de Gaza, est partie le 25 février dernier de Grande-Bretagne. Elle est passée par la France, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie avant de se voir interdire l'entrée en Libye. La caravane est composée de militants des droits de l'Homme de différentes nationalités. Plusieurs d'entre eux avaient participé à la flottille de la liberté «Marmara 1» qui était partie de Turquie, en mai 2010, pour tenter de briser le blocus de la bande Gaza, avant d'être attaquée par l'armée israélienne. L'attaque avait fait neuf morts parmi les militants.