Pour ceux qui aiment bien les séries fantastiques, les contes de fée tout en restant dans la réalité, il y a une série américaine assez sympa : «Once upon a time». Il était une fois... Dans un monde où tout ou presque va à vau-l'eau, on aimerait bien retourner en enfance et se rappeler, pour ceux qui ont eu cette chance, les contes, histoires et autres fables que nos parents ou nos grands-parents nous racontaient ou nous lisaient. La série américaine fantastique «Once upon a time» nous apporte un peu de cette enfance en nous racontant les contes mais d'une manière où se mêlent réalité et surnaturelle. Imaginez Blanche-Neige, le Prince charmant, Cendrillon, Pinocchio, Geppetto, le Capitaine Crochet, Robin des Bois, Belle, le Petit Chaperon rouge, Peter Pan, la Petite Sirène, en fait tous les personnages de contes occidentaux mais également arabo-persans comme Aladin, et autres, et certains personnages de romans fantastiques (comme docteur Jekyll et M. Hyde), réunis à travers sept saisons dont les 156 épisodes font 43 minutes chacun. Evidemment, ils ne sont pas tous présents à tous les épisodes : il y a des personnages principaux et des personnages secondaires. Mais presque tous les personnages de conte y sont présents, cependant à la sauce Walt Disney. Bref, tout ce petit monde de différents royaumes magiques se retrouvent grâce à ou à cause de (cela dépend du côté où l'on se place) la malédiction, un sort noir, lancée par la Méchante Reine, à notre époque dans une petite ville du nom de Storybrooke. Mais ils sont totalement amnésiques. Blanche-Neige s'appelle Mary-Margaret et est institutrice, le Prince Charmant se prénomme David et est dans le coma, etc. Chacun a oublié qui il était vraiment et d'où il venait. Seuls la Méchante Reine, qui s'est instituée mairesse de la ville sous le nom de Régina Mills, et Rumplestiltskin (à vos souhaits ! Personnage d'un conte populaire allemand), appelé également le Ténébreux, qui est Mr Gold, propriétaire d'une boutique d'antiquité, savent la vérité. Tout pourrait continuer ainsi –et à ce moment la série n'aurait aucun intérêt– sans l'intervention du jeune Henry Mills, fils adoptif de Régina, qui prend conscience du subterfuge et part à la recherche de sa vraie mère, Emma Swan, pour la convaincre, non sans mal, de venir à Storybrooke lever la malédiction. Emma Swan étant, sans le savoir, la fille de Blanche-Neige et de Charmant (ou Prince Charmant). Vous me suivez jusqu'ici ? Ok, je continue. L'arrivée d'Emma Swan dans cette petite ville, créée par la Méchante Reine, va déclencher le début de remontées de souvenirs et ouvrir la voie à des aventures. La septième et dernière saison concerne Henry Mills adulte, qui, à cause d'une autre malédiction, ne venant pas de la Méchante Reine –qui, entre temps, est devenue gentille– mais d'un autre personnage, en l'occurrence la belle-mère de Cendrillon dans un royaume parallèle aux royaumes «habituels» des contes de fée, a oublié qu'il s'était marié à Cendrillon et avait une fille. Bref ! La force de «Once upon a time» est ce parallélisme entre ce qui se passe à notre époque et les flashbacks. Il est vrai que, parfois, on s'y perd un peu mais, au final, on comprend que tous les personnages ont des liens, familiaux ou autres, les uns avec les autres, et que tout a des causes et des effets. Cette série n'est pas parfaite mais elle nous fait oublier notre quotidien. On y trouve des personnages un peu «cucul la praline» comme Blanche-Neige, et je pense que c'est dû au jeu de Ginnifer Goodwin, l'actrice qui l'interprète, certains épisodes un peu lourds et les leçons de morale un peu dépassées (comme le bien triomphe toujours du mal), mais le reste se tient correctement. La plupart des acteurs campent bien leurs personnages ; la palme de l'excellence revient, toutefois, à Lana Maria Parrilla, une magnifique Méchante Reine, personnage sans qui la série n'aurait pas sa force pimentée. En fin de compte, «Once upon a time» est un grand et bon conte...