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Pathologies et faux interdits au mois saint
Publié dans Le Temps le 03 - 05 - 2020

N'en déplaise à certaines gens à l'esprit obtus, à la vision étroite, "confinées" dans des dogmes et autres barricades rigides et que cette approche risque de faire bondir hors de leurs gonds, nous allons passer en revue et démystifier en levant le voile sur l'attitude à adopter par les patients atteints de pathologies (aiguës et/ou chroniques) les plus courantes durant le mois saint.
Il est indéniable que chaque sujet est un "cas" à part du moment qu'on ne peut extrapoler en médecine du fait qu'elle n'est pas une science exacte. Donc chaque patient doit rigoureusement s'en tenir aux conseils et autres recommandations de son médecin traitant qui est le seul habilité à lui accorder le feu vert pour jeûner ou pas, maîtrisant parfaitement le mode de fonctionnement de son organisme et les moindre détails de sa maladie. Aucune tierce personne n'a droit au chapitre quelle qu'elle soit!
Interdits superflus, à bannir
Il n'est pas rare que certains donneurs de leçons, ainsi que des illuminés de chez nous voire du Khalij nous rabattent les oreilles par le truchement des plateaux TV, réseaux sociaux émission radiologiques en mettant les citoyens en garde contre une liste de gestes de nature à annuler leur jeûne et à le rendre "de facto caduque". Ils citent, à ce propos, les parfums, dentifrice, maquillage, tenues vestimentaires non" conformes", examens médicaux effectués par des sexes opposés, prise de sang aux fins d'analyses, serrer la main à une personne du sexe opposée, gouttes nasales et / ou oculaires, injections intramusculaires "IM" ou intraveineuses "IV", vomissements, etc...
Gouttes, injections et ...vomissements
*Une notion fondamentale de base dans l'Islam est à prendre uniquement en considération dans cette affaire : La bonne foi. Nous savons tous que les gouttes nasales ou oculaires risquent de laisser un arrière-goût dans la bouche du fait de l'intercommunication de la sphère Oto-rhyno-larynx (ORL). Est-ce à dire qu'un sujet atteint d'une conjonctivite à titre d'exemple ou d'un nez bouché est contraint de rompre son jeûne en se faisant distiller trois gouttes par jour de son remède? La logique et l'esprit pragmatique nous disent NON.
*Concernant les injections, une notion de base à observer: Si le médecin prescrit des produits à base de vitamines, de fortifiants, de toniques, des perfusions voire des transfusions, le sujet n'est pas considéré comme observant le jeûne. Pour toutes les autres piqûres, aucune obligation de rompre le jeûne sauf pour un seul cas: Certains produits sont corrosifs et risquent de léser la muqueuse gastrique, dans le cas d'espèce les médecins exigent qu'ils soient administrés au patient une fois l'estomac bien garni et après avoir mangé.
*Pareil pour les vomissements, le sujet qui en arrive à vomir pour une raison ou une autre mais qui ne "ré-ingurgite" pas de la matière est-il assimilable à un autre qui s'était tapé un plat de couscous? Bien sûr que non et logiquement il devrait être considéré comme observant le jeûne.
1) Le diabète
Deux catégories: Le diabète type (I) dit maigre et le diabète type (II) gras. Le premier est traité par de l'insuline en injections sous-cutanées. Au vu du gros risque d'hypoglycémie, cette catégorie de diabétiques ne jeûne point. Pour les diabétiques types (II) deux sous groupes:
*Sous hypoglycémiants : Entendre prenant des comprimés contribuant à abaisser le taux de la glycémie "sucre dans l'organisme" ( Famille des hypoglycémiants), même approche que ceux sous insuline pour la même raison: Pas de Ramadan!
*Sous antidiabétiques: Ils peuvent jeûner car cette famille de médicaments (comprimés) n'agit que lorsque la glycémie est élevée.
2) Insuffisance rénale chronique et dialyse
Ces sujets ne peuvent observer le jeûne du fait de la nature même de leur pathologie exigeant un apport constant de médicaments et d'eau.
3) Cardiaques et hypertendus
Certaines pathologies cardiaques et certains hypertendus sont autorisés après consultation " expresse " de leur médecin à jeûner quand de nature leur pathologie est jugée stable et bien contrôlée par le praticien.
4) Ulcère Gastro-duodénal (UGD)
La majorité des gastro-entérologues autorisent le jeûne quand l'(UGD) est en rémission, pas en poussée et parfaitement maîtrisé par un patient bien discipliné et suivant à la lettre le régime diététique prescrit. Par contre pas de Ramadan pour les (UGD) en poussée aiguë.
5) Maladies aiguës
Les angines, les gastro-entérites, les céphalées (maux de tête), les vertiges, les syndromes grippaux, etc, c'est à la discrétion du médecin traitant de décider si le sujet doit jeûner ou pas au vu de la gravité des symptômes et de l'urgence de s'attaquer à la pathologie en arborant la lourde thérapie de façon multiple durant le journée.
Se conformer aux interdictions du médecin
A souligner que chaque patient doit strictement "obéir" aux recommandations du corps médical car s'entêter à jeûner en dépit de l'interdiction portée par son médecin met inéluctablement sa vie en danger en plus de sa proscription par l'ISLAM. Notre religion n'autorisant en aucun cas que ses adeptes mettent leur pronostic vital en jeu en passant outre les sauf-conduits dûment cités dans notre Coran.


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