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Maîtriser les technologies de pointe et asseoir la culture de la créativité dans nos sociétés
Allocution du Président Ben Ali à la 8ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA
Publié dans Le Temps le 31 - 01 - 2007

Addis-Abeba-TAP - Le Président Zine El Abidine Ben Ali s'est adressé, lundi, aux participants à la huitième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine (UA), qui se tient à Addis-Abeba les 29 et 30 janvier, sur le thème "les sciences, la technologie et la recherche scientifique, au service du développement en Afrique", par une allocution dont lecture a été donnée, en son nom, par M. Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères.
Voici le texte de cette allocution:
''Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Excellence, Monsieur le Président Girma Woldegiorgise, Président de la République Fédérale d'Ethiopie,
Excellence, Monsieur le Président de l'Union Africaine,
Excellence, Monsieur le Président de la Commission de l'Union Africaine,
Excellences,
Il m'est agréable d'adresser, à l'occasion de cette huitième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, mes salutations les meilleures et mes remerciements les plus vifs à Son Excellence, Monsieur le Président Girma Woldegiorgise, et à Son excellence, Monsieur Meles Zenawi, Premier ministre d'Ethiopie, pour avoir bien voulu accueillir les travaux de ce Sommet sur le sol de l'Ethiopie sœur.
C'est là une occasion qu'il me plaît de mettre à profit pour présenter nos félicitations au nouveau Président de l'Union Africaine et lui souhaiter la pleine réussite dans sa noble mission, au cours du prochain mandat, tant nous sommes confiants qu'il saura apporter sa contribution au renforcement de la marche de notre Union, avec toute la sagesse et la compétence qui lui sont reconnues.
Je tiens, en outre, à exprimer mes plus vifs remerciements à Son Excellence, le Président Denis Sassou Nguesso, pour tous les efforts méritoires qu'il a déployés, durant son mandat à la tête de notre Organisation, au profit de l'action africaine commune.
Mes témoignages de considération vont également à Son Excellence Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l'Union Africaine, et à l'ensemble de ses collaborateurs, pour leur attachement à la consolidation et à la dynamisation du rôle des institutions de notre Union, au service des causes du Continent.
Monsieur le Président,
Excellences,
Les progrès scientifiques et technologiques et l'évolution continue qui se produisent dans le monde, au niveau des divers domaines du développement économique, social, culturel, éducationnel et environnemental, ont consacré la conviction de tous en l'interdépendance étroite entre le processus de développement durable et les progrès enregistrés dans les domaines des sciences et des technologies modernes, de même qu'en l'impératif de mettre à profit les nouvelles inventions, pour faciliter l'adaptation aux changements et réaliser une meilleure insertion des économies africaines dans l'économie mondiale.
Le choix du thème ''Les sciences, la technologies et la recherche scientifique au service du développement en Afrique'', pour notre présente session, traduit notre attachement commun à nous intégrer dans la marche de la modernité et du progrès, et à évoluer au diapason des développements scientifiques et technologiques les plus récents. Voilà bien ce qui doit nous inciter à coopérer davantage, entre nous, pour acquérir les connaissances modernes, maîtriser les technologies de pointe et asseoir la culture de la créativité dans nos sociétés, en comptant essentiellement sur nos propres potentialités.
Aujourd'hui, la jeunesse africaine constitue notre capital le plus important, la richesse de notre Continent et le symbole de son aspiration à un avenir meilleur. Nous nous devons de mieux l'encadrer, de prendre soin de ses préoccupations, d'œuvrer à développer ses aptitudes, de la préparer à l'assimilation des progrès scientifiques et technologiques les plus récents, et d'enraciner, dans ses rangs, l'esprit d'initiative, afin d'ouvrir devant elle les vastes horizons de l'innovation et de l'excellence et de l'habiliter à accomplir son rôle au service du développement.
Nous nous devons, également, de renforcer les contacts avec nos compétences établies à l'étranger et de garantir l'exploitation judicieuse de leurs potentialités et de leurs aptitudes, au profit du développement de notre Continent et de son intégration dans l'économie mondiale.
Il est plus que jamais impératif, aujourd'hui, de développer davantage la coopération de notre Continent avec les organisations et institutions internationales spécialisées en la matière, et de mettre à profit cette coopération dans la promotion du système de recherche scientifique dans nos pays et son habilitation à l'assimilation des plus récents progrès scientifiques et technologiques numériques, qui sont devenus un corollaire fondamental du développement dans tous les pays du monde.
A cet égard, il est indispensable de souligner l'importance du suivi des résultats du Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI) qui a tenu ses assises en Tunisie, en novembre 2005, et tout particulièrement du document ''Engagement de Tunis'', qui reflète, de la part de la communauté internationale, une solide détermination politique en faveur de la progression vers la réduction du fossé numérique, ainsi que de l'''Agenda de Tunis pour la société de l'information'', qui a illustré l'attachement de tous à la recherche des solutions pratiques pour la concrétisation du consensus, l'ouverture de nouveaux horizons devant les diverses collectivités et la garantie de l'accès équilibré au savoir pour tous les peuples, sans obstacle ni entrave.
Nous insistons, également, sur l'importance d'élargir la coopération et l'échange d'expertises entre les institutions et organismes régionaux africains qui opèrent dans les domaines de l'éducation, de la recherche scientifique et de la technologie de pointe, avec leurs vis-à-vis des pays arabes, dans l'intérêt bien compris de toutes les parties.
Monsieur le Président,
Excellences,
Depuis le Changement du 7 Novembre 1987, la Tunisie a opéré des réformes radicales qui ont englobé les divers domaines et consolidé les attributs du développement, dans ses dimensions économiques et sociales. En cela, elle a misé sur l'élément humain et sur l'instauration de l'économie du savoir et de l'intelligence, en tant que facteur essentiel d'impulsion du rythme de développement et du processus de progrès.
Le secteur de la recherche scientifique et technbologique occupe, aujoud'hui, en Tunisie, une place privilégiée dans nos choix fondamentaux et nos priorités nationales, eu égard à son rôle déterminant dans le soutien à l'effort de développement. Il est prévu d'augmenter graduellement les subventions allouées à ce secteur, dans notre pays, pour qu'elles atteignent 1,25 pc du Produit Intérieur Brut en 2009, contre pc en 2004.
Notre programme des technopoles, conçu dans le cadre du système de la recherche scientifique et technologique, constitue un facteur important au service du développement technologique et de la réalisation de l'interaction souhaitée entre les institutions de recherche et de formation spécialisée et les entreprises économiques novatrices. Nous nous sommes attachés à faire en sorte que chaque pôle comporte les composantes requises, afin d'atteindre cet objectif. Ce rôle est ainsi venu s'ajouter à celui de la pépinière d'entreprises économiques, du centre de ressources technologiques et d'autres espaces communs.
La stratégie mise en œuvre dans ce domaine, pour la décennie en cours, a pour objectif la création de pôles technologiques dans les diverses régions du pays, avec un accent particulier sur les activités novatrices telles que les technologies de la communication, l'énergie, l'environnement, les eaux, la biotechnologie végétale, la biotechnologie appliquée en matière de santé et d'industries pharmaceutiques, la mécanique, l'électronique, l'informatique, la technologie multimédia, le textile et l'habillement, les industries alimentaires, les industries cinématographiques, les exploitations pacifiques de l'énergie nucléaire, etc.
Au niveau international, la Tunisie a signé un accord de coopération avec l'Université des Nations Unies, en vue de la création d'un centre de formation à distance, au pôle
technologique de Borj Cédria, pour assurer, à travers le recours aux compétences scientifiques et technologiques tunisiennes, la formation de cadres africains dans les domaines de l'hydraulique, de l'environnement, de la biotechnologie et de l'énergie.
La Tunisie est disposée à impulser davantage la coopération avec les pays africains frères, et à renforcer les échanges d'expériences et d'expertises en la matière. Elle considère que la coopération scientifique et technologique réalisée dans le cadre des organisations et réseaux scientifiques africains constitue le meilleur soutien au processus de développement socio-économique des pays africains et à la promotion des ressources consacrées au développement de la recherche scientifique et à l'innovation technologique, afin de favoriser l'insertion complète et positive de notre continent dans l'économie mondiale.
Nul doute que l'Afrique a besoin aujourd'hui, d'élargir la plate-forme de l'investissement dans la recherche scientifique et d'en consolider les ressources humaines et l'infrastructure, outre l'impératif d'exploitation judicieuse de ses ressources pour une meilleure mise à profit des sciences de l'innovation technologique, dans le domaine du développement, en vue de renforcer son aptitude à relever les défis et à gagner les paris auxquels nous faisons face.
Dans ce contexte, nous ne pouvons que nous féliciter du contenu du plan d'action africain unifié pour les sciences et la technologie que notre Sommet a adopté, et appuyer les recommandations de la Proclamation du Caire, adoptée lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres africains responsables de la science et de la technologie. Nous proposons à notre Sommet d'adopter ces recommandations et d'œuvrer en faveur de l'élaboration d'un plan cohérent pour leur mise en œuvre.
Tout en réaffirmant sa foi profonde en l'interdépendance entre la paix et la sécurité, d'une part, le développement intégral et durable des peuples du continent, d'autre part, la Tunisie réitère sa volonté d'impulser sans cesse la coopération avec les pays africains frères, et de continuer à apporter sa contribution à l'action commune en faveur de la consolidation des fondements de la sécurité et de la stabilité, à travers l'élaboration de formules susceptibles de favoriser le règlement des différends interafricains d'une manière efficace et durable, et de remédier à leurs causes, afin d'endiguer la dilapidation de ses ressources et de ses potentialités, et de nous aider à les orienter vers la concrétisation des nobles objectifs pour lesquels œuvre notre Union, au service du bien-être de nos peuples et de la prospérité de notre continent.''


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