* Khaled Ben Yahia (Entr. CSS) : « Trop de précipitation devant les bois adverses » * Amara Traoré (Entr. Saint-Louis) : « La tête haute » Qualification dans la douleur du CSSfaxien aux dépens du club sénégalais Saint-Louis Linguère. Le groupe « Noir et Blanc » et son public ont été soumis à une véritable douche écossaise en fin de match et notamment à la 87' lorsque les Sénégalais ont été bien près de coiffer au poteau les Sfaxiens et ce en ratant de justesse l'égalisation à deux partout, synonyme de qualification. Le stade M'hiri tout entier fut pris de frayeur et le temps additionnel de trois minutes a paru une éternité avant que l'arbitre libyen Jamel Mbaya ne siffle le coup de sifflet de la délivrance. Pourtant, à la mi-temps notre représentant a regagné les vestiaires avec une confortable avance (2 buts à zéro). Et, au vu de la nette domination, le carton pour les Sénégalais se profilait à l'horizon. Quelles sont les raisons et autres facteurs qui ont transformé ce qui devait être une large victoire au minimum requis ayant lui même failli être compromis ?
L'endémique carence au niveau de la concrétisation ? Ce second round contre le Saint-Louis est venu confirmer le déficit énorme au niveau de la concrétisation de la formation sfaxienne. Déjà en championnat, le CSS durant les deux précédentes rencontres disputées au M'hiri respectivement contre le CSHL et le ST a laissé filer deux victoires bien à sa portée, se contentant à chaque fois du « nul » par manque de concentration devant les bois adverses. Contre Saint-Louis les Clubistes de Sfax auraient pu aspirer à la victoire à Dakar même. Cette carence au niveau de la concrétisation s'est faite d'une manière bien flagrante au match retour. Le CSS a certes réussi deux buts en première mi-temps, mais tout en ratant au moins deux autres par Bassi Silla, celui-ci seul devant des filets vides trouva le moyen de tirer au-dessus (14') et par Blaise Kouassi qui a refait pratiquement le même gâchis que son coéquipier congolais (23'). Ces ratages en cascade, devaient se poursuivre après la reprise (49' et 51'). Le CSS, ce faisant jouait avec le feu s'exposant au pire et celui-ci finit par survenir quand à la 56' suite à une bévue monumentale de la défense, gardien compris, Papa Samba N'daye réduisit le score dans un cafouillage permettant aux siens de revenir dans le match et de contester jusqu'au bout la qualification aux Sfaxiens. Surtout que ces derniers persistèrent dans leurs ratages. Sans oublier toutefois que le gardien sénégalais Khadim N'Daye sauva à lui seul au moins deux buts qui paraissaient acquis (68' et 81'). Après deux qualifications fort laborieuses dans ces deux premiers tour, de l'épreuve, la campagne des Sfaxiens pour défendre leur titre se fait ardue et la suite s'annonce plus dure encore surtout avec l'entrée en lice des clubs éliminés de la Champion's League dont entre autres... Le C.Africain et l'Etoile S. du Sahel. ---------------------------------------- Khaled Ben Yahia (Entr. CSS) : « Trop de précipitation devant les bois adverses »
Nous avons pratiquement dominé toute la rencontre mais la concrétisation n'a pas suivi malheureusement. Ce score ne reflète donc en rien la physionomie du match où l'adversaire si l'on excepte les dix dernières minutes n'a cherché qu'à se défendre. Mais l'essentiel a été réalisé. Le groupe est en train de bien travailler et il y a lieu de lui donner le temps nécessaire pour qu'il améliore certains côtés du jeu notamment l'organisation défensive sur les balles arrêtées adverses et la concrétisation.
Amara Traoré (Entr. Saint-Louis) : « La tête haute » Il n'y a aucune comparaison entre la grande expérience continentale du CSSfaxien qui n'est autre que le détenteur en titre de cette Coupe de la CAF et la nôtre produite à sa plus simple expression. Nous en sommes en effet à notre première participation à une Coupe africaine. Je dois reconnaître que le CSS mérite sa qualification que nous avons failli lui souffler en fin de match. Les Sfaxiens ont été favorisés et aidés par un arbitrage maison du referee libyen et je demeure convaincu qu'ils n'avaient nullement besoin de cadeaux. Mon équipe quitte la compétition la tête bien haute et j'espère que nous fassions beaucoup mieux la prochaine fois.