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Des partis tirent la sonnette d'alarme
Publié dans Le Temps le 01 - 06 - 2018

La situation ne peut plus être pire, avec le conflit ouvert entre deux principaux dirigeant de Nidaa Tounès, le chef du gouvernement Youssef Chahed, et le directeur exécutif autoproclamé, Hafedh, le fils du président Béji Caïd Essebsi.
Plusieurs partis tunisiens ont mis en garde contre l'aggravation de la crise politique au pays après l'allocution du chef du gouvernement Youssef Chahed mardi soir à l'adresse du peuple tunisien.
Pour le parti Al Joumhoury, le gouvernement Chahed «est l'illustration de l'échec du pouvoir issu des élections de 2014 en raison de l'absence d'une vision, d'une volonté de réforme réelle ou d'un traitement des échéances présentes vers l'atténuation du chômage, le développement, l'équilibre régionale et la lutte contre la corruption».
Dans une déclaration rendue publique mercredi, le parti a estimé que les négociations sur le document de Carthage 2 qui ont duré près de trois mois «ont davantage fragilisé la situation et paralysé les structures du pouvoir rendant de ce fait inéluctable le changement du gouvernement d'union nationale qui a perdu le soutien de la plupart de ses signataires, en raison des coups que lui ont porté les partis au pouvoir lesquels font de défont les gouvernements à cause de leurs luttes intestines et leur volonté de positionnement».
«La Tunisie a besoin aujourd'hui d'un gouvernement retreint se fixant pour objectif de limiter la détérioration de la situation socio-économique, préserver la sécurité, assainir le climat politique et préparer le pays aux prochaines élections avec un engagement du pouvoir exécutif bicéphale de se consacrer aux affaires de l'Etat sans se porter candidats aux prochaines élections et de réunir les conditions politiques propices à une sortie de crise loin des luttes de successions qui se profilent à l'horizon et dont la Tunisie a lourdement pâti dans sa récente histoire politique», souline Al Joumhouri.
De son côté, Ghazi Chaouachi, secrétaire général du courant démocratique, a estimé que l'allocution du chef du gouvernement «a été tardive car les problèmes qu'il évoque et les entraves qu'il rencontre étaient perceptibles dés ses débuts et de ce fait il aurait du les faire savoir bien avant».
«Le chef du gouvernement a essayé de mettre en valeur les réalisations de son gouvernement mais a du faire face à des obstacles, dont la crise au sein du parti Nidaa Tounes, dont le responsable est son directeur Afedh Caid Essebsi, qui a atteint les structures de l'Etat», a ajouté Chaouchi dans une déclaration à l'agence TAP.
Le secrétaire général du courant démocratique a indiqué que le chef du gouvernement «a avancé des contre-vérités dont le taux de croissance de 2,5 % alors que celui-ci est conjoncturel, la preuve qu'il ne contribue pas à améliorer la situation économique». Il a d'autre part critiqué Youssef Chahed d'avoir «exploité une tribune médiatique publique (Watania 1) pour régler ses comptes avec le directeur exécutif de Nidaa Tounes Hafedh Caid Essebsi et adresser des accusations a son parti», estimant que le chef du gouvernement «est tenu aussi d'assumer sa part de responsabilité».
«Le chef du gouvernement s'est évertué à mettre l'accent sur l'intérêt de la Tunisie et l'absence d'ambitions personnelles lors des élections de 2019 alors que tout indique le contraire», a-t-il ajouté.
Pour sa part Karim Helali, président du bureau politique d'Afek Tounes, a appelé sur sa page Facebook «à mettre un terme à la crise aigue que vit depuis trois ans Nidaa Tounes, une des composantes importante de famille politique du centre, qui a influé sur le rythme des reformes économiques et sociales, sur le climat politique général dans le pays et sur le rapprochement des courants modernistes et l'instauration de l'équilibre politique avant l'échéance de 2019».
Le parti Harak Tounes Al Irada a qualifié, de son côté, la suspension du document de Carthage de «fin naturelle d'un processus tortueux basé sur des équilibres précaires, des calculs étroits et des consensus fallacieux qui a fini par un échec total dans la gestion des dossiers économiques et sociaux et la préservation de l'image de la Tunisie et de son crédit».
Il a appelé les organisations sociales à prendre leur distance de «ce processus suspect et d'assumer leur rôle originel dans l'instauration de l'équilibre social et la défense de ses adhérents après la crise politique profonde que connait le système politique au pouvoir».
Le Parti populaire républicain a rendu pour sa part le président de la république «totalement responsable de la détérioration de la situation dans tous les domaines», estimant que «celui qui a choisi les gouvernements successifs est responsable des crises à répétition, de la violation de la constitution et de la mainmise des pouvoirs».
«Le parti Ennahdha est devenu un arbitre dans la vie politique et le gouvernement gérera son échec sous sa protection alors que la présidence de la république poursuivra son plan pour briguer un nouveau mandat après avoir neutralisé le chef du gouvernement dans la course pour la présidence», ajoute le parti.
Le Parti des travailleurs a souligné qu'il était «convaincu que le faux consensus entre les mouvements Ennahdha et Nidaa Tounes tout en consacrant les orientations socio-économiques réactionnaires hostiles aux intérêts du peuple et du pays va se transformer rapidement en une lutte acharnée pour se partager le gâteau et le contrôle des centres de pouvoir et d'influence qui n'a aucun rapport avec les intérêts du peuple et ne profite qu'aux intérêts des partis concernés, les figures du pouvoir et leurs familles ainsi que les lobbies qui les entourent».
«Nous mettons en garde contre l'amplification de la crise, l'effondrement de l'économie, l'exacerbation des conditions de vie difficiles des citoyens et citoyennes (chômage, marginalisation, pauvreté, cherté de la vie, détérioration des services...) et l'ouverture du champ à l'intervention de puissances étrangères pour imposer leurs choix et installer leurs pions à la tête des institutions de l'Etat», écrit le parti.
Il a rendu responsable «la coalition au pouvoir (présidence, chef du gouvernement, parlement et partis) de vouloir mener le pays vers la faillite et le chaos».


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