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Mohamed Larbi Bouguerra: A Paris, la Palestine au cœur
Publié dans Leaders le 11 - 09 - 2020

Correspondance spéciale pour Leaders - Les partisans parisiens de la paix et de la justice répondent toujours « présent » quand il s'agit de la Palestine en admirateurs du grand poète et résistant à l'Occupation de son pays, René Char qui disait : « Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience ».
Ainsi, hier, jeudi 10 septembre 2020, ils étaient, sous un soleil de printemps, en bord de Seine, au carrefour du Quai d'Orsay et du pont des Invalides, face à l'avenue de La Tour Maubourg et à l'ambassade des EAU, pour « Dire NON à « la normalisation » avec le régime de colonisation et d'apartheid » et pour manifester leur condamnation du honteux et indigne accord conclu entre les dirigeants autoritaires des EAU et d'Israël - soutenu par la Maison Blanche - accord qui ne fera rien contre les brutales et incessantes agressions israéliennes que mènent, en gros, Netanyahou et sa clique contre les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. L'arrêt de l'annexion de la Cisjordanie dont se prévalent, à tort, les dirigeants émiratis, est un mensonge dont personne n'est dupe. Cet infâme accord parlait de « paix » au moment même où l'ennemi sioniste bombardait les populations désarmées de Gaza et tirait à vue sur les pêcheurs palestiniens.
En réponse à la trahison de la dictature des Emirats arabes unis, les manifestants appellent le peuple émirati à boycotter toute présence ou activité israélienne dans le pays ou ailleurs et à refuser de s'engager avec l'ambassade israélienne ou avec des entités partenaires avec elles et avec toutes les institutions israéliennes complices.
Les manifestants ont appelé les peuples du monde arabe ayant soif de liberté et de justice sociale avec le soutien du réseau de solidarité avec le peuple palestinien en France et dans le monde, à continuer à résister activement à cette normalisation abjecte, en :
• boycottant toutes les activités, festivals et projets parrainés par le régime des Emirats arabes unis, y compris l'EXPO de Dubaï, le Dubai Shopping Festival, ainsi que les conférences, festivals sportifs, culturels, économiques et financiers ;
• boycottant toute société émiratie ou autre qui deviennent complices de la mise en œuvre de cet accord de normalisation avec Israël ;
• s'abstenant de se rendre en Palestine, y compris à la mosquée al-Aqsa, en vertu de cet accord contraire à l'éthique, et de participer à des initiatives de confession qui sous-tendent ce soi-disant « Accord d'Abraham ».
Le peuple palestinien, soutenu par la majorité absolue dans le monde arabe et par les gens de conscience dans le monde entier, continuera à résister à la colonisation israélienne et au son régime d'apartheid, en insistant sur notre droit inaliénable à la libération, à l'autodétermination, à la liberté et à la dignité dans notre patrie. Nous appelons le monde entier à intensifier les campagnes de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS), contre l'annexion et l'apartheid en cours par Israël.
La manifestation était parrainée, entre autres, par des ONG palestiniennes, tunisiennes (CRLDHT, ATMF, UTAC, ADTF, FTCR, ACDR…), algériennes, marocaines, égyptiennes, l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP), le NPA, des ONG écologistes comme PEPS, le Collectif judéo-arabe pour la Palestine, les universitaires d'AURDIP
A la librairie résistance
A partir de 19h30, ce même jeudi 10 septembre 2020, le Dr Christophe Oberlin présentait, à la célèbre et vaillante Libraire Résistance (17èmearrondissement) - librairie propalestinienne en plein cœur de Paris- son dernier ouvrage « Les dirigeants israéliens devant la Cour Pénale Internationale. L'enquête ».
Le Dr Christophe Oberlin -spécialiste de la chirurgie de la main- se rend à Gaza trois fois par an depuis une vingtaine d'années.
Le Dr Christophe Oberlin, témoin privilégié du terrain palestinien, conduit des dizaines de missions médicales à Gaza, et en même temps familier des rouages de la Cour pénale internationale, retrace, dans cet opus, les offensives sanglantes sur la Bande de Gaza, l'accumulation tranquille des crimes les plus odieux. « Nous savons où va chaque balle », déclare l'état-major israélien. Se doute-il que chaque crime, dûment documenté, est rapporté à la Cour pénale internationale ? Un travail médico-légal opiniâtre et confidentiel commencé en 2014 qui permet aux victimes palestiniennes et notamment de la Bande de Gaza d'être aujourd'hui partie prenante à l'enquête qui va s'ouvrir à La Haye.
Pour notre auteur, « le tournant du XXIe siècle fut marqué par deux événements contradictoires. Les attentats du 11 septembre 2001, point de départ d'un déchaînement militaire inouï aboutissant à la destruction de pays entiers sous couvert de lutte contre le terrorisme ; mais aussi, passée inaperçue, l'entrée en fonction de la première Cour pénale internationale permanente en charge des crimes de guerre en avril 2002. Une concrétisation de l'aspiration des peuples à davantage de droit et de justice, protestation silencieuse de 60 puis 123 pays face à la stratégie du chaos ».
« Quelque 20 ans plus tard, tandis que la plus extrême violence continue à s'abattre sur le Proche-Orient, est annoncée une ouverture d'enquête par la procureure de la Cour pénale internationale sur les crimes commis dans l'Etat de Palestine. Un choc qui fait hurler la partie israélienne et américaine, et en même temps stupéfie les victimes qui ont du mal à y croire. Ainsi le fracas des bombardements couvre depuis des années le cliquetis discret du métronome du droit qui oscille imperturbablement. Les dirigeants israéliens ne sont plus les maîtres de l'horloge ».
Enfin, last but not least, aujourd'hui vendredi 11 septembre 2020 démarre l'incontournable Fête du journal L'Humanité.
La Palestine y est présente autour de la question des réfugiés palestiniens et de la question d'un Etat palestinien. Les orateurs sont Leïla Shahid, ancienne représentante de la Palestine près l'UE, Charlotte Blandiol-Faride, maire de Mitry-Mory et Pierre Barbancey, grand reporter à l'Humanité.
Comme on le voit, à Paris, nombreux sont celles et ceux qui disent avec Nelson Mandela : « Notre liberté demeurera incomplète tant que la Palestine est prisonnière. »


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