"C'est "MA" décision. Il fallait éviter le pire"...Mais si on pense que j'ai fauté, je présenteraides excuses" "Aujourd'hui, devant la Ligue, je ne défendrai pas Slaheddine Zahaf en tant que personne. Mais le président du CSS" "Les textes doivent être révisés. Et je continue de penser que la désignation de l'arbitre Samir Hammami était inappropriée" "Rien n'ébranlera le CSS! Il reste debout"
Slaheddine Zahaf, entouré d'une dizaine de membres du bureau directeur, a tenu hier après-midi un point de presse ayant pour formalité de jeter plus de lumières sur les circonstances et autres facteurs qui l'ont amené à la décision de l'abandon du match contre l'EST. Le président " Noir et Blanc " a commencé par préciser que la décision de ne pas poursuivre ladite rencontre c'est " sa " décision personnelle qu'il a prise par souci d'assurer la sécurité des joueurs des deux clubs à la fois et celle du public. " La grave blessure d'Apoku survenant dans la foulée de nombreuses autres graves blessures dont la dernière en date a été celle de Amir Hadj Messaoud laissait présager le pire aussi bien sur le terrain que dans les gradins. Le contexte était tel qu'il m'a dicté, impérativement de faire retirer mon équipe. Il n'était pas possible en effet de poursuivre le jeu. Il fallait éviter à tout prix une catastrophe. La décision que j'ai prise est grave et cela je le savais comme j'étais en connaissance de cause des sanctions qui toucheraient le club par une décision pareille. Mais celle-ci était inévitables. On pourrait toujours me reprocher, ce faisant, de chercher à me substituer au service de l'ordre, je répondrai que nous avons entière confiance dans notre service d'ordre qui s'est toujours acquitté à merveille de ses tâches. Mais, le CSS est qu'on le veille ou non partie prenante dans l'organisation de ses matches et cette responsabilité, il l'a toujours assumée que ce soit à Sfax ou dans ses engagements arabes et africains. Je n'ai pas arrêté, donc le match comme l'ont prétendu certains en guise de manœuvre pour fuir les critiques de la défaite contre l'EST. cela n'est pas possible car là on s'amuserait à arrêter le match à chaque fois que l'on se verrait perdant. Je n'ai pas arrêté les matches perdus contre l'ESS et le CAB à Sfax. Alors ? Je persiste à dire que la décision je ai prise en mon âme et conscience pour faire éviter une catastrophe qui menaçait et qui chauffait au fur à mesure du déroulement de la rencontre par le laisser faire de l'arbitre Sami Hammami qui à l'évidence fermait les yeux sur le jeu dur. Plus de deux mille bouteilles ont fusé des gradins et environ 1500 chaises ont été arrachées avant même que l'abandant ne soit décidé. Ceci étant si m'a décision a été perçue et considérée comme une erreur d'appréciation je présenterai volontiers mes excuses à tout un chacun "
Les textes de lois doivent être révisés " Nous respectons la position de la Ligue et ses décisions, mais nos reproches s'adressent aux textes régissant notre football. La Ligue n'a pas sanctionné nos joueurs considérant qu'ils voulaient reprendre le jeu, mais pourquoi sanctionner l'entraîneur Michel Decastel qui a tenu lui aussi à reprendre le jeu et pourquoi avoir suspendu l'accompagnateur Abdelkader Daou et le médecin de l'équipe Habib El Euch qui étaient dans l'ambulance évacuant Apoku vers une unité hospitalière avant même que je prenne la décision d'arrêter la rencontre ? " je suis impatient de me faire entendu par la Ligue Le président du CSS a fait ensuite savoir qu'aujourd'hui, il sera entendu par les membres de la Ligue affirmant qu'il piaffe d'impatience d'exposer son point de vue " Je suis confiant en l'exposé que je tiendrai aux membres de la Ligue comme je suis confiant qu'ils comprennent la justesse de ma décision d'arrêter le match. Je ne défendrai par Slaheddine Zahaf entant que personne, mais je défendrai le président du C.S Sfaxien "
Je garde entière confiance en Abdessalem Chemmam... mais " La désignation de l'arbitre Samir Hammami pour notre match contre l'EST n'était pas bien indiquée pour ce genre de matches, mais nous ne sommes pas opposé à sa désignation par souci d'encourager l'arbitrage tunisien. Ceci malgré la fait que cet arbitre ait sifflé le match contre le CAB qui a vu notre joueur Chadi Hammami contracter une fracture au pied gauche, puis il a dirigé notre rencontre contre le ST et là aussi un autre de nos joueur Moêz Aloulou, un jeune qui vient d'être lancé par Decastel subit une grave blessure sur forme d'une double fracture du tibia. Quand cela devenait répétitif l'on ne peut pas poser des question. Malgré tout je garde entière confiance en la personne du président de la Commission d'arbitrage. Abdessalem Chammam est en effet, un homme intègre et loyal, malheureusement deux ou trois membres influents de sa commission procèdent à la désignation des arbitres avec les aléas que l'on connaît. Ceci m'amène à exprimer mes regrets d'avoir renoncé au recours aux arbitres étrangers pour nos matches importants et que face au malheureux constat j'ai décidé qu' à l'avenir je formulerai la demande d'un arbitre étranger pour nos matches considérés opportunément importants. Le CSS jouera toujours pour les titres " Contrairement à ce que pensent certains, le CSS n'a pas et ne subira jamais les retombées de l'abandon contre l'Espérance de Tunis. Il est toujours débout et nos objectifs sont demeurés les mêmes, inchangés. En championnat, nous visons une place parmi les trois premiers et nous jouerons en coupe de Tunisie et en coupe de la CAF avec les mêmes ambitions " a- poursuivi S. Zahaf Nous recrutons des jeunes et pas chers. Concernant le volet recrutement S. Zahaf a affirmé que sa stratégie est demeurée la même : recruter des jeunes, tunisiens ou africains à bas prix et les parfaire dans le centre de formation du club " Nous n'avons pas prévu un gros budget pour les recrutements. Le CSS ne recrutera pas à coup de centaines de millions, mais à un prix modique S. Naby, l'international guinéen nous l'avons acheté à vingt cinq mille dinars, l'international congolais Bassi Silla à cinquante mille dinars. Nous avons entre les mains trois jeunes joueurs ivoiriens (âgés entre 18 et 19 ans) de très bonne qualité. C'est ça notre politique revalorisante en matière de recrutement. Personne ne doit perdre de vue que le CSS ne dispose que de 3 millions de dinars de recettes fixes, alors qu'il dépense par an plus de six millions de dinars " a-t-il conclu