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Le problème de la borne 233 et son dénouement...
Mémoire collective : Janvier 1970
Publié dans Le Temps le 18 - 01 - 2008

Les pays du Maghreb avaient toujours été concernés par le même problème : l'occupation étrangère.
Aussi étaient -ils solidaires pour mener une lutte tendant à leur libération du joug de l'occupant.
Ce fut pour cette raison que l'idée de l'Union du Maghreb a toujours tenté aussi les militants que les dirigeants des pays le composant, et au fil du temps cette idée devenait, à un moment donné où les colonisateurs tentaient de les diviser pour mieux régner, de plus en plus préoccupante voire pressante.
Les colonisateurs avaient toujours créé des séparations fictives entre les pays du Maghreb selon ce qui allait avec leurs intérêts du moment.
Jadis, avec l'hégémonie Ottomane, les pays du Maghreb étaient considérés comme des provinces turques. Le Dey d'Algérie mandataire du Sultan de la Sublime Porte s'étendait dans le sahara comme bon lui semblait et la délimitation des frontières entre l'Algérie et la Tunisie changeant au gré des circonstances.
L'Ile de Djerba était au 16ème siècle rattachée à la Libye ; c'était le Sultan qui avait la latitude de changer les frontières comme bon lui semblait.
En 1881, à l'avènement de la colonisation, les occupants qui avaient déjà la main mise sur l'Algérie depuis 1830, avaient conçu de nouvelles frontières entre les trois pays qu'ils occupaient à savoir l'Algérie, la Tunisie et le Maroc.
Les Maghrebins qui défendaient une cause commune restaient de plus en plus solidaires.
Les drames engendrés par les multiples agressions du colonisateur dans les pays du Maghreb, encourageaient davantage à l'union du Maghreb afin de mieux combattre l'agresseur
Cette idée persista même après l'indépendance en Tunisie.
Les Tunisiens, peuple et dirigeants défendaient avec ferveur la cause algérienne, surtout que la Tunisie fut touchée par les agressions perpétrées par les colons sur la frontière tuniso-algérienne de Sakiet Sidi Youssef en 1958.
Toutefois, et tout paradoxal que cela puisse paraître, après l'indépendance des trois pays du Maghreb, des tensions commençaient à surgir entre eux à cause des frontières.
En effet, un an après l'indépendance de l'Algérie, un incident surgit entre ce pays et le Maroc en septembre 1963, à propos de la frontière au sud de Oued Dhraâ à Hassi Berda. Il y eut alors tensions entre Algériens et Marocains à ce propos. Les deux pays entraient presque en guerre.
Il avait fallu les bons offices de l'empereur Haïlé Sélassié, Negus d'Addis Abeba qui était président de l'OUA à l'époque, pour que le problème fût résolu.
Le problème, à propos de la frontière Tuniso- Algérienne, concernait ce qu'on appelait la borne 233.
En fait, c'était le tracé frontalier tel qu'il fut conçu par les colonisateurs ; et qui empiétait sur l'espace saharien tunisien. Ce qui lésait notre pays par rapport à l'Algérie.
Mais à l'époque ce tracé avantageait ce pays qui était considéré comme un département français. Il était donc normal qu'il eût d'après la conception du colonisateur, la part du loin dans l'espace saharien.
Cependant les choses avaient changé, une fois que la Tunisie devint un pays libre et souverain. Il était normal qu'il recouvrît ses droits, notamment en ce qui concerne le territoire constituant l'une des composantes de sa souveraineté
Soumis d'abord à Ben Bella, celui-ci opposa un refus net, incité notamment par ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères.
Il a fallu attendre le 6 janvier 1970 pour qu'enfin un accord intervînt sur un tracé de la frontière tuniso-algérienne à cet endroit du sahara appelé borne 233, pour résoudre équitablement le problème.


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