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Entre joie et tragédie!...
Espagne-Paraguay ou le dénouement digne d'une pièce de théâtre
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 07 - 2010

C'est un dénouement digne d'une pièce de théâtre tragique qui s'est joué sur la pelouse du stade d'Ellis Park. L'Espagne, l'un des grands favoris du Mondial, a dû batailler jusqu'au bout des 90 minutes de jeu réglementaires pour venir à bout d'une équipe du Paraguay qui aurait bien pu l'emporter si la chance lui avait souri (1-0).
La Roja ne doit son salut qu'à une action impliquant trois poteaux et conclue par David Villa. Entre-temps, il y aura eu pléthore de penaltys, dont deux ratés, un annulé, un autre non sifflé, et autant de sueurs froides et d'attaques cardiaques potentielles, à Asuncion comme à Madrid.
Car ce quart de finale a été une véritable montagne russe au niveau des émotions, à défaut d'avoir été le théâtre d'un jeu véritablement flamboyant. L'Espagne est entrée dans ce match sans savoir quelle équipe elle trouverait face à elle. Le Paraguay hermétique et fermé des huitièmes de finale ou le Paraguay plus offensif des phases de poules ? Ce fut un mélange des deux, avec onze joueurs motivés comme jamais, pressant d'emblée très haut pour déstabiliser le milieu de terrain espagnol. Car les hommes de Gerardo Martino savaient que le danger passait forcément par cette zone, où Xavi, Iniesta et Busquets insufflaient le rythme endiablé du Barça.
Un pari gagnant pour le Paraguay, puisqu'en première période, les Espagnols ne se sont guère montrés dangereux. Seules quelques actions de David Villa, encore excentré à gauche, inquiétaient les lignes arrières sud-américaines (28e). A l'inverse, le duo Valdez-Cardozo, qui alliait vitesse et taille, posait plus de problèmes à Puyol et compagnie. C'est d'ailleurs par un centre dévié par Cardozo et repris dans la surface par Valdez que le Paraguay pensait avoir ouvert le score (40e) avant que l'arbitre de touche ne signale un hors-jeu. Une décision arbitrale justifiée a posteriori par le positionnement de Cardozo, mais qui a fait grogner le banc paraguayen. Ce ne sera pas la dernière.
On aurait pu penser que le Paraguay allait commencer à ressentir les effets de ses efforts démesurés au retour des vestiaires. Il n'en fut rien. Leur assise défensive était toujours aussi solide, et la capacité d'anticipation de leur bloc défensif était telle que les Espagnols devaient s'y reprendre à deux, voire à trois fois, avant de réussir à combiner. Les ballons perdus et les imprécisions, peu habituels dans le jeu léché de la Roja, faisaient leur apparition. Puis, en seulement trois minutes, le match allait basculer dans la tragédie, puis dans la joie, et à nouveau dans la tragédie, selon le camp dans lequel on se place.
Une pluie de penaltys
A la 58e minute, Cardozo, cible de tous les centres paraguayens, est retenu par Gerard Piqué dans la surface espagnole. L'arbitre guatémaltèque ne rate pas le geste flagrant de Piqué et désigne le point de penalty. Cardozo décide de se faire justice lui-même, prend son élan et décoche une puissante frappe sur le côté gauche de Casillas. Malheureusement pour lui, le gardien du Real Madrid a vu juste et arrête la balle, sans même laisser à l'attaquant de Benfica la chance du rebond.
A peine deux minutes plus tard, des Espagnols, revigorés d'être passés si près de la correction, construisent une attaque dangereuse. Villa trouve un espace et se faufile jusque dans la surface rivale où il est poussé à terre par Alcaraz. Moins évident que le premier, cela n'en reste pas moins un penalty en bonne et due forme, justement sifflé par l'arbitre. Mais ce n'est ni Villa, ni un Fernando Torres encore une fois fantomatique, qui prend le ballon. C'est le milieu de terrain défensif Xabi Alonso, connu pour sa frappe lourde et précise. Il le transforme et saute les panneaux publicitaires pour le fêter avant de se rendre compte que l'arbitre demande qu'il retire le penalty car un de ses coéquipiers avait pénétré dans la surface précipitamment.
Comme on l'espérait à Asuncion, et comme on le redoutait à Madrid, Alonso refait sa course, mais bute sur Justo Vilar. Fabregas, qui avait suivi le ballon, est ensuite accroché par le gardien paraguayen, sans que l'arbitre ne se décide à siffler un quatrième penalty en trois minutes. Si l'Espagne est passée si près du gouffre, le Paraguay, lui, y est descendu, a cru se perdre avant de réussir à s'en sortir. Le match s'emballe aussitôt, les deux équipes sentant que la période est propice pour faire la différence. Las, le Paraguay ne tourne plus qu'à l'adrénaline, multipliant les longs ballons vers Cardozo et le rentrant Santa Cruz.
Quant à l'Espagne, elle décide de poser le jeu, de ne pas se précipiter et d'attendre l'erreur d'un adversaire qui n'en avait pas fait beaucoup en 81 minutes. Elle viendra finalement à la 82e, quand Iniesta élimine trois adversaires en crochetant avant de servir Pedro. Celui-ci tire à bout portant, frappe sur le poteau. Mais l'Espagne a, malgré tout, les faveurs des dieux du football ce soir. Le ballon revient sur Villa, qui lui aussi touche le poteau. Deux fois. Mais grâce à l'effet de son tir, la balle entre finalement dans les buts d'un Vilar qui ne peut que regarder ce but au ralenti. La différence faite, les Espagnols tentent de fermer toutes les brèches et s'assurer qu'un nouveau coup du sort ne vienne pas effacer cette avance. Sonnés, les Paraguayens tentent le tout pour le tout, et sont tout près d'égaliser par Santa Cruz. Mais celui-ci trouve Iker Casillas sur sa route. Ce sera la dernière action, stoppée par un gardien madrilène à qui la Roja peut dire merci.


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