Pas de blanc-seing à aucun gouvernement Le secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Sami Tahri, a annoncé que le communiqué relatif au démarrage des négociations sociales avec le nouveau gouvernement sera publié au cours de la première semaine qui suit la validation de ce gouvernement par l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il a expliqué, dans une déclaration à la presse, hier, à l'occasion de l'ouverture des travaux de la commission administrative de l'Ugtt qui se tient les 4 et 5 février à Hammamet, que les comités techniques chargés d'examiner tous les détails seront formés après la publication du communiqué. Il a fait savoir que les négociations portent sur l'année 2014. De son côté, le secrétaire général de l'Ugtt, Hassine Abassi, a regretté le retard accusé dans l'ouverture des négociations sociales, rappelant que les efforts déployés par la Centrale syndicale pour entamer les négociations avec le gouvernement Mehdi Jomâa ont échoué. Par ailleurs, Sami Tahri a déclaré que «l'union ne donnera carte blanche à aucun gouvernement et n'est ni en conflit continu ni en entente absolue avec tel ou tel gouvernement», affirmant que «les programmes, les dossiers devant être examinés et la manière de les traiter» sont les seuls à déterminer la relation entre les deux parties». Il a par ailleurs déclaré à l'agence TAP que l'Union a porté à la connaissance du chef du gouvernement désigné, Habib Essid, que la priorité doit être accordée aux questions sociales et lui a présenté des suggestions concernant les mesures urgentes pouvant être prises au cours des 100 premiers jours du gouvernement. Il s'agit, notamment, des majorations salariales, de l'application des accords signés, du rétablissement de la prime de recherche d'emploi et de la prise de mesures urgentes au profit des régions marginalisées et démunies.