Pour faire face à la propagation de la maladie de la rage, qui a causé un décès humain, début août, outre la mort de 30 animaux domestiques, une cellule de crise a été créée au sein du gouvernorat de Bizerte, a indiqué le président de la direction de la production animale au commissariat régional au développement agricole à Bizerte. La propagation de cette maladie a ainsi semé la panique parmi les citoyens, a-t-il ajouté au correspondant de TAP. Le responsable a précisé que la personne décédée est un éleveur qui a été contaminé depuis le mois de mai quand il a procédé au traitement de l'un de ses animaux, déjà infecté par le virus de la rage. La victime ne s'est pas rendu compte de sa contamination jusqu'à l'aggravation de la maladie. Il a ajouté que les cas d'atteinte par la rage ont augmenté dans la région par rapport à l'année dernière (seulement 4 cas, auprès des animaux), en raison de l'infiltration de la maladie à partir du gouvernorat de Béja, où cette épidémie a gagné du terrain. Les autres causes sont essentiellement le nombre réduit de campagnes de lutte contre les chiens errants et l'amoncellement des déchets contaminant les animaux qui s'en nourrissent. La cellule, a-t-il dit, interviendra, surtout pour contrôler la situation épidémiologique dans la région et la vaccination des chiens. Sa mission portera aussi sur l'élaboration d'études médicales pour s'assurer de la santé des habitants résidant dans des endroits où se propage la maladie et la sensibilisation des propriétaires de chiens à vacciner ces derniers. Selon lui, la direction de la production animale régionale a vacciné, depuis le printemps 2013, 92% des chiens ayant un propriétaire, soit 26 500 chiens.