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Les Libanais se pincent le nez et se révoltent
Publié dans Leaders le 01 - 09 - 2015

Le ras le bol a fini par avoir raison de la patience du peuple libanais. La crise des déchets est la grosse goutte qui a fait plus que déborder le verre. Les Libanais, toutes générations confondues, sont sortis par milliers dans les rues de Beyrouth pour crier leur indignation et leur exaspération face au mépris qu'ils subissent depuis des décennies par leurs "autoproclamés" dirigeants politiques. Le slogan "Vous puez" est écrit en grandes lettres sur des pancartes géantes et scandé haut et fort par des milliers de manifestants ,toutes confessions confondues, dans les rues de la capitale libanaise : Beyrouth.
Le système oligarchique et corrompu imposé aux Libanais ne passe plus. Les quelques patriarches détenteurs du pouvoir politique font la pluie et le beau temps sans se soucier de l'état du pays ni de celui des citoyens. Cette situation qui perdure a fini par faire exploser la colère de ce peuple qui aspire, après une longue guerre traumatisante, au "repos du guerrier".
CE PEUPLE condamné par sa géographie et profondément blessé par son histoire est fatigué de faire les frais d'une politique qui arrange tout le monde sauf les Libanais eux- mêmes.
CE PEUPLE ne supporte plus d'être trahi par les siens et envahi par les autres.
CE PEUPLE, aujourd'hui, hurle son dégoût, crie haut et fort non à la corruption et réclame à cor et à cris des élections législatives et présidentielles.
Question : Peut- on encore imaginer de nos jours un pays sans président de la République pendant un an et demi, avec une classe politique indifférente et s'accommodant de la paralysie qui frappe sa patrie ?
Cette fois-ci, les enfants du pays du cèdre ne semblent plus prêts à laisser bafouer une fois de plus leur dignité et insulter leur intelligence. Ils ne veulent plus que leur pays demeure l'espace privilégié où tout le monde vient régler ses comptes sous le regard complaisant de certains. LE PEUPLE libanais semble désormais déterminé à ne plus se laisser manipuler par une classe politique à laquelle il ne croit plus et dont il ne veut plus. Une classe politique qui, atteinte du syndrome de Stockholm, est elle- même otage en raison de ses intérêts et de ses affiliations aux conflits régionaux de toutes sortes. Cette classe reste insensible aux problèmes posés par les épineuses questions socioéconomiques qui secouent le Liban et joue le jeu dangereux du sectarisme politique pour contourner les vrais problèmes et se maintenir au pouvoir.
Mais trop c'est trop! Actuellement, ce peuple libanais à bout de patience bat le pavé et dénonce ces pratiques. Il réclame un Etat qui fonctionne, qui se respecte pour être en retour respecté.
Voilà encore un pays arabe moderne qui, comme la Tunisie, aspire à un véritable Etat de droit garant de la paix et de la sécurité de sa population : Est-ce trop demander ? La fièvre du « printemps arabe » a-t-elle contaminé le Liban?


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