...déclare Clinton avant une rencontre à Genève avec des membres de l'opposition GENEVE (Reuters) — L'ambassadeur américain en Syrie devait rentrer à Damas hier, six semaines après son départ, a annoncé le département d'Etat en marge d'une rencontre entre Hillary Clinton et des opposants syriens à Genève. Robert Ford, qui affichait son soutien aux manifestants, avait été rappelé aux Etats-Unis en raison de craintes pour sa sécurité. «Il a terminé ses consultations à Washington et rentre à Damas ce soir», a dit hier à la presse un haut responsable du département d'Etat. Avant de rencontrer six membres du Conseil national syrien d'opposition, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a évoqué la «transition démocratique» qui suivrait un éventuel départ du président Bachar Al-Assad. «Une transition démocratique implique davantage que le renversement du régime Al-Assad», a-t-elle déclaré. «Cela implique de mettre la Syrie sur la voie du règne de la loi et de protéger les droits universels de tous les citoyens, quels que soient leur religion, leur ethnie ou leur sexe», a-t-elle dit. Selon Hillary Clinton, le Conseil national syrien est conscient que «les minorités de Syrie ont des interrogations et des inquiétudes légitimes quant à leur avenir et qu'elles doivent être assurées que la Syrie se portera mieux avec un régime tolérant et libre». La répression du mouvement en faveur de la démocratie en Syrie a fait plus de 4.000 morts, selon les Nations unies.