L'emprise de sa dulcinée était terrible à tel point qu'il s'attacha aveuglement à elle. Il l'aimait à la folie, et entretenait avec elle des relations intimes, avant le mariage. Une fois enceinte, elle jeta son dévolu sur lui. Après cinq mois, la bien-aimée lui annonça la nouvelle. Fou de joie, il s'empressa de l'épouser. Quatre mois plus tard, elle mit au monde un nouveau né, une belle petite fille. En fait, ce n'était pas son premier amour, puisqu'elle connaissait une autre personne avec laquelle elle entretenait des relations extraconjugales. Le mari, qui se rendait tôt le matin à son travail, était loin d'imaginer que sa femme profitait de ses absences pour le tromper avec son concubin. Il la soupçonna d'adultère quand elle lui annonça de nouveau qu'elle etait enceinte alors qu'il s'était soumis à une abstinence totale. De ce fait, il était sûr que sa douce moitié le trompait, sans pour autant avoir de preuves. Il décida alors de la guetter, et découvrit enfin qu'elle rencontrait son amant dans un appartement meublé, loué pour la circonstance. Il était utilisé en particulier pour des soirées bien arrosées. Bref, un joli manège que l'époux malheureux dénonça à la brigade des mœurs. Il devait même forcer son épouse à le suivre au poste de police le plus proche pour enregistrer une plainte contre elle pour adultère. Là, elle reconnut les faits qui lui étaient incriminés avouant les multiples rencontres avec son complice dont elle donna un signalement précis. Ce dernier arrêté, confirma les déclarations de sa maîtresse. Il s'avéra de surcroît marié et père de famille. L'époux trahi, maintint sa position niant la paternité des deux bébés et déclara de vouloir poursuivre sa femme pour adultère. A l'audience, l'épouse a comparu en état d'arrestation, et s'est rétracté niant toute relation coupable. Quant à son complice, il brilla par son absence. L'avocat plaida l'innocence de sa cliente et affirma que l'analyse de l'ADN est la seule qui peut confirmer si le mari est le père ou non des enfants. La cour a reporté l'affaire pour prononcer son verdict, après les délibérations d'usage.