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Nos établissements sont-ils suffisamment structurés pour y faire face ?
Accidents scolaires
Publié dans Le Temps le 16 - 04 - 2008

Il est vrai que l'école est le lieu où les enfants se sentent le plus en sécurité, vu que les accidents survenant dans l'enceinte d'un établissement scolaire sont généralement d'une gravité mineure par rapport à ceux de la circulation routière dont plusieurs enfants sont victimes.
Cependant, les accidents scolaires sont quasi quotidiens et peuvent dans certains cas être gênants pour l'élève. Surtout qu'un accident peut survenir à tout moment, même la veille d'un examen, et peut perturber la scolarité de l'élève qui souvent se retrouve obligé de rater quelques cours suite à d'éventuelles absences dues à une hospitalisation ou aux différentes visites qu'il devrait effectuer chez le médecin. Mais qu'en est-il des mesures mises en place pour y faire face ?

En général, les accidents scolaires sont plus nombreux au cycle primaire et au collège. Dans les lycées, le nombre d'accidents est très réduit et presque insignifiant. C'est que plus on avance dans l'âge, moins les accidents scolaires sont fréquents. Un accident scolaire est par définition ce préjudice subi par l'enfant et qui est souvent causé par une maladresse ou une étourderie de la part de l'enfant accidenté ou d'un camarade et non par des actes de violence physique perpétrés volontairement par les élèves.
On peut distinguer différents accidents scolaires : il y a en effet les accidents survenus en classe pendant le cours (au laboratoire des sciences ou sur le terrain de sport), ceux qui se passent durant les interclasses (dans la cour ou lors du mouvement des élèves entre les salles de classe, résultats de chahuts ou de bousculades) et d'autres qui ont lieu durant la pratique d'une activité en ateliers dans les écoles techniques ou professionnelles où les élèves travaillent sur des machines. On assiste fréquemment à des accidents survenus soit dans la cour de récréation soit sur les terrains de sport, principalement dus aux chutes et aux chocs entre deux enfants. C'est, en général, des fractures de bras ou de jambes, des doigts coincés dans une porte poussée involontairement par un camarade, des cicatrices ou des bosses au niveau de la tête, ou encore des cas d'évanouissement brusque surtout chez les filles.
Soignants de fortune
En l'absence d'un médecin scolaire ou d'une infirmière (qu'on voit rarement à l'école !), c'est le surveillant général ou un autre agent administratif qui se charge des premiers soins grâce à une boîte à pharmacie généralement mal fournie, en attendant l'arrivée des parents ou une ambulance si le cas exige une hospitalisation immédiate. En fait, certains cas s'avèrent si sérieux que ni la teinture d'iode ni le coton imbibé d'alcool ou le cachet d'aspirine (les seuls moyens disponibles à l'école, malheureusement !) ne peuvent traiter !
Les accidents survenus sur le terrain des jeux lors des séances d'éducation physique sont peut-être les plus sérieux ; et c'est là qu'on dénombre le plus d'accidents ! Cela résulte du fait que certains élèves, se sentant moins contrôlés et plus libres que dans une salle de classe, se lancent dans le jeu avec une telle fougue qu'ils risquent de trébucher ou de se télescoper. Ajoutons à cela que beaucoup de terrains réservés à la pratique des différents sports scolaires sont dans un état lamentable ; ils sont basselés, déformés ou pierreux et peuvent causer des chutes graves aux élèves qui ne prennent pas d'habitude leurs précautions. Le sol dallé de certains terrains peut encore aggraver les chutes. Dans certains établissements dotés d'une salle de sport, la vétusté ou la défectuosité de certains équipements sportifs est également à l'origine d'accidents sérieux.
On remarque parfois une négligence quant à l'application du règlement en cours qui précise les mesures à prendre en cas d'accident dans l'enceinte scolaire. Pourtant, une note de service concernant les accidents scolaires est adressée à toutes les écoles, à chaque rentrée scolaire, avec les documents relatifs aux déclarations d'accident. Tout accident doit être déclaré illico à l'administration qui doit prendre les mesures nécessaires pour secourir l'élève concerné. Toutefois, il arrive qu'un élève accidenté, sous l'effet du choc, ou de peur d'être exposé à un questionnaire, quitte l'établissement sans informer au préalable l'administration qui doit en être au courant afin d'enquêter sur les circonstances de l'accident et rédiger un rapport. Au cas où l'accident a lieu pendant le cours, l'enseignant lui-même doit effectuer une déclaration écrite de l'accident. Malheureusement, certains ne le font souvent pas, par inadvertance ou par oubli, ce qui pourrait avoir des conséquences graves, surtout que l'état du blessé, même s'il semble bénin de prime abord, pourrait s'aggraver à tout moment. De pareilles négligences pourraient s'avérer néfastes sur l'état de l'élève accidenté. Une cicatrice peut paraître minime, alors qu'elle nécessite des points de suture ; ou une bosse au front peut cacher un traumatisme crânien sérieux ! L'administration assume toute sa responsabilité en cas de lenteur ou de négligence envers les cas urgents ! Souvent, faute de moyens, l'administration, constatant la gravité du cas, avise les parents qui arrivent sur le champ et prennent en charge leur enfant. Et si les parents tardaient à venir ? Ne vaudrait-il pas mieux s'adresser au plus proche centre médical (dispensaire, hôpital, infirmerie...) qu'attendre l'arrivée des parents ?

Bien assurés, les élèves ?
On se demande si l'élève est bien assuré, sinon à quoi sert la contribution que les parents payent à chaque début d'année à la M.A.S. (Mutuelle des Accidents Scolaires) ? Cet organisme existe bel et bien, mais il faut que les chefs d'établissements scolaires déclarent les accidents dont sont victimes les élèves assurés, ce qui n'est pas toujours le cas ! Allez savoir si tous les chefs d'établissements scolaires versent régulièrement la totalité ou une partie de la contribution annuelle à cette mutuelle. De même, les parents d'élèves victimes d'accidents scolaires renoncent de recourir à cette mutuelle pour demander une indemnité ou un remboursement des frais. Les procédures d'enquêtes et de constitution du dossier médical découragent la plupart des parents, surtout lorsqu'il s'agit d'un accident sans gravité. Et souvent la réparation du dommage se fait dans le cadre d'une procédure amiable.
C'est en effet l'établissement scolaire qui doit veiller à la sécurité de l'enfant en luttant contre les accidents scolaires et leurs conséquences, d'abord en agissant sur les causes pour limiter le nombre d'accident (réparer des marches d'escalier dégradées, remplacer une vitre brisée qui risque de tomber sur la tête d'un élève distrait, aménager un terrain de jeux détérioré, boucher d'éventuels trous dans la cour...) pour éviter certains risques aux enfants peu attentifs, et puis en mettant en garde les élèves contre certains agissements pouvant mener à des accidents graves (renoncer aux jeux brutaux, éviter de courir pendant les interclasses, ne pas dégringoler l'escalier, s'écarter des bousculades...). Cette campagne de sensibilisation aux accidents scolaires dus à des conduites à risque doit se faire de façon permanente à travers la Radio de l'établissement et au moyen de slogans préventifs affichés partout sur les murs des salles de classe pour montrer aux élèves ce qu'ils doivent faire pour éviter les accidents et les initier à la conduite qu'ils doivent tenir en cas d'accident. Mieux vaut prévenir que guérir.


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