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L'heure du choix a sonné
Publié dans Leaders le 13 - 11 - 2014

Bien que n'adhérant à aucun parti politique, j'ai décidé en mon âme et conscience, de voter pour Nidaa pour les élections parlementaires d'octobre 2014.
Je me suis rappelé qu'après les élections d'octobre 2011, BCE avait, lors d'une cérémonie mémorable, remis sportivement les clés de la Kasbah à Ennahdha.
Je me souviens aussi que la vidéo fuitée par «Nessma» nous avait révélé un entretien amical entre BCE et Jebali qui sollicitait le point de vue du Premier Ministre sortant sur la composition du nouveau Gouvernement. J'avais déduit que tout allait bien pourvu que cette concertation se poursuive.
Mais nous avons vite déchanté au vu des déclarations etdes mesures prises par le parti au Pouvoir ce qui a poussé BCE à sortir de sa retraite et à fonder un rassemblement destiné à faire contrepoids à la force ascendante d'Ennahdha qui s'était engagée sur la pente glissante de la remise en cause de notre histoire et de notre modèle social.
Nous avons eu peur pour nous et pour nos enfants et nous avons soutenu massivement ce mouvement.
Cette peur existera toujours tant qu'Ennahdha n'aura pas tenu son Congrès et modifié sa charte!
Il était donc logique pour moi de voter pour Nidaa aux dernières élections. Mais malheureusement les résultats ont été en dessous de nos espoirs vu la courte majorité dont il dispose.
N'ayant pas la majorité de 109 voix, il devra rechercher des appuis pour constituer laborieusement son Gouvernement et faire passer ses textes de lois.
Si à cette situation peu enviable, vous avez un Président de la république n'appartenant pas à Nidaa, la tâche de ce gouvernement sera encore des plus difficiles. Les uns titreront à Hué et les autres à Dia et c'est le peuple qui souffrira.
La crainte exprimée par certains, d'éviter que Nidaa cumule la Présidence, ne se justifie pas. BCE a remis les clefs de la Kasbah en 2011 alors qu'il aurait pu, ne pas le faire pour une raison ou une autre et se maintenir au Pouvoir.
C'est une décision qui démontre sa maturité politique et qui est à mettre à son actif car il a accepté le jeu démocratique.
Au parlement Nidaa n'a pas les coudées franches.
Enfin, et surtout le peuple ne se laissera pas faire avec sa société civile en étatd'éveil permanent.
Ces raisons font que je ne voterai pas pour les tenants de cette démarche déloyale qui ne s'explique que par leur volonté d'écarter BCE de la course au perchoir prenant ainsi l'électeur pour un imbécile.
J'écarterai les nouveaux venus dans la politique et ceux qui ont travaillé 23 ans avec l'ancien régime sans avoir l'honnêteté et le courage de dénoncer les dérapages dont tout le monde discutait entre quatre murs mais sans en administrer de preuve.
Ceux-là avaient certainement plus d'une preuve et c'est malhonnête de leur part de cacher des vérités au peuple. Ils ne sont donc pas crédibles et je ne voterai pas pour eux.
Il me reste quatre dont je dois choisir un à savoir, Nabli, Marzouki, Hamma et BCE.
Nabli qui est de formation économique, financière et monétaire a mal choisi son cheval de bataille. A la tête du Gouvernement il pourrait faire beaucoup de choses.
Son attachement à la Présidence avec une volonté de présider chaque conseil des ministres, tenez-vous bien, sera une source certaine de conflits de compétence.
Si j'étais Premier Ministre je n'accepterais pas qu'il vienne prendre ma place et peser de tout son poids pour modifier des prises de position dans le sens qui lui convient sans omettre les conflits dans les chiffres. Il y aura en fait deux gouvernements, un à la Kasbah et un à Carthage, deux staffs !
Est-ce le rôle du Président de la République d'être toujours à la Kasbah comme si le chef du Gouvernement était un incapable ? Le Président sera en fait le véritable chef de l'exécutif avec cette concentration de pouvoirs. Je ne voterai donc pas pour lui.
Je ne voterai pas pour Marzouki pour diverses raisons bien qu'il ait été un ennemi juré de Ben Ali et ait eu le courage de l'affronter.
Son expérience au Gouvernement n'a pas été brillante et n'a pas su ou pu infléchir Ennahdha quand il était faisait partie de la « Troika ».En outre, sa campagne électorale comporte des ratés impardonnables de la part d'un Président qui se déclare en communion avec les LPR (au Colisé les représentants des LPR étaient aux premières loges) et un cheikhà Msaken connu pour ses positions extrémistes. Il a même osé traiter les présidentiables de « taghout ».
Un président qui ne contrôle pas ce qu'il dit et œuvre pour diviser les citoyens ne mérite pas d'être élu.
Hamma est une personnalité des plus respectables et des plus sincères.C'est un brillant défenseur des faibles.Son passé illustre son combat inlassable contre l'oppression et la dictature. Son choix comme Président me tente.
Mais, car il y a un mais.
En effet, il n'y a pas que Hamma, il y a derrière lui le front populaire et ses positions radicales surtout en matière économique. A la Présidence, il essaiera de les traduire dans les faits au niveau du Gouvernement et sera de ce fait une source certaine de conflits majeurs. A mon grand regret, je ne voterai pas pour lui.
Compte tenu de ce qui précède, je voterai donc, inchallah, pour BCE, la conscience tranquille.
Par cet acte, je m'inscris en harmonie avec mon vote pour le Parlement. Je renouvelle ainsi ma confiance à l'homme qui a eu l'initiative et pu, en si peu de temps, contrebalancer Ennahdha pour le bien de la démocratie. Il est entouré par une pléiade de compétences .Il a un programme politique et économique ce qui ne l'empêche pas d'en discuter avec les autres partis avant de former un Gouvernement qui ait le soutien de la majorité du peuple.
A la Présidence, il n'interférera pas dans les affaires du gouvernement et aplanira plutôt les éventuelles difficultés et lui rappellera, si besoin est, ce qui a été convenu avec les partis.
Sur le plan intérieur, Il a administré la preuve qu'il est apte à gérer les situations difficiles et à préserver la sécurité du pays au moment de la révolution libyenne.On ne change pas une personne qui a fait ses preuves et n'a rien à apprendre.
A l'extérieur, avec son savoir-faire, il saura recueillir l'appui politique et financier des bailleurs de fonds publics et privés nécessaires au Gouvernement pour relancer la croissance dans l'intérêt de toutes les régions et de toutes les couches sociales.
Enfin, il n'aspirera pas à un nouveau mandat, contrairement aux «jeunes» loups.
J'ai fait mon choix. C'est mon droit et ma conscience est tranquille. Je souhaite ne pas avoir à le regretter tout en soulignant, à l'attention de BCE et de son équipe, que nous descendrons dans la rue pour vous «dégager» si vous dérapez !


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