Le fondateur et président du courant Al-Mahabba, Hechmi Hamdi, a demandé l'aide d'activistes et de membres de la société civile tunisienne « pour garantir son droit de passage à la télévision et dans le reste des médias tunisiens ». Il a annoncé la décision de ne plus aborder les questions politiques en Tunisie sur sa chaîne de télévision « Al Mustakellah ». Dans une déclaration rendue publique hier, il a affirmé avoir chargé le porte-parole du courant Al-Mahabba de demander le soutien et la solidarité de la haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (Lrdh) et de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt). Objectif, « convaincre » la télévision nationale et les médias tunisiens pour lever le « blocus injuste » dont il fait l'objet ainsi que les députés d'Al-Mahabba, depuis les élections d'octobre 2011. Selon Hamdi, rester privé du droit d'accéder à la télévision nationale et aux médias locaux constitue une grande injustice qui entamera la crédibilité des prochaines élections.