Tunis-le Temps : Qu'est-ce qui avait incité ce gérant de société à mettre à feu le domicile d'une femme mariée, courant de la sorte l'énorme risque d'être impliqué dans un crime. En effet cette femme, aurait pu périr avec ses deux enfants, suite à cet incendie. En fait, elle était son ex-fiancée, et il n'avait pas encore accepté,, qu'elle pouvait un jour provoquer une rupture des liens qu'il avait noués après une histoire d'amour au cours de laquelle, il s'était épris de sa dulcinée. Il n'avait pas encore compris qu'elle était capable de le laisser tomber, pour n'importe qui, alors qu'elle lui avait juré amour et fidélité et qu'il n'imaginait pas pouvoir vivre loin d'elle, ne serait-ce qu'un laps de temps si infime fut-il. Aussi, avait-il considéré cette rupture de sa part comme étant une ingratitude, voire une humiliation. De son côté, la bonne-dame eut des liens avec lui, qui ne durèrent que l'espace d'un matin. Libérée de son joug et les fiançailles rompues, elle décida de refaire sa vie. Mariée et mère de deux enfants, cette période passée avec lui, était considérée comme de l'histoire ancienne. Quant à l'ex-fiancé humilié, il lui tint rancune et mijota une vengeance, pendant longtemps. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid. Ce fut le cas en l'occurrence l'ex-fiancé étant revenu à la charge pendant un bon bout de temps, où bien de l'eau a coulé sous les ponts. La victime fut alertée , le jour du drame, par ses enfants que la porte de l'entrée principale avait pris feu et les flammes commençaient à gagner toute la maison. Alertés les agents de la protection civile ont pu maîtriser le feu et éviter la catastrophe. Elle porta plainte contre son ex-fiancé, le soupçonnant d'avoir été l'auteur des faits. Elle déclara entre autres qu'il ne cessait de la menacer de mort par des SMS. Arrêté le fiancé déchu reconnaissant les faits, fut inculpé d'incendie criminel. Toutefois devant le tribunal, il se rétracta, déclarant que les allégations de la victime n'étaient qu'un tissu de mensonge, à cause du vieux litige existant entre eux. L'avocat de la défense le soutenant, plaida l'absence de preuve et sollicita l'acquittement pour le doute existant dans cette affaire et dont doit profiter juridiquement l'accusé. Le tribunal suivra-t-il la thèse de la défense ?