Le devoir de performance reste la principale motivation des boxeurs tunisiens Les tournois se succèdent et ne se ressemblent pas pour la sélection. Entre une échéance et une autre, il s'agit d'une belle opportunité pour une préparation souvent à la hauteur des événements. Il faut dire que là où elle passe, que ce soit dans les compétitions officielles ou amicales, la sélection ne manque pas à chaque fois de retenir l'attention. On ne cessera jamais de le répéter, la boxe est l'une des disciplines qui a non seulement offert à la Tunisie le plus grand nombre de médailles et de titres à travers les différentes époques, mais c'est aussi le sport qui exige le maximum d'abnégation, d'effort soutenu et surtout de sacrifice. Les exemples des champions qui ont réussi de cette manière à monter sur les plus hautes marches du podium inspirent les générations et livrent matière à réflexion. Autant de qualités que de contraintes, le devoir de performance passe toujours par là. La marge de manœuvre de la plupart des boxeurs se reflète sur le tableau de marche de la sélection. On retient cette aptitude à aller jusqu'au bout sans défaillance et sans aucun relâchement. Le mérite de la sélection revient à une pléiade de boxeurs qui se donnent aujourd'hui le droit et les arguments nécessaires pour s'imposer notamment sur le plan continental et international. Il s'agit d'une évolution qui répond à la nécessité de se mettre en évidence face à des adversaires de haut niveau. C'est de cette manière qu'ils ont pris l'habitude de progresser. Il faut dire qu'il ne s'agit pas là de nouveauté dans le parcours des boxeurs, et de la boxe tunisienne de manière générale. A travers les différentes générations, on a souvent cherché les performances de haut niveau. Des fois, on y était arrivé, dans d'autres, on avait échoué. Il fut un temps où on était resté sur un goût d'inachevé. Mais ici et là, la boxe tunisienne est restée fidèle à ses valeurs et à son ardeur. L'absence de moyens n'a pas souvent empêché les boxeurs de se mettre en évidence et de forcer la décision, la plupart du temps au bon moment et au bon endroit. En prévision des prochaines échéances, la sélection tunisienne prend part actuellement au tournoi de Doha au Qatar. Un rassemblement qui regroupe des équipes de haut niveau et qui ont acquis une tradition dans cette discipline. Douze pays sont au rendez-vous. Il s'agit de Tunisie, Maroc, Egypte, Australie, Inde, Pakistan, Sri-Lanka, Philippines, Biélorussie, Népal, Arabie Saoudite, et le Qatar en tant que pays organisateur. Le staff technique, composé de Khamaies Gannouni et Hammadi Chargui, a retenu cinq boxeurs pour prendre part à ce tournoi. Le choix répond notamment aux critères de performance et de la forme du moment des boxeurs. Il n'y a pas eu dans ce sens de surprise puisque les boxeurs les plus en vue sont restés sur la même lancée et n'ont pas accusé une régression dans le rendement. D'ailleurs, ceux qui ont des chances pour monter sur le podium lors des prochaines échéances figurent dans la liste retenue par le staff technique. La délégation tunisienne est conduite par Khemais Rfai, membre fédéral et président de la commission des équipes nationales. L'arbitre international Mohamed Darragi a été également retenu par les organisateurs de ce tournoi dans la liste de ceux désignés pour arbitrer les combats. Les boxeurs retenus Montacer Bouali (52 kg) Bilel Mhamedi (56 kg) Ahmed Mejeri (60 kg) Mohamed Amine Meskini (69 kg) Yahia Mkacheri (75 kg)