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Ca ne bouge pas !
Dossier : Tourisme local
Publié dans Le Temps le 26 - 05 - 2008

Ali, hôtelier : «Les indicateurs montrent que le tourisme local ne souffre pas uniquement du manque de programmation et de la faiblesse de la culture de vacances. C'est essentiellement une question de manque de moyens.»
* Mongi, cadre de banque : « La quote-part de l'adhérent (50 %), c'est mille dinars pour 4 personnes par semaine en haute saison dans un hôtel 3* »
*Du côté d'Amadeus : « Nous avons réussi à installer un réseau de réservation pour le tourisme local touchant plus de 200 hôtels aux prix proposés par les TO »

*Salah, haut cadre de la fonction publique : « Le Tunisien considère que l'hôtel ne mérite pas son coût durant la haute saison et il lui préfère d'autres modes de villégiature lui procurant beaucoup plus de plaisir et lui revenant moins cher »
- Les hôteliers évoquent une inadéquation entre le seuil minimal de prix sous lequel ils ne peuvent pas descendre pour faire face à la gestion courante de leurs unités et le pouvoir d'achat des Tunisiens.
- La Centrale de réservation Amadeus est pourtant parvenue à obtenir pour les autochtones les mêmes prix que pour les Tours Opérateurs. Mais, la vente ne bouge sensiblement pas sur le marché local.
- Faut-il introduire sur le marché une nouvelle gamme de centres de vacances vraiment adaptée au pouvoir d'achat du tunisien moyen?

La saison estivale approche et remet, comme chaque année, les diverses problématiques du tourisme local en avant-plan. Hôteliers, agences de voyages et consommateurs se sont toujours renvoyés la balle sur les raisons du non-décollage d'un marché de tourisme local qui ne parvient pas à s'affirmer. Pourtant, les statistiques des cinq dernières années montrent que les Tunisiens oscillent entre la cinquième et la septième place en termes de nombre de nuitées passées dans les hôtels. Ces mêmes statistiques montrent, aussi, que plus de 80 % de ces nuitées se passent en basse et moyenne saison quand les hôtels proposent des prix préférentiels accessibles en rapport avec le pouvoir d'achat de la clientèle locale. Donc, les chiffres montrent et les positions exprimées font signe à un phénomène indiscutable : il y a un véritable problème d'adéquation entre les coûts au dessous desquels les offres des hôtels ne peuvent pas descendre en haute saison et les possibilités des consommateurs tunisiens. Certes, il y a une catégorie de clientèle qui ont les moyens d'aller dans ces hôtels de haut standing et peuvent se permettre les dépenses afférentes à leurs séjours. Il y a, aussi, ceux dont les séjours sont sensiblement subventionnés par des amicales ou des mutuelles. Ces deux catégories peuvent postuler à des séjours dans les hôtels touristiques tunisiens pendant la haute saison. Pour les autres, il serait plus raisonnable de chercher des formules de villégiature plus adéquates avec leurs bourses. Par ailleurs, ceci ne veut nullement dire que les efforts de la Centrale de réservation Amadeus sont vains. Loin de là, ils sont louables du moment qu'elle est parvenue à proposer à la clientèle locale des séjours hôteliers aux mêmes tarifs que ceux proposés à la clientèle étrangère. Pourtant, ces prix promotionnels entrent dans le cadre d'une stratégie nationale d'encouragement du tourisme local à laquelle les hôteliers et les agenciers ont pris part. Laquelle stratégie s'articule autour du projet de la Centrale de réservation Amadeus. Mais, tous ces efforts ne paraissent pas bénéficier d'échos favorables chez les consommateurs et la situation est devenue paradoxale. Les hôteliers affirment faire des sacrifices et les clients locaux crient à la supercherie. La centrale Amadeus annonce que les prix sont raisonnables. Qui devrait-on croire ? Faudrait-il conclure que même les prix promotionnels sont en dehors de la portée des autochtones eu égard de leur pouvoir d'achat ? Serait-il souhaitable de lancer sur le marché une autre gamme de produits plus adaptés aux différents profils de la clientèle locale ?
Pour répondre à de telles questions, le Temps s'est adressé à des représentants des divers intervenants sur la scène du tourisme local pour recueillir leurs points de vue et focaliser sur les problématiques qui empêchent le véritable décollage de ce produit.
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Ali, hôtelier : «Les indicateurs montrent que le tourisme local ne souffre pas uniquement du manque de programmation et de la faiblesse de la culture de vacances. C'est essentiellement une question de manque de moyens.»
Du côté des professionnels, la note n'est pas du tout optimiste. Les saisons se suivent et se ressemblent. La Tunisie n'attire plus les touristes comme auparavant et le secteur est submergé de problèmes, notamment avec les banques. Le volume des crédits alloués au secteur dépasse les cinq milliards de dinars et le nombre de contentieux ne cesse de s'accroître. Au milieu de tout cet enchevêtrement, quelle serait la réaction des professionnels face à la possible floraison d'un tourisme local ? Pourquoi ne lui accorderaient-ils pas autant d'importance que le marché russe, polonais, tchèque ou même chinois ?
En réponse à ces interrogations, Ali, un hôtelier expérimenté ne mâche pas ses mots : « Cette question doit se résoudre loin des slogans. Elle répond à une logique de potentiel de marché. Les professionnels ont des charges à couvrir et ils sont prêts à batailler pour chaque centimètre carré de marché. Encore faut-il que ce soit un vrai marché ! Partant de cette approche, s'il est vrai que les Russes n'ont pas une culture touristique, il est vrai aussi que c'est un grand marché touristique qui regorge d'opportunités et mérite que l'on bataille pour grignoter la plus grande part dedans. L'expérience a montré qu'ils sont, en plus, de bons consommateurs et c'est un autre point à leur actif. Et puis, il y a de grands Tours Opérateurs travaillant sur ce marché passant leurs commandes tout au long de l'année. Pour la troisième année consécutive, ce marché enregistre une croissance à deux chiffres et il faut s'attendre à une explosion de ce marché. Le nombre de touristes russes est encore à un peu plus de cent mille. Mais, il atteindra bientôt deux cent mille et pourra atteindre cinq cent mille au bout d'une décennie. Par contre, le tourisme local est toujours resté là où il est. 80 % des nuitées sont achetés en basse et moyenne saison. Il fleurit passagèrement en été en réaction à des passages à vide occasionnels du marché touristique qui s'accompagnent de promotions intéressantes. Donc, ces symptômes indiquent que ce marché souffre du manque de moyens. Ce n'est pas uniquement une question de culture de vacances et de programmation. C'est une question de moyens. Le nombre de Tunisiens pouvant se permettre d'aller dans des hôtels en haute saison est très réduit. Ne posons pas de faux problèmes ! Lorsque des clients tunisiens se présentent, ils sont toujours bien servis et ont la faveur du personnel. Mais, pour le reste, les professionnels ne peuvent pas laisser des chambres vides à la disposition des clients locaux. Le tourisme répond à la loi de l'offre et de la demande et il n'y a aucune activité qui accepte un tel sacrifice pour la clientèle locale. D'ailleurs, même les clients tunisiens refusent un tel gaspillage des richesses nationales. Tout le monde comprend que les hôteliers ont des engagements à respecter et la stratégie nationale du secteur consiste à les aider à réussir leur objectif »
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Mongi, cadre de banque : « La quote-part de l'adhérent (50 %), c'est mille dinars pour 4 personnes par semaine en haute saison dans un hôtel 3* »
Du côté des consommateurs, il est clair qu'il y a deux catégories bien distinctes : d'une part, les adhérents aux amicales ou mutuelles et, d'autre part, les autres. Les premiers sont, désormais, des habitués de ces lieux sélects du tourisme tunisien. La majorité y bénéficie de nombreux week-ends et séjours en basse et moyenne saison. Quelques uns profitent des subventions consistantes (jusqu'à 50 %) pour y passer des séjours en haute saison. Mais, il s'agit bien d'une minorité et Mongi, un cadre de banque de 42 ans, père de deux enfants, a expliqué les raisons : « Pour les hôteliers, l'essentiel de la moisson se déroule durant les mois de juillet et Août. Le taux d'occupation est également élevé en juin et en septembre. Durant ces quatre mois, les prix pratiqués sont relativement chers pour les bourses tunisiennes. Notamment entre le 15 juillet et le 25 août où le taux d'occupation avoisine les 95 %. D'ailleurs, la majorité des hôteliers ramassent plus de 50 % de leurs recettes pendant ces deux mois. Une nuitée en bord de mer coûte entre 50 et 150 dinars suivant la catégorie d'hôtels. Si on prend un bon 3* du côté de Sousse, Hammamet, Kélibia, Mahdia, Djerba, Gammarth ou Tabarka, la nuitée en demi-pension vaut autour de 70 dinars entre le 15 juillet et le 15 août. Cette période coïncide avec les moments préférés pour les baignades chez les Tunisiens. Une famille moyenne se compose de quatre personnes. Donc, la nuitée lui revient à 280 dinars. L'amicale nous subventionne à 50 % et nous payons 140 dinars par nuitée. Une semaine nous revient à 140d x 7 = 980 dinars. Ce coût n'inclut pas les déjeuners et les dépenses extras qui accompagnent de tels séjours, comme les boissons, les jeux, les soirées, etc... Ceci revient à dire qu'une semaine dans un hôtel 3* coûte près de 1500 dinars. La majorité de mes collègues ne sont pas intéressés par cette formule. Ils lui préfèrent celle des résidences meublées où ils bénéficient des mêmes privilèges d'animation (piscine, jeux, animation). Mais, ils ne paient que 500 dinars au plus par semaine pour un grand bungalow de 8 places loué à 1.000 dinars (l'amicale paie 500 dinars). La famille en villégiature bénéficie de l'indépendance, peut recevoir des amis et a droit à une meilleure alimentation qu'elle prépare elle-même ou se la procure de l'extérieur. Je crois qu'il serait mieux d'aller dans les hôtels de luxe en basse, voire moyenne saison »
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Du côté d'Amadeus : « Nous avons réussi à installer un réseau de réservation pour le tourisme local touchant plus de 200 hôtels aux prix proposés par les TO »
Du côté de la centrale de réservation Amadeus, c'est certes l'euphorie si l'on juge par le nombre d'hôtels intégrés au réseau. En effet, les Tunisiens peuvent obtenir des réservations dans plus de 200 hôtels aux prix des Tours Opérateurs étrangers, voire même moins cher. Ce réseau est opérationnel à partir de plus de cent agences de voyages. Donc, la question d'alignement des prix sur les tarifs proposés aux étrangers est une question résolue. D'ailleurs, il ne faut pas trop prêter l'oreille à ceux qui disent que la Tunisie se vend à 200 Euros, billet d'avion compris. Il s'agit de publicité pour des « last minute ». C'est un tarif appliqué pour les dernières places d'un vol charter en basse saison et ils ne peuvent aucunement servir de référence. Les hôtels classés tunisiens se vendent pendant la haute saison à partir de 40 Euros, la nuitée en demi-pension, soit plus de 70 dinars. Qu'est-ce qui ne va pas donc ?
Les responsables de la centrale de réservation Amadeus ne sont pas pessimistes. Ils interprètent de cette manière la situation actuelle du tourisme local : « Il faut le voir comme un phénomène culturel en évolution. Et tout processus social prend du temps pour se cristalliser et entrer dans les mœurs. Ailleurs, cette évolution a pris des générations et le tourisme est un phénomène contemporain qui a pris son véritable envol après la 2ème guerre mondiale. En Tunisie, il est nécessaire d'accorder le temps qu'il faut pour que la villégiature devienne un besoin et que le Tunisien lui accorde la priorité comme le portable et la voiture. Ces transformations ne prennent pas autant de temps qu'en Occident. Donc, il n'y a pas lieu à s'alarmer. Le niveau de vie des Tunisiens suit une courbe ascendante et le décollage du tourisme local est l'une des résultantes de cette évolution. Le tourisme a un coût et c'est le développement du niveau de vie qui va permettre au Tunisien de parvenir à payer ce coût. C'est une équation complexe dont les variables sont le pouvoir d'achat du client tunisien et le prix de revient de l'activité pour les professionnels du secteur et, principalement, les hôteliers. Il ne faut pas ignorer, non plus, dans notre tableau de bord qu'il est impératif de sauvegarder l'activité touristique contre le bradage. Toutefois, nous croyons fermement que l'ancrage de la confiance entre les différents opérateurs du tourisme local ( hôteliers, agences de voyages, transporteurs) suit son bonhomme de chemin et que c'est un processus irréversible. Quant à l'adéquation entre l'offre des hôteliers et le pouvoir d'achat des autochtones, elle va évoluer régulièrement. D'ailleurs, si la centrale Amadeus investit dans ce créneau, c'est parce qu'elle est convaincue que les Tunisiens seront inévitablement les premiers clients de leurs hôtels et ce, à l'horizon 2015 »
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Salah, haut cadre de la fonction publique : « Le Tunisien considère que l'hôtel ne mérite pas son coût durant la haute saison et il lui préfère d'autres modes de villégiature lui procurant beaucoup plus de plaisir et lui revenant moins cher »
Il est vrai que pour la majorité des employés en Tunisie, les tarifications pratiquées dans les hôtels sont supérieures à leurs moyens durant la haute saison. En effet, près de 10 % seulement bénéficient des services d'amicales. Cette raison n'explique pas, à elle seule, l'afflux relatif des Tunisiens vers leurs hôtels en été. Salah explique : « Les Tunisiens n'ont pas encore acquis la tradition des vacances dans les hôtels. Ce n'est pas uniquement une question de moyens et de priorité dans les dépenses. C'est aussi une question de culture de repos. Ce genre de vacances ne répond pas aux soucis de repos sociétal de nos concitoyens. Les Tunisiens ne trouvent du plaisir qu'une fois ils sont dans leur environnement familial et social. Leur culture est sociétale. Ils sont la plupart du temps dans les cafés avec leurs amis. Ils organisent des soirées familiales. Regardez comment ils fêtent le Ramadan ! Or, les hôtels n'offrent pas un tel avantage. Ils se retrouvent dans un environnement où ils se sentent déracinés. Donc, ce genre de vacances ne correspond pas à leur culture de repos plus sociale que les occidentaux. Néanmoins, et malgré les prix pratiqués, les hôtels ne sont plus aussi inaccessibles que dans les années 1980. Et nos concitoyens s'y plaisent durant la basse et moyenne saison. Ils bénéficient aussi bien des prix promotionnels que de l'environnement social. Ils y vont en groupes et les soirées organisées sont typiquement tunisiennes. Ainsi, il est clair que des nouveautés doivent s'introduire dans l'approche professionnelle de nos hôteliers pour attirer la clientèle locale. Il faudrait penser à de nouveaux genres de projets pour varier les produits proposés. En effet, le marché local mérite la même attention que le marché russe, chinois ou celui des pays du Golfe. Plus même si l'on considère le potentiel de croissance qu'il couve. Des villages de vacances seraient, peut-être, une solution à envisager dans la mesure où ils allient l'esprit de vie sociale aux coûts modérés. En conclusion, il est possible d'affirmer que le Tunisien ne considère pas que l'hôtel mérite son coût durant la haute saison et il lui préfère d'autres modes de villégiature qui lui procurent plus de plaisir et lui reviennent moins cher »


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