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Réalisme et moins de diplomatie
Publié dans Leaders le 24 - 05 - 2015

En matière de relations internationales –autant que celle inter –individuelles - les intentions ne sont pas toujours exemptes d'arrières pensées.
C‘est à l'aune de la dimension diplomatique et du poids économique que se jauge l'importance d'un pays même si sous l'angle du droit international public il bénéficie -en tant qu'Etat -d'un plein statut souverain dans l'arène de l'ONU (assemblée générale); l'arrière-cour du conseil de sécurité.
Ce dernier façonne la planisphère selon les intérêts de ses cinq membres permanents lesquels s'arrogent le droit régalien du veto.
Depuis l'après-seconde guerre mondiale; l'organisation onusienne fonctionne selon un ordre préétabli par les vainqueurs auxquels s'est jointe tardivement la Chine.
Toutefois? le statut sus mentionné -qui n'est sur le plan formel qu'un siège et un drapeau -doit être traduit par une conduite responsable de l'Etat qui l'occupe en remplissant ses engagements par une conduite responsable de ses affaires au double plan interne qu'externe en faveur de la «la paix et la sécurité» sans lesquelles il serait vain d'ergoter sur la liberté et le développement . Apparemment -le maître de Damas n'a pas encore assimilé la leçon …
Après le démantèlement de l' union soviétique et la conversion de la chine maoïste au capitalisme ambiant, la démocratie et les droits de l'homme se sont transformés en un nouveau cheval de Troie pour sanctionner les Etats-voyous par le biais du droit dit «humanitaire d'ingérence». Israël out. "Sa sécurité" étant au dessus de toute autre considération! Ailleurs? des interventions militaires n'ont pas résolu pour autant les problèmes humains posés auparavant en termes politiques.
Dans plusieurs de ces Etats l'appétit –maladif- du pouvoir des dirigeants mafieux font perdre aux peuples des rendez vous historiques de l'alternance politique; à travers le suffrage universel.Pacifiquement .
Grace à un geste désespéré d'un marchand ambulant dont l'immolation par le feu a ému la conscience humaine et dévoilé l'ampleur de l'injustice politique et économique que son peuple subissait depuis des lustres. Le peuple tunisien était alors déterminé à l'auto - réappropriation de sa dignité sur son propre sol. La fuite de «l'artisan du changement» Ben Ali a épargné par ailleurs au pays le scénario de la guerre civile … Ainsi fleurit à Tunis le 14-01-2011 «le printemps arabe».
Acte un: processus du ras le bol et démocratie
Acte deux: processus de redistribution des rôles et justice transitionnelle
Acte trois: comment prémunir le double processus
Evoluant dans un contexte régional volatil; la Tunisie compte sur ses potentialités et l'appui de ses amis occidentaux traditionnels pour l'aider à passer à gué.
Or leur chef de file n'est autre que Washington. Dans cette conjoncture la dernière visite du chef de l'état aux States aurait pu s'en tenir à l'aspect déclaratif -protocolaire de « visite d'état» et sans la signature de ce mémorandum dont on ignore la teneur et contesté par une opinion sous informée.
A commencer par la compétence de son signataire. Sera –ce un coup «de haute diplomatie» de Beji caid Essebsi qui peut à tout moment s'en laver les mains; si par hypothèse (plausible) les Etats unis venaient un jour à entreprendre une expédition dans la région et demander des «facilités logistiques» à son nouveau partenaire privilégié (tunisien ) -hors Otan! Trop tard.
Quand bien même le signataire se reconnait juridiquement «non qualifié»; pourquoi alors tant de précipitation. On aurait du temporiser; parapher ou simplement se contenter de la formule rituelle de «la déclaration commune».
Dés lors ; le peuple tunisien est en droit à plus de clarification; sachant que le peuple américain a été et lui sera ami et solidaire dans l'épreuve.
Le président de la République n'ignore pas que même si l'on change le cours de l'histoire on ne change pas la géographie. La Libye et l'Algérie sont des voisins stratégiques de notre pays qui -doit à son tour -s'impliquer et étendre son parapluie pour promouvoir le dialogue politique inter- libyen. Rabat; Alger et le Caire le font. Dans leur intérêt. Tout comme Washington pousserait ses pions vers sa «solution» de la crise libyenne aux enjeux multiples. Dans le cas de figure; il n'y a pas lieu de se barricader derrière «la neutralité positive». Soyons réalistes.
Le cas libyen n'est pas celui de la la guerre fratricide au Yémen…Il est à vol d'oiseau de notre flanc sud-est. Sa gangrène risque de s'étendre à l'ensemble de la région sub-saharienne. Moins de diplomatie c ‘est aussi de la diplomatie.


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