Des contacts ont lieu entre les différents partenaires. Priorité aux solutions négociées. On constate, depuis un certain temps, une agitation des fonctionnaires du ministère de l'Education. Des contacts ont eu lieu entre les différents partenaires pour essayer d'apporter les réponses aux problèmes soulevés par les protestataires. C'est, donc, dans ce cadre que se place la séance de négociations qui s'est déroulée le 4 novembre. Cette réunion a regroupé les ministres de l'Education et celui des Affaires sociales, ainsi que le président de l'Instance supérieure de la fonction publique et le représentant du ministère de l'Economie et des Finances. Ceci du côté gouvernemental. Côté syndical, deux secrétaires généraux adjoints (Ugtt) ont participé aux discussions. Le ministère de l'Education a voulu apporter ses éclaircissements concernant la situation. La réunion, en question, a fait le tour de tous les problèmes en suspens et les revendications de la partie syndicale sans parvenir à de vraies solutions. A cet égard, le ministère de l'Education renouvelle son engagement à poursuivre l'application des différentes clauses contenues dans les accords signés le 15 décembre 2011, dans la limite de ses prérogatives tout en recherchant les meilleurs moyens de poursuivre les discussions et la coordination avec toutes les parties en vue de surmonter tous les obstacles existants. La délégation gouvernementale a continué les négociations pour parvenir à aplanir les dernières difficultés au cours de la journée du 5 novembre. Une rencontre avec la partie syndicale a été prévue le même jour. Il s'agit, en outre, de rappeler que le ministère de l'Education ne voit aucun inconvénient à préciser les attributions des fonctionnaires en exercice dans les institutions éducatives, à condition qu'il y ait suffisamment de cadres administratifs. De plus, la comptabilisation des années de contrat dans les scores des concours professionnels ne pose aucun problème. Il reste que la formation d'une commission commune avec la partie syndicale est nécessaire. D'autre part, il importe de souligner que la nomination des fonctionnaires en exercice aux postes vacants est prioritaire dans le secteur administratif ou financier. A condition, bien sûr, que les profils recherchés pour assumer ces tâches soient disponibles. A la lumière de toutes ces données et de cet éclairage, le ministère de l'Education rejette toute action visant à bloquer le travail de ses services et de ses administrations. Il appelle, par conséquent, tous les intervenants à faire preuve de bon sens et à privilégier le dialogue pour résoudre tous les litiges.