* L'image du djihadiste dans les romans de Chadia Guesmi et Mohamed Aissa Meddeb Après sa première rencontre consacrée au "personnage historique dans le roman tunisien ", la maison du Roman à la Cité de la culture poursuit les activités de ce cycle ramadanesque avec au programme de la soirée de mercredi, une rencontre sur le thème de " l'image du djihadiste dans les romans de Chadia Guesmi et Mohamed Aissa Meddeb " en présence des deux auteurs et de plusieurs universitaires et hommes de lettres. A l'ouverture de cette rencontre présentée par l'auteur Mohamed Habacha, Kamel Riahi, directeur de la Maison du Roman a exposé les raisons du choix de cette thématique qui selon lui, a été traitée bien avant les révolutions arabes et plus précisément après le 11 septembre 2001. Les plus importants romans qui ont traité de cette problématique sont entre autres " Riyh Al-Janna (Heaven's Wind)" de l'écrivain saoudien Turk? al-Hamad dans lequel il analyse cet évènement qui a secoué les USA avec des incidences désastreuses sur le monde entier, " Irhabi 20 (terroriste 20)" du Saoudien Abdallah Thabet, " Oktoulouhom Jamian (Tuez-les tous) " de l'Algérien Slim Bachi. C'est pourquoi il est important "de nous pencher sur les romans tunisiens qui ont évoqué cette question à travers des expériences littéraires contemporaines" a expliqué Kamel Riahi. A cet égard, le choix du terme " Djihadiste " n'est pas fortuit mais un choix réfléchi pour "nous écarter de l'approche simpliste du traitement de cette question par les étrangers tout en traitant l'ensemble du processus en partant de l'avant djihadisme. Notre approche ne part d'aucun préjugé sur ces personnages " a-t-il mentionné. Pour sa part, l'auteure Chadia Guesmi, lauréate du Comar d'Or pour son ouvrage " Al Massab ", a présenté son parcours de romancière ainsi que des extraits de son dernier roman " Rayat Soud (Des étendards noirs) ". " Quand j'aborde mon expérience dans l'écriture du roman, elle me parait simple c'est pourquoi je la résume en quelques phrases " a-t-elle indiqué. Et d'ajouter, le roman " Des Etendards noirs " reprend des faits réels, c'est pourquoi la précision et la rigueur sont importantes. Elle part des manifestations estudiantines à l'affaire de Soliman en passant par l'incendie de la Zaouia de Saida Manoubia jusqu'à la révolution tunisienne. Je rapporte tout le processus viral du djihadiste sans aucun préjugé ". L'écrivain et critique Mohamed Aissa Meddeb qui a écrit le roman, la critique, la nouvelle et qui a produit plusieurs programmes de littérature a présenté son roman " Jihad Naem (Doux jihad) " récompensé par le Comar d'Or et dans lequel il a traité de la question de l'immigration clandestine, de la violence, du terrorisme et de la corruption. Il a fait savoir qu'il n'avait jamais espéré dépasser l'expérience de la nouvelle. Son expérience avec l'écriture a débouché sur le roman et la recherche historique. Et d'expliquer " Dans mon roman "Djihad Naem", j'ai analysé les raisons psychologiques, sociologiques, idéologiques qui interviennent dans la formation du djihadiste. J'ai pris même la défense des jeunes en décortiquant les mécanismes poussant les jeunes à s'inscrire dans les mouvances de Daech tout en présentant l'histoire de Nidhal dont la précarité l'a poussé à l'immigration clandestine avant d'atterrir dans les zones de terrorisme " a-t-il conclu. * «Jurassic World», les dinosaures sont de retour Ils ont disparu, il y a 66 millions d'années, mais cela fait 25 ans maintenant qu'ils revivent sur grand écran : les dinosaures sont de retour dans le film « Jurassic World », qui sort ce mercredi 6 juin sur les écrans français. Steven Spielberg avait adapté en 1993 le roman à succès de Michael Crichton qui montrait des scientifiques créer des animaux préhistoriques à partir de leur ADN fossilisé. Après deux suites, la saga a repris avec de nouveaux personnages en 2015. « Jurassic World : Fallen Kingdom » exploite un filon très rentable. Les dinosaures recréés par l'homme risquent une seconde extinction... Parqués sur une île au large du Costa Rica, ils vont être engloutis par l'éruption imminente d'un volcan. Owen et Claire, le couple vedette du volet précédent, vont tout faire pour les sauver. Certes, le scénario multiplie les situations attendues, les dialogues téléphonés et les scènes d'action pour plaire à un jeune public... Les deux acteurs principaux, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, ne brillent pas par la finesse de leur jeu. Mais le film remplit sa mission de blockbuster pétaradant. Le réalisateur, l'Espagnol Juan Antonio Bayona, a voulu rendre le film plus effrayant que les précédents. Pour les effets spéciaux, il combine images de synthèse et animatronique, ces dinosaures animés à distance. Résultat : des séquences très crédibles, qui impressionneront les plus jeunes. Il y a trois ans, Jurassic World avait rapporté à Universal 1,6 milliard de dollars, dix fois plus que ce qu'il avait coûté. La reprise de la saga prouve bien que Hollywood préfère désormais consacrer des budgets à l'exploitation de franchises, plutôt qu'à la prise de risques artistiques...