L'article publié dans notre édition du jeudi 7 août relatant la conférence de presse tenue le jour même par les mères d'un grand nombre de Tunisiens disparus en Italie en 2011 a suscité la réaction de l'ambassade italienne à Tunis qui nous a fait parvenir la précision suivante : Monsieur le directeur, Je voudrais commenter l'article au titre «Mehdi Jomâa sommé d'intervenir immédiatement», paru aujourd'hui (jeudi 7 août) sur votre quotidien et qui porte sur la question des «migrants disparus». Concernant l'affirmation attribuée à Mme Rebh Kraiem, présidente de l'Association Al Khadhra, selon laquelle les «autorités italiennes refusent tout contact avec la société civile», je souhaite souligner que cette ambassade a reçu la visite de délégations de familles des migrants disparus pas moins de 12 fois entre 2011 et 2014, ainsi que de la part d'organisations de la société civile, sans compter la rencontre que le président de la République Giorgio Napolitano a eu avec une délégation de mères des disparus lors de sa visite en Tunisie les 16 et 17 mai 2012. Je tiens par ailleurs à rappeler que cette ambassade a facilité dès le départ l'échange d'informations entre les ministères de l'Intérieur de nos deux pays, tel que souligné par le ministre tunisien des Affaires étrangères de l'époque M. Othmane Jerandi à travers une interview publiée par votre journal le 17 mai 2013. La triste question des disparus est suivie de près par les autorités italiennes. Nous sommes conscients du drame des familles tunisiennes touchées et nous sympathisons avec elles. Nous continuerons à faire tout le possible pour faire la lumière sur les personnes portées disparues. En vous remerciant de vote collaboration habituelle, je vous prie d'agréer, M. le directeur, les assurances de mes salutations distinguées».