Djerba accueille toujours les rapatriés Un vol de rapatriement au départ de l'Arabie saoudite devait atterrir lundi soir à l'aéroport de Djerba Zarzis avec à son bord 250 Tunisiens, a indiqué Zayed Al-Anz, sous-directeur de la santé de base à Médenine. Il s'agit du troisième vol programmé depuis l'Arabie Saoudite et le sixième en provenance d'autres destinations (Belgique, Pologne et Turquie) et ce dans le cadre des opérations de rapatriement des Tunisiens bloqués à l'étranger depuis la fermeture des espaces aériens à cause de la propagation du coronavirus. Au total, 1000 Tunisiens ont été rapatriés à bord de ces vols dont 600 poursuivent encore leur période de quarantaine dans des hôtels aménagés à Djerba qui accueillent également des Tunisiens de retour de Libye, selon la même source. n Le choix de Djerba, pour l'isolement sanitaire des rapatriés, est judicieux, surtout que l'île bénéficie de toute une logistique hôtelière pour les mettre à l'aise. Aides exceptionnelles aux petits commerçants et aux artisans Ils sont 32 mille personnes, exerçant à leur propre compte (petits commerçants et artisans), qui ont bénéficié d'aides, jusqu'au 4 mai 2020, selon la Présidence du Gouvernement. Ceux-ci sont inscrit sur la plateforme des demandes de compensation "Batinda.gov.tn", lancée depuis le début du mois d'avril. Cette plateforme, qui compte, jusqu'à ce jour, 176 mille inscrits, vise à centraliser la procédure de demande des aides exceptionnelles au profit de cette catégorie de commerçants et des métiers libres, contraints d'arrêter leurs activités, suite au confinement total, décidé pour limiter la propagation de la pandémie du coronavirus. n Un petit effort supplémentaire ne peut pas faire du mal, vu le montant de ces aides… surtout que le nombre ne représente que le 1/5ème des demandes. Candidature au poste de juge administratif à l'INAI La commission électorale à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, lundi, la réouverture des candidatures à l'instance nationale d'accès à l'information (INAI) dans la catégorie de juge administratif (président de l'instance), conformément au décret-loi n° 2020-8 du 17 avril 2020, relatif à la suspension des procédures et des délais. L'adoption de ladite décision sera effectuée lors d'une séance ultérieure. Selon une déclaration publiée par le parlement, la commission a également décidé d'accepter, au niveau administratif, le dossier de l'un des candidats. Cette flexibilité dans le traitement des dossiers au cas par cas a été adoptée en raison de la conjoncture exceptionnelle actuelle relative au Coronavirus. Trois enveloppes ont été ouvertes par la commission : deux compléments de dossiers relatifs au bulletin n°3 et un autre relatif à un précédent dossier, déposé auparavant. La commission électorale s'est aussi penchée sur le cas du candidat ayant déposé le bulletin n°3 en dehors des délais. Elle a estimé qu'il s'agit d'un cas de force majeure au vu des circonstances sanitaires générées par la pandémie. n L'ARP veut donner l'impression qu'elle est en train de travailler, alors qu'elle ne fait que tourner en rond ! Numérisation du ministère de l'Intérieur Le renforcement de la coopération dans le domaine de la numérisation des différents services du ministère de l'Intérieur au niveau sécuritaire et régional figurait à l'ordre du jour d'une séance de travail conjointe, lundi, entre le ministre de l'Intérieur, Hichem Méchichi et le ministre des Technologies de la communication et de la transition numérique, Mohamed Fadhel Kraïem. La séance a donné lieu à l'examen des moyens permettant de renforcer le partenariat entre les structures des deux départements Il s'agit notamment, d'étudier un ensemble de dossiers inhérents à l'action commune entre les deux départements, dont les moyens de hâter la réalisation des projets en cours, lit-on dans un communiqué du ministère de l'Intérieur. n La numérisation exige des mesures sécuritaires draconiennes, surtout que ce ministère est le poumon du pays, dans la lutte contre le grand banditisme, la cybercriminalité et le terrorisme, surtout. Pour un gouvernement restreint de compétences nationales La formation politique Amal a plaidé, lundi, pour la mise en place d'une feuille de route cohérente avec le concours des organisations nationales, la présidence de la République et les partis représentés au parlement en vue de la formation d'un gouvernement restreint de compétences nationales. Conduit par Selma Elloumi Rekik, ancienne ministre du Tourisme, le parti a appelé dans un communiqué à une troisième République fondée sur les valeurs de justice, de solidarité et de démocratie, rappelant, dans ce sens, l'expérience réussie de 2013. Le parti Amal, non représenté au parlement, propose également la création d'une commission pour apporter des modifications nécessaires à la Constitution de 2014. L'objectif étant d'instaurer un nouveau régime et organiser des élections sous la troisième République. Dans le même sillage, le parti a jugé " indispensable " d'amender l'actuelle loi électorale pour garantir la stabilité du parlement, appelant à renvoyer les amendements, une fois élaborés, à l'ARP pour adoption. Ces amendements devraient être par la suite soumis à un référendum populaire, a souligné la formation politique. n En tant qu'ancienne ministre, Salma Elloumi Rekik sait de quoi elle parle, surtout que les rangs des ministres ne cessent de gonfler, à travers des nominations partisanes. Reprise des consultations externes Les consultations externes, toutes spécialités confondues, ont été repris dans tous les hôpitaux publics depuis le début du confinement ciblé, a indiqué mardi Mohamed Mokdad, directeur des structures de santé au ministère de la santé. Selon lui, ces départements connaissent une grande affluence des citoyens, notamment après une période de suspension pendant le confinement total, une mesure annoncée en prévention contre la propagation du coronavirus. Mokdad a rappelé que la majorité des hôpitaux a assuré les interventions chirurgicales urgentes pendant le confinement total soulignant que le nombre des interventions chirurgicales a diminué depuis le début de la crise en raison de l'impossibilité, pour certains malades, de se déplacer entre les gouvernorats. n IL n'est que temps, puisque l'intérêt accordé, seulement au Covid, aurait pu tuer beaucoup d'autres personnes atteintes d'autres maladies