Suite aux actions d'agents de gardiennage qui ont empêché le 5 et le 8 janvier les fonctionnaires et les responsables syndicaux de l'Utica d'accéder aux locaux, celle-ci a affirmé conserver son droit d'ester en justice Le bureau exécutif de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) a affirmé, hier, qu'il garde le droit de poursuivre en justice un groupe d'agents de sociétés de gardiennage. Cette position intervient «en raison de l'agression physique perpétrée contre les fonctionnaires de l'organisation empêchés également de travailler », précise l'organisation patronale dans un communiqué. L'Utica a également assuré, à l'issue d'une réunion urgente de son bureau exécutif, qu'elle compte adopter toutes les mesures prévues par la loi, en vue de protéger ses adhérents, ses fonctionnaires et ses locaux». Selon le communiqué de l'organisation, un groupe d'agents de gardiennage a empêché, lundi 5 janvier et jeudi 8 janvier, les fonctionnaires de l'Utica, les responsables syndicaux et des visiteurs d'avoir accès aux locaux, scandant des slogans contre le patronat et ses dirigeants. L'organisation patronale a mis en garde contre les retombées négatives de ces agissements sur le climat social dans le pays, estimant qu'ils portent préjudice aux relations établies entre l'Utica et l'Ugtt (Union générale tunisienne du travail) d'autant qu'un des éléments du groupe a revendiqué son appartenance à l'organisation syndicale. Pour le bureau exécutif de l'Utica, la résolution des problèmes sociaux ne peut être effectuée que dans le cadre du dialogue et des structures prévues par la loi et non pas en ayant recours à la violence et à l'attaque des responsables syndicaux.