Small Business Developpement centers Quatre centres d'affaires pilotes tunisiens ont été sélectionnés pour l'adoption du modèle américain des Small Business Developpement centers (SBCD) ou centres de développement des petites entreprises, en attendant sa généralisation à l'ensemble des centres d'affaires du pays, a indiqué vendredi M.Abdelaziz Ben Abid, directeur des PME au ministère de l'Industrie. Les centres pilotes dont 2 publics et 2 privés devraient être opérationnels, conformément au modèle du SBCD, au cours du deuxième semestre 2014, a-t-il précisé. Le SBDC constitue la principale source d'assistance technique et de gestion pour les petites entreprises aux Etats-Unis, avec un réseau estimé à 1.100 centres d'aide aux PME, 4.500 conseillers à temps plein et 750.000 clients entreprises aidés par an, a affirmé à l'agence TAP, Mme Monica Alcoz, consultante internationale dans le domaine des SBCD. La principale mission d'un centre SBDC est de promouvoir la croissance, l'innovation et la productivité des petites entreprises à travers l'amélioration de leur gestion et leur accompagnement sur le long terme, a-t-elle dit, l'objectif étant de favoriser la création d'emplois, la conquête de marchés et l'accès au financement. Pour mieux illustrer l'impact économique des SBDC, l'experte a fait savoir qu'en 2010, le réseau des centres SBDC aux Etats-Unis d'Amérique a permis à ses clients de maintenir plus de 130.576 emplois, de lancer 24.725 entreprises et d'obtenir 3,4 milliards de dollars (5,5 milliards de dinars) de nouveaux financements. Faire face au commerce illicite La lutte contre le commerce illicite et la réduction des risques des produits chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, tel est le thème d'une table ronde qui sera organisée les 2 et 3 juillet 2013, à Tunis, par la Douane tunisienne. Cette manifestation sera l'occasion d'échanger les points de vue sur les moyens à même de consolider la coopération régionale en matière de sécurité dans les pays de l'Afrique du Nord afin de limiter les risques liés aux produits chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, selon un communiqué de la douane publié vendredi. La table ronde débattra également de la possibilité de développer les compétences aux plans de la formation et de la recherche et de fournir les mécanismes nécessaires pour faire face au commerce illicite de ces produits. Investir dans la culture M.Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances, a affirmé que «l'investissement dans la culture constitue une composante essentielle du processus de développement». Intervenant dans le cadre d'une conférence organisée samedi dernier au siège du club des générations à Monastir, il a mis l'accent sur les impacts positifs de la culture sur la croissance économique, le plus grand défis auquel fait face notre pays aujourd'hui. Pour M.Jalloul Ayed, la réussite économique des pays asiatiques (comme Singapour) réside dans le fait que ces derniers sont parvenus en 40 ans à créer une adéquation entre les croyances du peuple, d'une part, et les priorités économiques du pays, d'autre part. Les dragons asiatiques, a-t-il fait savoir, ont réalisé un taux d'épargne atteignant 50% grâce à l'esprit de discipline et de sacrifice, outre une culture d'innovation et de création. La Tunisie a besoin d'investir davantage dans le secteur de l'innovation et de la recherche d'autant plus que le taux d'épargne ne dépasse pas 20%, a-t-il souligné, appelant à mieux gérer la gestion budgétaire de l'Etat et des familles.