Pour le technicien marocain, si l'effectif s'est bonifié par des recrutements ciblés, seuls les résultats conforteront les Etoilés dans leur choix… C'est votre première expérience en Tunisie. Comment jugez-vous les conditions de travail à l'Etoile du Sahel? Franchement, les conditions de travail sont excellentes et cela ne m'a pas surpris puisque l'équipe phare du Sahel est l'un des grands d'Afrique. Ce club possède une infrastructure qui en impose, ce qui incite à travailler dans de bonnes conditions. Et puis Hamed Kammoun ne laisse rien au hasard. Il accorde beaucoup d'importance aux petits détails qui pourraient parfois handicaper la bonne marche de l'équipe. Cette préparation a-t-elle été satisfaisante à votre sens? Satisfaisante, non, car la période qui lui a été réservée était courte. De plus, je n'ai pu rassembler mon effectif qu'avant quatre jours de la fin du stage d'Albertville. Il y a lieu de signaler que nous avons travaillé lors des quatre étapes de préparation en petits groupes à partir du premier stage à Hammam-Bourguiba. En France, on a récupéré lors du stage d'Albertiville les trois internationaux Felhi, Marzouki puis Methlouthi, avec l'arrivée de Santos et Chhoudi. Ce dernier ne nous a pas accompagnés dès le premier jour au lieu de stage en France. Peut-on dire que l'Etoile est fin prête pour la nouvelle saison et notamment pour le premier match face à l'EST à Radès. Ce qu'il faut savoir, c'est que l'Etoile s'est métamorphosée avec plusieurs départs et arrivées. Ce qui demande un peu de temps pour renforcer les liens et consolider l'homogénéité et la complémentarité. Cela ne se réalise pas du jour au lendemain. C'est en multipliant les matches que ces objectifs pourraient être atteints. Ce que je tiens à préciser, c'est que l'Etoile doit savoir gérer ses matches officiels en commençant par la rencontre face à l'Espérance. Quels sont vos objectifs cette saison et que pensez-vous du calendrier? Comme tout grand club, le destin de l'Etoile est de jouer pour les titres, tant à l'échelle nationale que continentale. Cette saison, on n'aura pas le droit à l'erreur. Nous devons travailler davantage pour réussir notre mission pour mettre fin aux échecs des dernières saisons. Mhamed Fakher est là pour gagner les titres et cela ne me paraît pas difficile si mes protégés croient en leurs moyens à chaque match. Quant au calendrier, je crois qu'il est équitable pour tous les clubs de la ligue. Le plus important pour moi est de savoir gérer les adversaires un par un. Jouer face à l'EST en première ou dernière journée ça m'est égal.