p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Slim BEN YOUSSEF p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Bellum omnium contra omnes : c'est la guerre de tous contre tous, qui bat actuellement son plein au sommet de l'Etat et qui ne tardera pas, au rythme où vont les choses, de transformer toute la Tunisie en un immense champ de bataille omni-partite, où toutes les particules politiques, représentées au pouvoir –quoiqu'éminemment impopulaires-, se livrent combat. Les motifs vilement partisans, sur fond d'une situation de blocage, tant politique qu'institutionnel, qui perdure depuis des semaines, doublé d'une course effrénée vers l'enrichissement, le pouvoir et l'influence, dans un contexte de crise socio-économique, aigue et chronique qui atteint son apogée et qui abat le pays de fond en comble. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Partant du principe que la Rue appartient à tout le monde, les partis politiques ont profité de l'état de chaos tant politique qu'institutionnel qui règne dans pays depuis des semaines, pour se disputer le « haut du pavé », entendez d'investir la rue, après les dernières « promenades » et démonstrations de force effectuées par le Président Kaïs Saïed. Sur fond de blocage politique et institutionnel à tous les étages, le mouvement islamiste Ennahdha a donné le « la » à une série de surenchères et d'appels à investir la rue, lancés tour à tour par les partis politiques antagonistes, et à leur tête Abir Moussi et son PDL. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p3" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Mobilisation partisane p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La présidente du PDL, a affirmé, lors d'une conférence de presse tenue vendredi, que son parti a décidé de lever le sit-in observé à l'ARP et de mener des actions dans la rue. Elle a précisé que cette décision s'est imposé en réaction à la mobilisation et aux appels lancés par Ennahdha et Al Karama qui sont en train de rassembler leurs bases pour organiser une marche de soutien au gouvernement en vue de « s'accaparer la rue ». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le dirigeant au sein du parti Ennahdha, Fathi Ayadi avait indiqué, jeudi, que la décision de descendre dans la rue pour soutenir le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, sera prise de concert avec les autres partis politiques. Il a précisé que le bureau exécutif d'Ennahdha réuni vendredi en présence du chef éternel du mouvement et président du Parlement, Rached Ghannouchi, avait évoqué le sujet mais aucune date n'a été fixée pour le moment. D'après certaines indiscrétions, la date du 27 février a été évoquée, ce qui donnera au parti amplement le temps de mobiliser ses partisans. Fathi Ayadi a ajouté que le bureau exécutif d'Ennahdha avait confirmé sa position d'appui au chef du gouvernement, rejetant catégoriquement une éventuelle démission de celui-ci. Une démission qui représente, selon la logique nahdhaouie, « une menace pour l'expérience démocratique de la Tunisie ». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour sa part, Hichem Méchichi a déclaré, vendredi, en marge d'une rencontre consacrée à des remises de prix qu'il ne démissionnerait pas de son poste. « Je ne démissionnerai pas car je suis un soldat au service de ce pays ! », a-t-il martelé, avant de renchérir : « un soldat ne doit pas déserter ! ». Le président du gouvernement a déploré, par là même, la décision du président qui refuse de procéder à la prestation de serment des ministres issus du remaniement, réitérant son ouverture à un dialogue avec le président de la République permettant de découvrir l'identité des ministres qui font l'objet des réserves du chef de l'Etat. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p3" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Bains de foules du Président p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le président de la République, Kaïs Saïed, quant à lui, reste ferme sur ses positions et oppose toujours son veto. Mieux, et pour mettre encore en avant son extrême popularité, le chef de l'Etat, enchaine depuis des semaines les « promenades à l'air libre », les sorties à la rencontre des citoyens. Sur fond de ce bras de fer qui l'oppose, tour à tour, au chef du gouvernement Hichem Méchichi et à son «coussin» politique qui le soutient, Kaïs Saïed, Kaïs Saïed enchaine les apparitions dans la Rue, souvent acclamées, où l'on entend systématiquement des appels à la dissolution du Parlement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Après le centre-ville, le marché de l'Ariana et la Cité Olympique, le président s'est rendu, vendredi, à la mosquée d'Ettadhamen pour faire la prière avec ces concitoyens. Le choix de ce quartier n'est certainement pas anodin. Un quartier qui a été récemment la scène de plusieurs mouvements sociaux, doublés de heurts violents avec les forces de l'ordre. En s'y rendant et on y étant aussi bien accueilli, le président de la République s'est offert une véirtable démonstration de force, à l'encontre de ses rivaux politiques. En raison de sa popularité sans cesse grandissante et vu la confiance de la population en sa personne, le président reste, à ce jour, la seule personnalité politique qui peut se permettre encore de « se promener » en plein milieu de la foule sans courir le risque de se faire laminer par les passants. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p4" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"S.B.Y.