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L'adversaire : Avec le bourreau de Maradona aux commandes Groupe B - Eliminatoires Coupe du monde — Cet après-midi (17h00) à Malabo — Guinée équatoriale-Tunisie
Changement de style proposé cet après-midi à la Tunisie à Malabo. Après le foot physique et très hargneux de la Sierra Leone, place à celui plus fin et vif du Nzalang National. Le seul haut fait de la Guinée équatoriale, plongée au 104e rang mondial en mars dernier, et à la 64e position ce mois-ci consiste en un quart de finale de la coupe d'Afrique des nations 2012 qu'elle avait organisée conjointement avec le Gabon. D'ailleurs, c'est là la seule présence de ce pays en phase finale de la grande messe continentale. Mais la vague d'enthousiasme créée autour de l'organisation de la CAN s'est vite estompée comme en témoigne le parcours aux éliminatoires de la Coupe du monde Brésil-2014: après avoir écarté le modeste Madagascar (2-0, 1-2) au tour préliminaire, les copains du gardien Danilo comptent actuellement 4 points en 4 matches, leurs chances de qualification dans le groupe B étant quasiment inexistantes: victoire contre le Cap-Vert (4-3), nul contre la Sierra Leone (2-2) et défaites contre le Cap-Vert (2-1) et la Tunisie (3-1) le 2 juin 2012 à Monastir (ouverture du score à la 34' par Randy pour les Equato-guinéens, Jemaâ 51', Harbaoui 56' et Hammami 86' pour les nôtres). Ce jour-là, les Rouges de la Guinée équatoriale avaient aligné la formation suivante: Danilo-Doe, Rui, Sipo, Ben Konaté (86' Micha Dani)-Fernelly, Juvenal (82' Edjogo), Daniel Ekodo, Juan Eyama-Randy, Juan Epitié (73' Narcisse Ekonga). Absence de traditions, de structures et de moyens, exode des meilleurs produits en Espagne, au Portugal et au Brésil : le football n'a jamais vraiment décollé dans l'un des plus petits pays d'Afrique. Il privilégie l'exploit technique par rapport à l'habituel engagement physique féroce des sélections subsahariennes. Depuis mars dernier, l'Espagnol Andoni Goikoetxea, 56 ans, a pris les rênes de l'équipe à la place du Brésilien Gilson Paulo. Cet ancien rude défenseur de l'Athletic Bilbao passe pour être le bourreau de Maradona auquel il occasionna une grave blessure en septembre 1983 (tacle assassin sur le Pibe de Oro qui évoluait avec Barcelone, ce qui l'éloignera des stades durant trois mois). Pourtant, avec 39 sélections sous les couleurs de la Roja, et un triplé remporté avec Bilbao en 1984, il connaît parfaitement le très haut niveau. Il rêve de jouer cet après-midi un mauvais tour aux Aigles de Carthage qui tiennent pourtant à rentrer avec le ticket du dernier tour éliminatoire.