Tunis accueille la deuxième session des consultations politiques tuniso-irakiennes    Invalidation du passeport tunisien ? Le ministère de l'Intérieur précise    Siliana: les travaux de réalisation des barrages avancent à un rythme soutenu    Démarrage de la saison de la Omra à l'aéroport Enfidha-Hammamet    Fenix Rally 2025, 5ème édition du 31 octobre au 6 novembre : les principales étapes    Where the Wind Comes From de Amel Guellaty meilleur film arabe à El Gouna Film Festival 2025    Hafedh Abdelmelek - Un quart de siècle de révolution invisible des nanosciences: dynamiques globales et émergence Tunisienne    Location-accession : l'Etat investit pour 1 000 nouveaux logements    Le célèbre film Rih Essed ou L'Homme des Cendres de Nouri Bouzid restauré en Italie, bientôt au cinéma    Bande de Gaza: tous les dons en nature non acheminés ont été remis au Croissant Rouge tunisien    Pas d'autorisations de crédit : La Poste tunisienne clarifie sa position    Zoubaier Bayya démissionne de la présidence de l'Etoile du Sahe    Du 27 octobre au 2 novembre : une caravane de santé multidisciplinaire devant le théâtre municipal de Tunis    Club Africain prend des mesures disciplinaires : Chafai suspendu d'urgence    La Fondation « Fidaa » suit de près le dossier des logements sociaux    Galaxy XR introduit une nouvelle catégorie d'appareils natifs de l'IA y compris des lunettes d'IA    Ali Zarmdini : « le vol du musée du Louvre est l'un des vols les plus rapides et les plus audacieux de l'histoire des musées »    Le dernier rêve d'Abdessalem Kallel    Dans la nouvelle loi sur le travail... titularisation immédiate de toute personne travaillant sous contrat à durée déterminée    Chine : bientôt impossible de parler de médecine ou de finance sans diplôme    Khalil Jendoubi sacré Champion du Monde de Taekwondo et se qualifie aux Jeux Olympiques LA 2028    Tahar Bekri: Complainte de l'olivier    Destination Tunisie : le nombre de touristes britanniques a augmenté de 42%    Ligue des champions – 2e tour préliminaire retour – EST-Rahimo FC (3-0) : L'expérience des "Sang et Or"…    Le virus "Alpha" se propage en Tunisie : un cousin du Covid, mais moins dangereux    Ligue 1 – 11e journée : L'Espérance de Zarzis se replace    La Garde nationale démantèle un réseau international de trafic de drogue entre la Tunisie et la Libye    Météo : jusqu'à +14°C au-dessus des normales en Tunisie    Suspension du tiers payant pour les maladies ordinaires à partir d'aujourd'hui    Aujourd'hui, le procès du complot contre la sûreté de l'Etat se tient à distance à Tunis    Secteur du livre en crise : les éditeurs tunisiens sonnent l'alarme    Un public exceptionnel pour écouter Aziz Krichen en analyste des pensées de la gauche tunisienne (Album photos)    Afrique du Sud – Palestine : un engagement forgé par l'histoire de l'apartheid    Association des anciens ambassadeurs et consuls généraux de Tunisie : le nouveau comité directeur    Littérature francophone : deux rendez-vous sont prévus la semaine prochaine à Tunis    Mohamed Khalil Jendoubi offre à la Tunisie le titre mondial de taekwondo en Chine    Médenine abrite la 28ème édition de son Festival National du théâtre expérimental, session hommage à Anouar Chaafi    Rafaâ Ben Achour - L'avis de la Cour internationale de Justice du 22 octobre 2025: Obligations d'Israël    Météo en Tunisie : pluies éparses attendues sur le Nord-Ouest    Entre traditions et diplomatie : l'Ambassadeur britannique en Tunisie célèbre les liens entre deux cultures    S.E. Roderick Drummond ambassadeur du Royaume-Uni : La Tunisie est un pont entre tradition et modernité    Ameur Bahri: Une allégorie singulière    Météo en Tunisie : nuages passagers sur la plupart des régions    Aziz Krichen, ce vendredi à Al Kitab; pour débattre de son nouveau livre «A contre-courant»    Quand le trottoir devient un tribunal : l'Allemagne se penche sur le catcalling    Vient de paraître : Une fille de Kairouan de Hafida Ben Rejeb Latta    Sarkozy se rend en prison à bord de sa voiture personnelle    Pétrole russe : Pékin dénonce les “intimidations” de Trump et défend ses achats “légitimes”    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement
Publié dans Leaders le 16 - 07 - 2010

Sur les neuf décisions annoncées par le Président de la République dans son discours à l'occasion de la Journée du Savoir, trois concernent l'apprentissage des langues avec « la création d'un Centre national des langues, appelé à veiller à l'amélioration de la qualité des programmes et contenu de la formation des enseignants des langues », « la mise au point d'un plan éducatif pour la promotion de l'enseignement des langues au sein des institutions universitaires » et « la création d'un autre village des langues appelé à fonctionner toute l'année. » C'est dire l'importance que l'Etat accorde désormais à ce dossier qui, faute d'avoir été traité par le passé, constitue, aujourd'hui encore, le talon d'Achille de notre système éducatif.
A quoi bon accumuler les connaissances si on ne parvenait pas à les énoncer clairement et sans recourir à un sabir incompréhensible, ni à les communiquer à nos élèves dans une langue intelligible, car le problème concerne autant les enseignants que les élèves ? A quoi servirait-il de collectionner les diplômes si on n'arrivait même pas à rédiger correctement une demande d'emploi ?
On entend souvent dire que les Tunisiens sont doués pour les langues. Ce fut, sans doute, vrai, il y a quelques décennies. Ce n'est plus le cas depuis qu'on a réduit à la portion congrue, la part des matières littéraires dans les programmes des filières scientifiques notamment et négligé le recyclage des enseignants de langues. Aujourd'hui, les Tunisiens apprennent plusieurs langues comme l'italien, l'allemand, l'anglais, l'espagnol, le japonais et même le chinois, en plus de l'arabe et du français, mais n'en maîtrisent aucune. Une situation qui nous fait regretter le bon vieux temps où les Tunisiens, pour ne parler que deux langues n'en étaient pas moins à l'aise dans l'une comme dans l'autre parce qu'ils avaient été éduqués par leurs maîtres dans le respect de la langue qu'on leur avait enseignée. Ce qui n'excluait pas, il est vrai, parfois, quelques excès comme la tendance à privilégier la forme au détriment du fond. Nos aînés nous parlaient souvent des clameurs provoquées par les acteurs de théâtre dès qu'ils commettaient une faute de grammaire ou même de prononciation. Autres temps, autres mœurs.
Ce qui conçoit bien doit s'énoncer clairement. Cet axiome de Boileau est plus que jamais d'actualité. Le savoir se diversifiant et se complexifiant chaque jour davantage, rien ne vaut une langue limpide et bien maîtrisée pour le véhiculer. Il faut espérer que les mesures annoncées y contribueront.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.