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Le psychiatre dans la cité : entre impuissance et espoir !!!!!!!
Publié dans Leaders le 11 - 07 - 2014

‘'Le matin: j'ai du mal, pourquoi je vais me réveiller pourquoi je vais sortir du lit".
‘'Chaque jour encore de nombreux conflits'' ceux sont les paroles que tout psychiatre entend au moins trois fois par jour.
Oui, le Tunisien se sent épuisé a peur d'affronter son quotidien, n'a plu beaucoup d'espoir dans la politique ni dans nos politiciens.
Nous sommes dans une période où les enfants sont à la maison, où le Tunisien dans la plupart des cas n'a pas les moyens d'offrir des vacances à sa famille.
Le psychiatre n'a souvent pas d'outils pour améliorer un quotidien devenu difficile. Un travail difficile à effectuer vu la mauvaise humeur de chacun et tout cela engendre des conflits intrafamiliaux qui s'amplifient vu les difficultés socio-économiques.
Au niveau du travail, à chaque fois qu'il y a conflit, le fonctionnaire, l'employé menace de prendre un congé psychiatrique.
De l'autre côté, le psychiatre quant il s'entretien avec le «patient», trouve en général une série de symptômes qui ne relève pas de la psychologie mais plutôt de nos nouveaux référents sociaux et de l'obligation de s'y adapter et surtout de la cherté de la vie et des multiples prêts faits par le tunisien qui n arrive plus à joindre les deux bouts.
Oui la santé mentale est un état de bien-être psychique et mental .Comment faire?
Donc, d'un côté on a tendance à tout psychiatriser et on demande des solutions aux psychiatres et d'un autre côté, on veut tout, et maintenant et en plus le psychiatre devient coupable de la crise économique.
Que peut-on faire face à des impasses à ses difficultés.
Avec le temps, on s'aperçoit que l'on est souvent impuissant face à la souffrance. On ne peut obliger une femme à re-aimer son mari et vice versa.
Comme on n'a aucun remède pour rendre une personne plus investie dans son travail et accepter d'être «humilie» ou «dévalorise» .
Cette crise sociale que nous traversons depuis plus de 3 ans est grave. Sur quoi allons nous aboutir, sur quelle idéologie allons nous atterrir.
Comment faire pour que le Tunisien se «ré intésse» à la chose publique?
Comment faire pour que le Tunisien puisse prendre son destin en main et qu il puisse croire qu il peut être acteur de son avenir et non spectateur?
Les feuilletons du mois de Ramadan, nous montrent un monde tunisien où la fortune est exhibée, la perversion est glorifiée et où le bonheur n'existe pas encore moins la bonté qui est associée à la naïveté et bêtises.
Certes, ils abordent des problèmes réels. Pourquoi une veuve n'aurait pas droit à une seconde vie?
Pourquoi le malheur s'abat sur une famille et ne la lâche pas.
MAKTOUB est très réaliste mais il ne faut pas exacerber la haine entre gens aisés et gens pauvres.
Il attise le feu qui est alimenté par le quotidien et démontre même que tout les riches sont ‘'pourris''.
Dans la rue, on se rend compte de cette scission ce clivage qui règne entre nous.
On ose plus se promener, on est tout le temps sur le QUI-VIVE inquiet.
Sommes-nous devenus paranoïaques, car méfiants par rapport à tout.
En ce début de mois de Ramadan, mois de paix, d 'amour, de générosité en théorie sommes-nous capables d'être sereins . L'année dernière, nous avons eu «Bardo» comme exutoire, aujourd'hui, on sent une démobilisation, un pessimisme nous prend avec surtout une incertitude par rapport à notre avenir. Tout n'est pas noir ou blanc, peut-être si les extrêmes acceptaient de vivre ensemble et de s'écouter sans se disputer ce serait mieux . Se baigner à la mer en maillot à côté d'un salifiste qui oserait. Mais il le faut bien.
Et la femme doit se battre pour ne pas perdre ses acquis trop contestés aujourd'hui. Il faut vraiment croire, il faut avancer, il faut se battre pour son pays . Oui, le psychiatre est là pour écouter la souffrance mais ne nous demandez pas de trouver des solutions miracles ni «d'écarter» des personnes pour causes psychiatriques. On ne peut ni prédire l'avenir, ni changer les structures et les comportements .On peut juste essayer de faire comprendre au patient les causes de ses souffrances pour qu il puisse mieux les gérer.
Rym Ghachem Attia


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