Défaillance en matière d'assistance médicale Dans le cadre du suivi du dossier du défunt, Yassine Mosbah, décédé dimanche 26 avril, à l'hôpital universitaire Hédi Chaker à Sfax, et suite à l'enquête administrative, lancée le lendemain soit le 27 avril 2020, ordonnée par le ministre de la santé, pour dévoiler les causes réelles du décès, un premier rapport montre une défaillance en matière d'assistance médicale et d'encadrement fournis au patient décédé, et ce depuis son arrivée à l'hôpital alors qu'il était dans un état critique. Dans un communiqué, le ministère de la Santé précise que le défunt souffrait de maladies chroniques et bénéficiait d'un suivi médical dans les deux hôpitaux universitaires de la région, selon le rapport des services d'inspection médicale relevant du ministère. Une enquête approfondie est menée par les services d'inspection médicale pour déterminer les responsabilités, rappelle la même source. n Cela prouve une implication des services médicaux et paramédicaux et pareilles bavures ne doivent pas se répéter, et par conséquent, chacun doit payer pour ses fautes. Les députés pressés de reprendre les rênes du pouvoir Réuni, jeudi, le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé de tenir, les 12 et 13 mai prochain, une séance plénière consacrée à l'examen de plusieurs projets de lois. Le bureau a également réclamé l'examen, en cette plénière, d'une demande sur la reprise des travaux du parlement de manière habituelle. Selon un communiqué de l'ARP, les projets de lois qui seront discutés sont à caractère économique. La séance plénière sera également consacrée à l'examen d'un projet de loi n°2020-7 relatif à l'adhésion de la Tunisie au protocole d'administration complémentaire pour la région du sahel en méditerranée. n Les députés sont pressés de reprendre les rênes du pouvoir qui leur ont échappé avec la délégation accordée au président du gouvernement… ce qui les met mal à l'aise, pour leurs intérêts particuliers Les nouvelles dispositions pour le transport privé Le ministère du Transport et de la Logistique a indiqué dans un communiqué qu'il a décidé à partir du 4 mai 2020, date le cadre de l'application du déconfinement ciblé, de permettre aux propriétaires de véhicules de transport rural et de louages d'exercer leurs activités à l'intérieur du gouvernorat, selon les zones de circulation autorisées. Toutefois, il n'est pas possible de transporter plus de 50% du nombre de passagers autorisés sans compter le conducteur, tout en appliquant une augmentation de 50% du tarif. C'est le cas, aussi, pour les taxis collectifs, alors que les propriétaires de taxis individuels sont autorisés à exercer leurs activités dans les zones agréées pour le transport urbain, en transportant deux personnes au maximum. Les établissements d'enseignement de la conduite automobile et de la sécurité routière (auto-écoles) sont également autorisés à commencer leurs activités à partir de la date du 11 mai 2020 concernant la formation théorique (le code de la route), et à partir de la date du 18 mai, pour la conduite. n Tout doit bien se passer si on respecte la distanciation physique et le port du masque obligatoire. Parloirs suspendus pour les proches des détenus La ministre de la Justice Thouraya Jéribi a annoncé la mise en place des mesures drastiques dans les prisons tunisiennes pour prévenir la propagation de la pandémie de coronavirus. "L'accès aux parloirs des prisons et établissements pénitentiaires a été provisoirement suspendu pour les familles des détenus", a-t-elle soutenu dans une interview accordée à l'agence Tunis Afrique-Presse et diffusée jeudi. D'après la ministre, des cabines téléphoniques ont été installés dans les prisons pour permettre aux incarcérés de contacter leurs proches. Cette décision intervient alors que les autorités avaient renforcé, depuis le 22 mars dernier, les restrictions aux déplacements et regroupements et décrété un confinement général pour tenter d'enrayer l'épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19). n Mieux vaut prévenir que guérir, surtout que, malgré l'élargissement d'un grand nombre de détenus, les prisons demeurent surpeuplées. Et, heureusement, on ne compte, jusqu'à maintenant aucun cas de Covid-19 dans les établissements pénitentiaires. Prolongation de la validité des cartes de soins La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) informe ses affiliés dans un communiqué publié jeudi, que dans le cadre des procédures exceptionnelles liées au soutien de l'effort national de lutte contre le Coronavirus, et afin d'assurer la continuité du traitement, il a été décidé de prolonger la validité des cartes des soins jusqu'au 31 mai 2020 pour les cartes expirées à la date du 31 décembre 2019. Cette prolongation a été effectuée d'une manière automatique sans que les affiliés ne soient obligés de se déplacer aux centres de la CNAM pour renouveler leurs cartes. Les délais de dépôt des documents et demandes auprès des bureaux régionaux ont aussi été prolongé jusqu'à nouvel ordre. Les affiliés peuvent faire le suivi de leurs dossiers à travers le site web de la caisse www.cnam.nat.tn ou le numéro vert 80 100 295. n Une bonne initiative, surtout que tous les efforts du personnel médical, dans le secteur public sont concentrés sur la lutte contre le Covid-19 Horaires de travail pendant le confinement ciblé Les horaires de travail pour les agents de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif seront pendant la première période de confinement sanitaire ciblé, soit du 4 au 24 mai 2020, comme suit: Du lundi au vendredi Première séance : De 8H00 à 13H00 Deuxième séance : De 09H30 à 14H30. Des régimes de permanence seront appliqués aux agents pendant les journées et séances de travail. Le nombre des agents présents au quotidien dans leur lieu de travail ne doit pas dépasser 50 % de l'ensemble des agents, et ce conformément à des listes nominatives dressées à cet effet, précise le communiqué. Les agents publics devront obtenir une autorisation préalable pour se déplacer à leur lieu de travail, conformément à un modèle préétabli. n Tout l'espoir est que cela marche, pour nous éviter un retour en arrière.