L'ancien ministre des finances, Houcine Dimassi, a déclaré aujourd'hui, mercredi 25 février 2015, que le taux de croissance estimé à 2,3% était prévisible. Un taux qu'il considère faible en raison notamment de plusieurs facteurs, en l'occurrence la situation sécuritaire en Libye et l'ampleur de la crise économique en Europe, outre le tarissement de nos ressources naturelles dont le gaz naturel et les hydrocarbures. A tout cela s'ajoutent les sit-un répétitifs, les grèves successives et non -organisées, ainsi que le ralentissement dans la mise en œuvre des réformes structurelles qui s'imposent."C'est pour cela que le rythme de croissance de notre économie demeure très faible, le déficit enregistré dans le budget de l'Etat et la balance commerciale persiste, notre devise est en perpétuelle dégradation..., il est temps d'engager les réformes structurelles dans notre économie, cette situation ne peut plus durer. Un appel que je lance aussi bien au gouvernement qu'aux parties sociales et politiques pour sauver l'économie nationale et entamer dans l'urgence les réformes même si elles sont douloureuses...". L'ancien ministre a indiqué par ailleurs: " Nous devrons faire en sorte que notre économie ne doit pas être seulement basée, dans son rythme de croissance, sur les secteurs aléatoires liés aux conditions climatiques. Ainsi, les secteurs fondamentaux et structurels doivent être développé dans l'immédiat. Parmi ces secteurs, ceux des mines et du tourisme, à impacts multiples sur la balance commerciale. La mauvaise gestion, le terrorisme et les grèves successives ainsi que les problèmes structurelles sont à l'origine de la crise enregistrée dans ces deux secteurs stratégiques".