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Que nous reste-t-il à fêter ?
Publié dans Le Temps le 25 - 07 - 2018

Il y a soixante et un ans, la République fût proclamée pour que la Tunisie connaisse, pendant de longues années, son apogée malgré les difficultés économiques et sociales. Après le règne d'Habib Bourguiba, la Tunisie est passée par vingt-trois difficiles années durant lesquelles l'ancien président, Zine Al Abidine Ben Ali, a installé un régime autoritaire où sa famille, et surtout celle de sa femme, a pris les rênes du pays en s'impliquant dans tous les business.
L'amalgame entre famille, parti et Etat a fini par pousser les Tunisiens à bout et ils ont fini par avoir raison du dictateur en l'évinçant du pouvoir le soir d'un désormais historique 14 janvier 2011. Sept ans et quelques élections plus tard, nous voici encore en pleine transition démocratique cherchant, désespéramment, le bout de tunnel, sauf que cette fois-ci, nous le cherchons en ayant l'impression d'être revenus à la case départ.
Mais avant d'en arriver là où nous en sommes, il faut tout-de-même avouer que nous sommes passés par pire ; alors que nous célébrions le 56e anniversaire de la République, le 25 juillet 2013, le député et dirigeant du Front populaire, feu Mohamed Brahmi, fût assassiné par balles juste devant chez lui.
Cinq ans plus tard, et bien que le pays ait connu de terribles attaques terroristes, la situation sécuritaire a relativement été maîtrisée pour laisser place à un chaos politique sans précédent. Un chaos orchestré par un président de la République qui, en plus du fait qu'il n'ait pas respecté la majorité de ses promesses électorales, continue de soutenir son fils, en dépit des attentes et des intérêts de tout un peuple et un pays.
Hafedh Caïd Essebsi qui, après avoir réussi à faire main basse sur le mouvement de Nidaa Tounes, commande et décommande comme bon lui semble ; le fils du chef de l'Etat a désormais son mot à dire dans les nominations (ministres, secrétaires d'Etat, gouverneurs ou encore délégués) et s'est même donné le droit d'évincer tout un gouvernement zappant complètement les intérêts du pays.
Récemment, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a directement accusé Hafedh d'être derrière les manœuvres qui causent les déséquilibres politiques actuels. Après un long silence, Béji Caïd Essebsi a fini par sortir de son silence pour se positionner, publiquement, du côté de son fiston en appelant le gouvernement actuel à démissionner ou à passer devant l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour y renouveler sa confiance parlementaire.
Hier, le chef de l'Etat a reçu, au palais de Carthage, certains députés du bloc parlementaire du mouvement de Nidaa Tounes pour s'expliquer sur la crise actuelle. Une rencontre imprudente selon certains puisque le président de la République est, normalement, président de tous les Tunisiens et non pas celui du mouvement dont il est issu. Au vu de ce qui se passe actuellement, il est clair que nous avons encore un long chemin devant nous pour arriver à retrouver ne serait-ce qu'un semblant d'Etat en attendant des jours meilleurs.


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