p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI D'habitude, c'est la solidarité qui fait les peuples et dessine leur avenir, mais ce qui se passe, actuellement en Tunisie, rend pessimiste les plus des optimistes. Le spectacle qu'on offre au monde est celui d'un peuple déchiré, avec la montée du régionalisme, du clanisme et autres facteurs de de dissensions et de discorde. Mais, ce qui fait le plus mal, c'est ce clanisme politique qui est venu à bout de toutes les forces vives imbues de patriotisme et de volontarisme, pour faire sortir le pays du gouffre. Il fut un temps –et j'ai eu l'honneur d'en faire partie- où chacun de nous devient plein d'émotion, avec les larmes aux yeux, chaque fois qu'on entonne l'hymne national, symbole d'un peuple uni et où chacun pense au bien-être de l'autre. Malheureusement, avec l'aide de certaines forces occultes et, aussi, de l'internationalisation, ces temps sont révolus. L'égoïsme et l'appartenance sont devenus les maîtres du destin des Tunisiens et dix ans de révolution et de démocratie sont arrivés à bout des résistances d'un peuple et d'un pays trois fois millénaire qui, malgré petite superficie, a participé au traçage du destin du monde et a un héritage des plus illustres qui fait de nombreux jaloux. Depuis la révolution, on nous a parlé de reddition de comptes, de réconciliation et de justice transitionnelle, mais rien n'a été fait et le pays tourne en rond dans un tourbillon dévastateur qui a eu raison de la résistance de plus durs. La réconciliation est sélective, au gré du mouvement islamiste qui règne sur la vie politique. Pour les autres forces vives du pays, elles avancent en rangs dispersés, avec chacune qui sort ses ongles, lorsqu'il s'agit de défendre un projet fondamental, refusant toute alliance, sous prétexte qu'on n'a pas les mêmes orientations. Pourtant, le plus important est de sauver le pays de cette mainmise néfaste et cette morbidité qui s'installe, à l'ARP et ailleurs, aussi. Parce que le principe de ces forces occultes est de diviser pour mieux régner. Et cela fait leurs affaires. Aujourd'hui, on est tombé bien bas et il est nécessaire de se réveiller, le plus tôt possible. Le train du développement et du bien-être des peuples n'attend pas les retardataires, et chaque décision en sens qu'on tarde de prendre se répercutera –comme c'est le cas, aujourd'hui- sur l'avenir de ce pays qui a, de tous temps, depuis des millénaires, compté sur la volonté et la persévérance de ses enfants pour se sortir de toutes sortes de pièges qu'on lui tend... pour que les Tunisiens puissent vivre la tête haute.