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"Campagne de pression" US contre Assad
Publié dans Le Temps le 18 - 06 - 2020

Les Etats-Unis ont annoncé hier des dizaines de sanctions pour faire cesser "la guerre inutile et brutale" en Syrie dans le cadre de la nouvelle "loi César", dans l'espoir de priver de ressources le président Bachar al-Assad et ses soutiens.
"A partir d'aujourd'hui, les sanctions prévues par la loi César entrent pleinement en vigueur. Quiconque fera affaire avec le régime Assad, et où qu'il se trouve dans le monde, s'expose à des restrictions de voyage et à des sanctions financières", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué.
Il a évoqué "une campagne de pression économique et politique pour priver le régime Assad des revenus et du soutien dont il bénéficie", assurant que ce n'était là que "le début".
"Nous prévoyons beaucoup plus de sanctions et ne nous arrêterons pas tant qu'Assad et son régime n'auront pas mis fin à leur guerre inutile et brutale contre le peuple syrien et que le gouvernement syrien n'aura pas accepté une solution politique" sous l'égide de l'ONU, a-t-il prévenu.
Selon lui, bon nombre des personnes et sociétés visées hier "ont joué un rôle-clé pour empêcher une solution politique et pacifique au conflit", tandis que d'autres "ont aidé et financé les atrocités du régime Assad" tout en "s'enrichissant".
De nombreux membres de la famille et de l'entourage du président syrien sont concernés. Certains étaient déjà sur d'autres listes noires américaines, comme Bachar al-Assad lui-même depuis le début de la répression, en 2011, pour mater un mouvement de révolte populaire, qui aboutit rapidement à une guerre dévastatrice qui a fait plus de 380.000 morts et des millions de réfugiés.
D'autres, comme son épouse Asma al-Assad, présentée par Mike Pompeo comme "l'une des plus célèbres profiteuses de la guerre en Syrie", sont sanctionnés pour la première fois par Washington.
La "loi César" a été promulguée en décembre par le président des Etats-Unis Donald Trump.
César est le pseudonyme d'un ex-photographe de la police militaire syrienne qui a fait défection en 2013 en emportant 55.000 images illustrant la brutalité et les abus dans les prisons syriennes.
Son audition, incognito, devant le Congrès américain en 2014 avait été à l'origine de ce texte qui porte son nom et qui aura mis cinq ans à voir le jour.
Lors d'une nouvelle apparition en mars dernier au Sénat des Etats-Unis, camouflé sous un ample pull bleu à capuche, le transfuge a appelé Washington à passer à l'acte pour sanctionner Damas. Les parlementaires républicains comme démocrates ont aussi appelé à une mise en œuvre "vigoureuse" des sanctions.
La loi prévoit d'interdire d'entrée aux Etats-Unis et de barrer l'accès au système financier américain à toute personne, institution ou entreprise qui ferait obstacle à la paix en Syrie, ou qui faciliterait logistiquement l'effort de guerre de Damas.
Cela pourrait donc viser directement ou indirectement la Russie et l'Iran, principaux parrains et soutiens militaires du pouvoir syrien dans un conflit qui s'est largement régionalisé. Mais, à part une milice iranienne, ils ont été épargnés par cette première étape de la loi César, qui apparaît donc largement symbolique à ce stade.
Pas de trace pour l'instant non plus des "mesures spéciales" brandies contre la Banque centrale syrienne, à un moment où elle a été contrainte mercredi de dévaluer sa monnaie après des semaines de forte dépréciation sur le marché noir.
Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, militairement engagé auprès de Damas, a néanmoins accusé mardi la loi César d'avoir pour objectif d'"affamer la Syrie".


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