Déplacement périlleux à plus d'un titre pour les protégés de Mongi Bhar cet après-midi à Sousse pour y rencontrer les Sahéliens. Une équipe tournant à plein régime, ayant le moral au zénith et survoltée par son récent succès en Super Coupe. Pour corser le tout, Moez Driss décide des entrées gratuites histoire de festoyer comme il se doit le triomphe des siens à Radès. Quand la trésorerie est florissante, on peut se permettre certaines largesses sans conséquences notables.
Fermer les espaces Est-ce à dire que les Banlieusards partent battus d'avance par l'ogre local ? Rien n'est moins sûr. Côté hammam-lifois l'accent a en effet été mis sur le travail de récupération haute de la balle, la couverture a eu également son lot d'attention de la part du duo Mejri-Tasco. Car, quand on a en face des attaquants virevoltants et extrêmement dangereux de la trempe des Chermiti, Gilson, etc... il ne s'agit pas d'avoir la moindre fraction de seconde d'inattention. Voilà grosso modo le plus clair du message transmis par le staff aux joueurs ; vigilance, rigueur et solidarité. Cela ne veut pas dire non plus que les Verts vont se cantonner en défense, remballer à la sauvette le ballon et subir le poids du match.
Entre le 5-4-1 et le 4-4-2 Les consignes sont claires pour les excentrés et le milieu : une fois la balle récupérée il s'agit de soutenir les attaquants histoire de créer le surnombre. En l'absence de Chérif pour somme d'avertissements, Mejri optera pour une défense à cinq avec un axe à trois composé de Gassouma et Evans devant Cissé, les deux joueurs de couloirs Bargougui et Harrane ayant pour mission de fermer toutes les brèches et d'avancer constamment pour fixer les latéraux sahéliens dans leur zone. Marzouki et Naouas joueront se chargeront de la couverture alors que Ben Chouikha et Messaoudi tenteront de distiller des ballons exploitables à Ghariani préféré à Ben Ouannès qui manque de compétition. Avec une succession de matches extrêmement difficiles à venir, et en déplacement, les Verts sont tenus de grignoter au moins un point de ce déplacement et ne pas rentrer bredouilles car le souffle de la meute des poursuivants de la zone dangereuse se fait de plus en plus menaçant. Mohamed Sahbi RAMMAH