Les campagnes menées par les extrémistes sont tellement vicieuses et malhonnêtes qu'ils sont capables de vendre père et mère pour faire plaisir à ceux qui les paient et ce montage photo est très explicite sur les méthodes utilisées par les «soldats de Ghannouchi et de son parti» pour dénigrer les patriotes, qui ont donné ce qu'ils ont de plus cher, et pour défendre leur cause malsaine qui exploite la religion à des fins politiques et des intérêts personnels. Ce montage photo des plus médiocres, abject, cherche à démontrer que le Front populaire est impliqué dans l'assassinat du martyr Chokri Belaïd, surtout qu'il implique sa veuve pour faire passer le message innocentant les «oies blanches malsaines» d'Ennahdha qui continuent à bénéficier de l'impunité, par la grâce de notre cher président Béji Caïd Essebsi qui a terni son image, en s'alliant avec le diable pour faire plaisir aux donneurs d'ordre américains et européens, et qui, pour finir cherche à léguer son héritage politique à son illustre et bien haï fils, Hafedh Caïd Essebsi qui fait, aujourd'hui, la pluie et le beau temps, dans tous les secteurs d'activités économiques. Les auteurs de ce montage sacrilège qui est l'œuvre de personnes mobilisées par le mouvement Ennahdha, avec l'aide d'autres parties extrémistes aux aguets, ainsi que par des vendus, des mercenaires qui ont envahi les réseaux sociaux sur Internet, n'ont pas honte de véhiculer un tel message «pour montrer patte blanche», alors que le commun des mortels en Tunisie sait qui sont les instigateurs, les commanditaires et les organisateurs de cet assassinat, ainsi que de celui de Hajj Mohamed Brahmi qui représente l'image de la spécificité du véritable Tunisien en étant un gauchiste, mais qui n'avait pas oublié qu'il est Musulman et fier de l'être, en devenant à son âge un Hajj qui a accompli les cinq préceptes de l'Islam complétés par le pèlerinage qui en est la consécration. Ce message ignoble indique: «Après la disculpation du mouvement Ennahdha, dans l'effusion du sang de Chokri Bélaïd et de Mohamed Brahmi, mes compagnons du Front populaire vont-ils poursuivre leur prospection pour la recherche de la vérité et du nom de l'auteur de ces crimes et du terrorisme, ou bien sont-ils impliqués avec les services de renseignements étrangers?» Il suffit de regarder les doigts de Mme Basma Belaïd, pour voir que ces ignobles personnages ont remplacé la pancarte dont les bords ne sont pas alignés avec les deux bouts de papier qu'elle tient. Les Islamistes sont capables de tous les subterfuges... Ils ont profité d'une révolution qui n'en était pas une et dans laquelle ils doivent répondre de beaucoup d'autres méfaits, surtout ceux des snipers qui avaient tué des pauvres citoyens innocents... sinon, comment expliquer leur retour en Tunisie, moins d'une semaine après le départ de Zine El Abidine Ben Ali. Aidés par des services secrets étrangers, ils avaient cherché à occuper la place, pour instaurer leur Qualifat, mais, comme toujours, les Tunisiens ne se sont pas laissé faire, et ils ne seront pas impressionnés, pour les laisser faire, aussi, à l'avenir. Comme le dit le proverbe arabe: «Si tu n'as pas honte, fais ce que tu voudras.» (In lam tastaahi fafaal ma chi'ita)... Ceci étant, il semble que les marchands de la religion ne sont pas prêts à lâcher prise, mais il y a des garde-fous, même à l'échelle internationale... avec le risque que le mouvement Ennahdha soit classé comme mouvement terroriste, par le cowboy Donald Trump qui ne porte pas les islamistes dans son cœur. Les véritables patriotes tunisiens peuvent être, aussi, tentés de s'allier avec le diable Trump pour contrer l'extrémisme religieux, surtout qu'ils ne peuvent pas accepter qu'on fasse du mal à la Tunisie, de quelque manière que ce soit.