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« 1.100.000 Algériens ont déjà visité la Tunisie. Nous tablons sur 3 millions d'ici fin 2018 », affirme Selma Elloumi, ministre du Tourisme et de l'Artisanat
Les recettes ont connu une hausse de 41% en dinars et 17% en dollars. La reprise se confirme a déclaré mardi 7 août 2018, la ministre du tourisme, Selma Elloumi, lors de son passage à l'antenne Radio Med. "Le secteur touristique en Tunisie vient de reprendre son souffle durant l'année. Les indicateurs économiques affichent une nette amélioration du secteur touristique. La fréquentation touristique a augmenté de 22,7 % et de 55 % pour les Européens du 1er janvier au 31 juillet. L'offre tunisienne continue à être compétitive par rapport aux autres destinations de la région méditerranéenne. 4.362.000 touristes ont visité la Tunisie durant cette période. Les Français reviennent avec + 40 % cette année par rapport à l'an dernier, les Allemands. Les Russes ont progressé de 42%. Les touristes chinois commencent à programmer la Tunisie. Côté touristes maghrébins, l'Algérie demeure encore le principal pourvoyeur. Elle le sera davantage pour la haute. Avec des prévisions qui tablent sur trois millions d'Algériens. Pour le moment 1.100.000 ont visité la Tunisie et on s'attend à un grand rush en cette période d'août. Nous comptons développer plus ce marché porteur et bien accueillir nos voisins algériens surtout après la rénovation des centres d'accueil frontaliers" A propos du tourisme local, la ministre a indiqué " ce créneau qui a réalisé plus de deux millions d'arrivées dans les hôtels, marquera de son empreinte la haute saison. Les prévisions établies sont largement prometteuses à cet égard, notamment après les deux vagues de la campagne promotionnelle lancée par le ministère du Tourisme et surtout l'engagement de nombre d'agences de voyages tunisiennes spécialisées sur le créneau. Cette reprise a été rendue possible grâce à une grande action promotionnelle, à l'amélioration de la qualité de notre produit. Quant aux recettes, elles ont connu une hausse de 41% en dinars et 17% en dollars grâce à l'ouverture des bureaux de changes sur nos frontières. « L'amélioration de la qualité de services et la révision du dispositif de formation professionnelle s'avère indispensable », a ajouté la ministre. Le défi des entreprises touristiques est maintenant de s'inscrire dans cette nouvelle phase de la démarche de qualité. Pour ce faire, il faut miser sur la formation des différents intervenants soit 80 métiers. Je pense que cette tendance va se poursuivre, d'autant plus qu'aujourd'hui la qualité des stations construites, la catégorie des hôtels qui vont ouvrir et leur capacité d'hébergement, ainsi que l'ensemble des nouvelles niches que nous sommes en train d'exploiter vont procurer un segment de clientèle d'un haut niveau, ou ce qu'on appelle les touristes à haute valeur ajoutée. Les campagnes promotionnelles dans les pays émetteurs sont nécessaires pour véhiculer une image resplendissante de la Tunisie et inciter les touristes à y venir passer leur séjour. Le dynamisme du tourisme tunisien a des impacts sur les autres secteurs comme ceux des services du transport, de l'agriculture et de l'artisanat. A propos de L'Open sky, Selma Elloumi a indiqué qu'il « est important pour les voyagistes car ils utiliseront leurs propres avions et cela coûtera moins cher de voyager en Tunisie, ce qui fera du pays une destination attractive pour les transporteurs low cost. Nous espérons que les discussions à ce sujet prennent fin d'ici la fin de l'année, toutefois, elles pourraient être retardées en raison du Brexit ». Soutenir le tourisme écologique et culturel La Tunisie souhaite réaffirmer son engagement envers de nouvelles niches de tourisme. De quoi rompre avec son image de destination balnéaire. "Nous devrons nous orienter vers un tourisme plus sélectif, haut de gamme plus rémunérateur mettant en valeur les atouts naturels et culturels procurant des entrées touristiques importantes. L'écotourisme est une forme de tourisme alternatif centré sur la découverte de la nature. Nous devons nous mobiliser pour la promotion d'un tourisme respectueux des gens et de l'environnement. Tourisme durable, équitable, solidaire, responsable, éthique... Les zones de Zouara et Tabarka sont à développer. 25 projets écologiques verront le jour dans quatre gouvernorats du pays. . Oui, nous pouvons concevoir le tourisme autrement. Pour cela, il nous faut repenser la programmation touristique nationale et l'inscrire dans une démarche de développement durable qui allie nécessités économiques et contraintes environnementales. Il faudrait promouvoir un tourisme culturel. Ce créneau n'est nullement comparable avec le secteur de l'hôtellerie «traditionnelle » mais se définit plutôt par une spécificité du marché des services de luxe. Les festivals sont de bons créneaux pour promouvoir nos régions.