Face à l'Etoile, le staff technique récupère deux joueurs-clefs. Et il en a réellement besoin... Les Marsois n'arrivent pas à aligner deux victoires d'affilée. C'est un fait. L'entraîneur marsois l'impute au manque d'expérience. Une chose est sûre : quelque chose manque à l'effectif marsois, un buteur patenté. En attendant, l'entraîneur n'a qu'une seule alternative : composer avec les moyens du bord. Toutefois, deux attaquants tardent à donner le plus escompté en matière de percussion : Ben Ammar et Garbouj qui n'apportent pas le soutien nécessaire à Omrani, notamment dans la passe décisive. Il est encore heureux que Adel Sellimi récupère deux avants-centres qui ont le profil adéquat pour apporter une plus-value à l'animation offensive, notamment sur les couloirs. Il s'agit de Alaeddine Abbès, ménagé contre le CAB à cause d'une blessure au mollet, et Amir Mchala qui a purgé sa suspension. Le staff technique peut également compter sur un troisième milieu offensif qui a laissé une bonne impression face au CAB: l'international U 19, Firas Belarbi, qui s'en est sorti comme il a pu durant la dernière demi-heure de jeu. Il a apporté, certes, une certaine vivacité à l'attaque, mais a besoin de plus de temps de jeu pour que la mayonnaise prenne avec Omrani. A l'avenir, Omrani-Belarbi pourrait constituer le bon duo qui a manqué jusque-là à la ligne offensive marsoise. L'arrière gauche, Slim Mahjebi, a sauté le match face au CAB à cause d'une blessure contractée lors du match précédent contre le CSHL, ce qui l'a contraint à quitter le terrain à la mi-temps. Le joueur a récupéré, mais il n'est pas exclu que l'entraîneur le ménage par mesure de précaution. La décision sera prise à la dernière minute et dépendra essentiellement des dispositions affichées par le joueur aux entraînements. Amri : du pain sur la planche N'ayant pas fait partie des plans de Dragan, le pivot Nizar Amri a raté son entame de saison. Le joueur a dû attendre l'arrivée de Adel Sellimi qui lui a donné sa chance. Toutefois, il tarde à donner satisfaction et son rendement face au CAB a été en deçà des attentes. Amri, comme Ben Ammar et Garbouj, a besoin de temps de jeu pour se roder. Il doit également donner le meilleur de lui-même pour arracher sa place. D'ailleurs, il n'est pas le seul joueur qui a besoin de temps de jeu pour retrouver les sensations qu'on lui connaissait. C'est à Sellimi et ses collaborateurs d'essayer de donner plus de temps aux doublures pour qu'ils donnent une meilleure satisfaction quand on a besoin d'eux.