Les efforts consentis par la municipalité du Kram sont vraiment palpables et à féliciter surtout ces dernières années lorsque l'on remarque que des initiatives, quant à l'embellissement ou à la réalisation de commodités, sont entreprises avec beaucoup d'efforts et de persévérance. Pour la municipalité du Kram, il reste par contre à remanier certaines structurations urbaines ou certaines attitudes des visiteurs, et ce, soit par des concertations multilatérales, soit par des études sociologiques voire psychologiques. Pour revenir au cas de l'aménagement et l'embellissement du littoral, des constatations contradictoires ont survenu concernant le maintien de la tranquillité des riverains ou concernant l'aspect architectural de ces édifications. La bordure, nouvellement construite le long des habitations, composée d'un exigu trottoir et d'un large muret à surface plate (favorable pour s'asseoir) n'a pas jusqu'à présent répondu, et ce, d'après l'avis de plusieurs résidents proches de ces alentours, à l'attente d'une éventuelle efficacité de cet ouvrage. Le mur (en guise d'écran), qui, en principe, aurait pour rôle d'empêcher la dispersion du sable vers les ruelles adjacentes, et ce, par l'effet des vents, surtout en période hivernale, n'a pas en fin de compte montré des résultats, et contrairement à toute attente, le sable a submergé (la raison des vents exceptionnels, ne peut le justifier) ces ruelles de toute part ; mais la raison était évidente, c'est que la forme arrondie construite à la devanture des ruelles s'est révélée superflue. Mais, que ce muret n'a en fin de compte servi qu'à quelques personnes insoucieuses pour s'adonner à des beuveries et créer l'embarras aux résidents du front de la côte ou aux piétons, de tous les âges, qui y passent sur le présumé trottoir. Quant à ce dernier, il n'a servi, surtout au moment des siestes, qu'à la pratique d'un jeu utilisant une raquette en bois massif ; gênant aussi par ses claquements dus au choc de la balle avec la non sécurisante (pour ses possibles frappes sur les gens et les passants), cette infernale raquette ; de plus, la balle passe souvent à travers la clôture des habitations limitrophes au trottoir, et les gênes qui s'ensuivent sont indescriptibles. Ceci dit et pour en revenir au volet de la tranquillité, à savoir la pratique du football dans l'espace compris entre les habitations et la mer, et d'après les habitants du Kram, il s'agit d'un problème persistant et ils se sont toujours opposé à l'utilisation de cet espace pour le jeu du football, d'ailleurs, les riverains ont énormément souffert (soit résidents du front de mer ou les piétons qui y traversent ce champ (dire de bataille n'est pas approximatif) dans un danger certain (et les exemples de persécutions sont nombreux, dont celui d'une mère atteinte de plein fouet sur son rein avec les conséquences néfastes les conflits avec les instigateurs et les séquelles sur sa santé), alors qu'il aurait mieux fallu utiliser cet espace pour les estivants (et leurs familles), que d'être sacrifié pour une caste de gente indisciplinée (malgré eux ; car instinctivement), en majorité des adultes qui créent un vacarme et un brouhaha, mêlés de blasphèmes et de mots pour le moins qu'on puisse dire inciviques ; et comme pour accentuer ces outrages, et au moment de quitter cet espace, ils persistent à extrême haute voix, de répéter ces impiétés juste devant les demeures, comme pour aviser de leur présence, la provocation est leur seul entendement ; nous y reviendrons, ci-après, car à cette apparence qui n'est explicable que par la psychologie juvénile. D'ailleurs, tout le long du temps (des heures interminables) qu'ils accomplissent à soi-disant jouer au football ; et il n'ont rien de compétence à la pratique de ce jeu, que de crier et de répéter les mots injurieux et épouvantables, et de préméditer des provocations. En exploitant cette exigüe plage à bon escient pour des animations, l'animation s'accomplira, surtout pour les enfants, dont la pratique organisée des sports et non pas obligatoirement le football (qui nécessite, un espace plus propice), même si exceptionnellement pour les enfants (qui sont acceptables et accommodables par leur spontanéité), ce sport reste envisageable à la plage, et à leur participation à des activités culturelles ; à l'aide de stands à abri ; le tout sans danger pour les estivants et les parents. Autre fait à méditer, et cette valeureuse municipalité a sûrement pris les mesures nécessaires ; à l'instar des autres municipalités qui s'activent à bénéficier de rentrées pécuniaires (utiles aux charges municipales variables, et à réinvestir) et ce, au sujet de la création d'un parking (la possibilité de se trouver, par contre, un espace adéquat est possible ; cette prérogative donnerait en outre aux riverains l'occasion de stationner, avec les bonnes manières de respect du voisinage (se référant à l'organisation des cités gardées), devant leurs demeures respectives sans recourir à des stationnements éloignés ou au blocage de leurs entrées de garages, inutile de narrer les conflits entre visiteurs motorisés qui se bloquent entre eux les accès et sorties dans les tronçons à impasse donnant sur la plage (car, on le sait chacun veut stationner le plus près possible de la plage) ; et les conséquences de leurs conflits remontent jusqu'aux résidents, pour klaxonner interminablement, ou pour frapper, à toute heure, aux portes afin de détecter les propriétaires des voitures ; à eux de subir cet inconvénient avec ses scènes d'attroupements ; badauds compris. Le Kram (cette localité ayant une histoire fort prestigieuse, édifiée au début du siècle dernier et qui a eu son prestige incommensurable d'une région balnéaire modèle, comptant des personnes très actives et des lieux fascinants, surtout durant les années soixante après l'indépendance), avec l'accueil, très accommodé, d'estivants composés de familles (venant de toute part du territoire ; fonctionnaires, agriculteurs, industriels...) remarquables par leur bonne éducation, politesse et respect d'autrui, ainsi que de leur respect de l'environnement ; sans oublier les années vingt. Les temps, ainsi, révolus, cette localité (ainsi que celle de la Marsa) s'est annexée à la capitale légitimement, en raison de l'évolution démographique, pour devenir une résidence pour toute l'année, surtout des travailleurs (toutes catégories sociales) exerçant dans la capitale, mais aussi, inexplicablement, une résidence pour une population qui a déserté, sans raison, les régions à caractère agricole, pour s'y installer. Quant à ces derniers, cette mue est considérée comme aléatoire (étant donné que les ressources d'embauche dans cette localité sont limitées par rapport à d'autres, justement ceux agricoles ; qui sont nos plus importantes, voire seules ressources), alors que, paradoxalement, les jeunes de cette seconde population, sont supposés être en quête d'une formation et d'un travail utile. Et la raison qui a poussé leurs familles de les conduire prématurément vers cette localité n'ont que peu de signification en rapport avec leur avenir ; un choix, peut-être par imitation et sans réfléchir (en pensant peut-être à pratiquer des métiers lucratifs bien connus dans la capitale), de loger (anarchiquement) dans ces lieux qu'ils considèrent, sûrement privilégiés par leur aspect climatique ou de loisirs, et l'argument de ces jeunes de jouer à la plage, puisque les vacances, n'est qu'une fuite à la réalité, un défoulement et une cachette derrière une situation précaire, engendré négligemment donc par leurs parents. Ces jeunes ne sont donc pas en fin de compte fautifs ; et il est nécessaire de s'intéresser, dès que possible, à leur cas afin de les motiver et de les orienter, afin qu'ils bénéficient de la réinsertion sociale, par exemple en débutant par les formations au sein des maisons de culture. Comme cité précédemment, cette situation devrait être examinée sereinement, et avec l'aide de sociologues, afin que nos jeunes ne tombent pas dans la désillusion, et il n'y a pas que le football en général. Que la plage du Kram reprenne son prestige d'antan à tous les estivants et à tous ceux qui veuillent bien cohabiter dans le respect mutuel.